D'abord je rappelle que je
m'intéresse aussi à la résolution de la
misère du monde sous ses autres aspects; voir détails sur
d'autres pages
Puis la comparaison est absurde: elle présuppose qu'on
disposerait
d'une quantité définie d'argent à dépenser
pour des causes humanitaires avec laquelle on serait en situation de
choisir, ou bien on sort le monde de la misère
matérielle, ou bien on le sort de la souffrance du
célibat.
Or, on n'est pas face à un tel choix. En effet:
- Actuellement tout le monde pense que les problèmes
humanitaires à résoudre consistent uniquement en
misère matérielle. Or ils ont beau être des
millions à en être convaincus, résultat la
misère demeure; par ailleurs je ne néglige nullement ces
problèmes puisque je me suis aussi occupé d'en concevoir
des
solutions
infiniment plus efficaces que les solutions actuelles (voir aussi
mes quelques
réflexions
sur le problème spécifique de la misère des pays
pauvres), mais
tout le monde s'en fout. Il faudrait savoir.
- La résolution d'une part significative du célibat ne
coûterait quasiment rien financièrement, sauf le fait de
mettre en question les idées reçues, et ne serait donc
pas en concurrence avec les objectifs humanitaires classiques;
- Comment peut-on prétendre savoir, d'ailleurs, que la
souffrance du célibat est négligeable, alors qu'on ne
dispose actuellement d'aucun signal d'alarme pour pouvoir la mesurer ?
En effet il s'agit actuellement d'un problème tabou, et le
réflexe bien-pensant est de tourner en ridicule la plainte des
victimes, prétendant que tout va bien, qu'ils ne tient qu'aux
célibataires de se mettre en question pour trouver l'amour, que
l'amour doit se
donner plus que se réclamer etc. La souffrance du célibat
peut pousser au suicide, autrement dit rendre la vie pire que la mort.
Plutôt que de sauver les vies à tout prix (en particulier
au prix de la destruction de l'environnement pour des millions
d'années), ne vaudrait-il pas mieux aider celles qui subsistent
à valoir la peine d'être vécues, et ce de
préférence par des moyens environnementalement les moins
coûteux, à savoir qui ne passent pas par une consommation
intensive des ressources naturelles ?