Le droit de trouver l'amour

Célibataires de tous les pays unissez-vous !

(dans la série Construire la civilisation)

Diagnostic des problèmes

En matière de rencontres amoureuses, le monde actuel est dominé par le culte du hasard, principale méthode en vigueur supposée garante du romantisme, mais freinée par un tabou social et institutionnel. Pourtant, le hasard est pénible et ne fait pas toujours bien les choses, loin s'en faut. Il les fait parfois même très mal, comme une loi de la jungle. Or, de nouvelles structures de société permettraient de faciliter grandement la tâche des célibataires en recherche.
Beaucoup souffrent de solitude, d'autres d'avoir fait un mauvais choix. Les plus chanceux ne sont pas toujours ceux qui méritent de l'être. Ainsi, celles-là même parfois qui étaient si attachées à laisser agir naturellement le jeu du hasard et du destin sans organisation particulière, viennent se plaindre d'avoir un mari menteur, grossier voire violent. N'auraient-elles pas mieux fait de se préoccuper de donner davantage de chance par exemple aux timides quand il en était temps, à l'encontre du sacrosaint principe de passivité ?
Certains prétendent que la meilleure façon de trouver serait de cesser de chercher, comme si le destin prenait un malin plaisir à avoir des plans contraires à nos démarches. Une telle thèse ne devrait-elle pas être perçue comme motif de scandale plutôt qu'une raison de se taire et de ne rien faire ? (Mon interprétation de telles observations serait plutôt "qui ne trouve pas cherche" tandis que ceux qui ne trouvent ni ne cherchent ne s'invitent pas dans le tableau; et par ailleurs il reflète l'absence désespérante de méthode de recherche efficace)

Certains disent: tu n'as pas encore rencontré la bonne personne. Je réponds: pourquoi donc avoir dénié à cette rencontre idéale des bonnes personnes, le droit d'avoir eu lieu plus tôt ?
Comparant la situation à un marché, on peut exprimer le problème en disant que les coûts de transaction sont actuellement considérables pour certains: même s'il existe des personnes qui peuvent leur correspondre, il leur est parfois très difficile de se rencontrer et de se déclarer jusqu'à échanger les adresses pour éventuelle rencontre ultérieure.

Autrefois les gens se mariaient jeunes, ce qui d'ailleurs était une solution adaptée à une durée de vie plus courte qu'aujourd'hui.
Aujourd'hui, malgré que la nature humaine et son rythme de maturation demeure semblable, et que la société, étant devenue beaucoup plus prospère, aurait dû, en principe, en profiter pour laisser à chacun davantage de marges de liberté pour satisfaire ses aspirations, elle a en réalité artificiellement assujetti les jeunes à un carcan et un système de tabous rendant la rencontre amoureuse comme impensable et impraticable. Ceci à travers un système scolaire dictant comme la priorité officielle de la vie des jeunes, et surtout de ceux qui veulent "être sérieux" et développer une vie intellectuelle, d'investir massivement les efforts de leur jeunesse dans leurs études. Des millions sont dépensés par la société pour défendre le "droit à l'emploi" de tous à travers un investissement scolaire excessif parfois même de contenu absurde et contraire à la formation professionnelle et l'épanouissement intellectuel véritable, mais pas un centime n'est dépensé par quiconque pour leur droit à la rencontre amoureuse, malgré le parallélisme structurel flagrant entre les deux problèmes. Ceci allant jusqu'au filtrage des sites de rencontres par les réseaux informatiques universitaires, de peur que les jeunes fassent perdre quelques centimes de bande passante au budget de l'institution. Pourtant, les conséquences en sont désastreuses et au fond extrêmement coûteuses, bien qu'invisibles des statistiques officielles: déprimes, efforts considérables mis en oeuvre par l'individu pour tenter de provoquer des occasions de rencontres potentielles dans un environnement hostile, ce qui constitue parfois un véritable gaspillage des ressources humaines de la société.
Les agences matrimoniales et sites de rencontre constituent un secteur très lucratif, anarchique et plein de pièges. Bien des gens en sont choqués, mais de quelle manière ?
Les uns pensent: Ah quels pervers asociaux qui se rabattent sur ces systèmes, incapables (indignes ?) de trouver partenaire par la socialisation et les méthodes "normales". Quelle méthode normale s'il vous plaît ? Quelle socialisation, si ce n'est cette fabrique à la chaîne d'individus passifs et isolés sauf en matière de moqueries et disputes, par des institutions qui ne considèrent comme normalité que la castration et l'impossibilité des rencontres devant s'effacer devant d'autres "priorités" ? Car dans un monde où la rencontre amoureuse passe pour immorale, seuls les immoraux, par leur liberté vis-à-vis de la morale, y ont finalement droit.
Les autres pensent: Ah les voleurs qui se font tant d'argent sur la misère sentimentale du monde, par des services médiocres et pleins d'arnaques !
Certes, mais ne serait-ce pas davantage de la faute des gens de bonnes volonté qui ont lâchement abandonné les célibataires à leur sort et n'ont pas daigné leur proposer une offre de service plus honnête et efficace ? N'y a-t-il pas en ce monde de meilleure méthode de pensée que la cupidité malhonnête pour se sensibiliser aux véritables causes du malheur sentimental de millions de gens et aux moyens d'y remédier ?
Un des dommages collatéraux de cette chape de bien-pensance sociale totalitaire mal placée, est la pression sélective régressive qu'elle fait peser sur l'espèce humaine vis-à-vis des gènes de la vertu et de l'intelligence, ces qualités mêmes qu'elle se donnait officiellement l'objectif de promouvoir.

Un monde dans lequel on laisse passivement tirer à la loterie biaisée du destin un droit aussi vital (pour ceux pour qui cela est vital) que la chance de rencontrer de possibles partenaires amoureux, et ainsi peut-être son/sa futur(e) conjoint(e), sans mettre en oeuvre le moindre effort d'aide organisationnelle en ce sens, n'est pas digne d'être appelé une civilisation. Comme ne le serait pas un monde qui regarde comme indignes de manger des bananes et en refuse le droit à ceux qui sont incapables de grimper aux bananiers, voire qu'on aurait empêchés de le faire en les retenant ailleurs pour d'autres raisons.

Tout particulièrement est-il scandaleux de ne pas aider ainsi les gens aimables qui en ont le plus besoin, voire qui seraient capables et disposés à se rendre largement utiles à la collectivité par ailleurs une fois déchargés du fardeau de ce problème personnel.

Particulièrement, les hommes timides sont spécialement défavorisés, faute de circonstances leur permettant explicitement d'effectuer les opérations nécessaires au démarrage d'une relation sans risque de se faire regarder de travers.

On pourrait comparer la situation sociale vis-à-vis du célibat, à un monde dans lequel l'opinion courante voudrait qu'un métier de pompier soit inutile, avec comme arguments "Crois-moi, ma maison n'a jamais brûlé !", "J'ai vu un jour quelques flammes et ça s'est arrêté tout seul en 5 minutes ou en versant un verre d'eau dessus", "Un incendie est une chose qui se produit uniquement a l'intérieur d'une propriété privée et ne concerne que la vie privée des intéressés", "Je ne vois pas ce qu'un pompier pourrait faire de mieux que les intéressés" (dans un monde où l'activité de pompier n'aurait jamais été pratiqué au-delà de l'amateurisme ou généralement à un stade d'incompétence) et face à toute personne dont la maison serait en train de brûler ou aurait déjà brûlé, la réaction courante serait de regarder de travers une telle personne, de dire: "Aie confiance, le feu finira bien par s'arrêter", "C'est ton problème, à toi de t'en occuper", voire, "Arrête donc d'y penser, c'est généralement quand on se panique le plus que ça brûle le plus gravement".

Réponse aux objections de certains

Il y a des gens qui viennent dire qu'il y a des misères dans le monde bien pires que ça.
Réponses:
D'abord je rappelle que je m'intéresse aussi à la résolution de la misère du monde sous ses autres aspects; voir détails sur d'autres pages
Puis la comparaison est absurde: elle présuppose qu'on disposerait d'une quantité définie d'argent à dépenser pour des causes humanitaires avec laquelle on serait en situation de choisir, ou bien on sort le monde de la misère matérielle, ou bien on le sort de la souffrance du célibat. Or, on n'est pas face à un tel choix. En effet:
- Actuellement tout le monde pense que les problèmes humanitaires à résoudre consistent uniquement en misère matérielle. Or ils ont beau être des millions à en être convaincus, résultat la misère demeure; par ailleurs je ne néglige nullement ces problèmes puisque je me suis aussi occupé d'en concevoir des solutions infiniment plus efficaces que les solutions actuelles (voir aussi mes quelques réflexions sur le problème spécifique de la misère des pays pauvres), mais tout le monde s'en fout. Il faudrait savoir.
- La résolution d'une part significative du célibat ne coûterait quasiment rien financièrement, sauf le fait de mettre en question les idées reçues, et ne serait donc pas en concurrence avec les objectifs humanitaires classiques;
- Comment peut-on prétendre savoir, d'ailleurs, que la souffrance du célibat est négligeable, alors qu'on ne dispose actuellement d'aucun signal d'alarme pour pouvoir la mesurer ? En effet il s'agit actuellement d'un problème tabou, et le réflexe bien-pensant est de tourner en ridicule la plainte des victimes, prétendant que tout va bien, qu'ils ne tient qu'aux célibataires de se mettre en question pour trouver l'amour, que l'amour doit se donner plus que se réclamer etc. La souffrance du célibat peut pousser au suicide, autrement dit rendre la vie pire que la mort. Plutôt que de sauver les vies à tout prix (en particulier au prix de la destruction de l'environnement pour des millions d'années), ne vaudrait-il pas mieux aider celles qui subsistent à valoir la peine d'être vécues, et ce de préférence par des moyens environnementalement les moins coûteux, à savoir qui ne passent pas par une consommation intensive des ressources naturelles ?

Quelqu'un d'autre a commenté que dans ce texte je ne parle pas d'amour. Certes. Je m'occupe seulement d'un certain type d'obstacle lourd qui s'oppose actuellement à l'amour, et de comment y remédier. Cet obstacle est en particulier le fait que les personnes qui pourraient s'aimer n'ont souvent en pratique pas assez d'occasions raisonnables pour connaître l'existence l'une de l'autre. Les mettre en contact n'est pas un problème humain ou poétique mais pratique.
Cela me rappelle un des thèmes du livre "Le capitalisme: mais c'est la vie !". A savoir que, au début du 20ème siècle, deux modèles de société s'opposent en réponse à la misère des ouvriers. Le modèle soviétique dans lequel on parle de la dignité des travailleurs; et le modèle capitaliste symbolisé par l'entreprise Ford, qui par ses méthodes de travail spécialement efficaces a pu un jour doubler le salaire de ses ouvriers qui était déjà le plus haut du monde; fournissant ainsi la réalité de la dignité des travailleurs.
On ne peut pas courir efficacement après deux lièvres à la fois: le rêve et la réalité de la résolution d'un problème.
Les soviétiques ont si bien parlé de la dignité des travailleurs qu'ils les ont ainsi laissés moisir dans la misère.
On me reproche de ne pas parler d'amour. Certes: mon but n'est pas de vous faire rêver. Mais seulement de fournir à l'amour les moyens réels de s'accomplir. Ces gens-là qui ne regardent qu'au rêve, sont des gens qui refusent de voir plus loin que le bout de leur nez. Ce sont des hypocrites, qui se prennent pour l'amour mais maintiennent le monde privé de celui-ci. Ce sont en définitive des criminels irresponsables.

Une objection parfaitement débile est de lancer que l'amour doit être quelque chose qui se donne et non pas qui se réclame; que qui dit droit doit aussi dire devoir. Réponses:

Solutions

Ce problème de la recherche de l'âme soeur serait à aborder de manière semblable à celui de la recherche d'emplois, comme en voici un comparatif. A savoir, comme des affaires strictement privées mais dont les possibilités de réalisation sont assujetties à la présence de structures de société adéquates, notamment par l'outil internet, qu'une civilisation a la responsabilité de veiller à mettre en place en vue de tenter de répondre autant que possible à tous les besoins. Mais avec une différence fondamentale: plus la société devient riche et prospère, plus les activités pénibles (et donc aussi les préoccupations officielles à leur égard) doivent s'effacer devant celles qui sont plus heureuses. Il faudrait ainsi développer l'étude des méthodes de rencontres amoureuses comme une nouvelle branche des sciences économiques en vue d'améliorer les moyens à disposition des célibataires en recherche.

Comparant la situation à un marché, le premier problème est qu'actuellement les coûts de transaction sont considérables pour certaines personnes au moins: même s'il existe des personnes qui peuvent correspondre, il leur est parfois très difficile de se rencontrer et de se déclarer jusqu'à échanger les adresses pour éventuelle rencontre ultérieure.

Voici les grandes lignes des moyens organisationnels qui m'apparaissent possibles à mettre en oeuvre, déjà suite à une modeste réflexion à ce sujet. Rappelons que ceci s'inscrit dans la vision d'une civilisation très différente de celle actuellement en place, avec particulièrement pour principe la dominance du temps libre dès l'adolescence. Ceci permettrait enfin de laisser à chacun la chance de vivre authentiquement dès le jeune âge sans discrimination de vocation professionnelle (sauf éventuellement quelques cas particuliers de professions qui ne seraient pas le seul débouché nécessaire à une vocation indélébile à certains comme peut l'être celle de la recherche scientifique). Dans ces conditions, les rencontres pourront s'effectuer notamment suivant les deux procédures suivantes:

- Prise de contact par internet suivie d'un déplacement visant à la rencontre entre 2 seules personnes. Pour la prise de contact par internet, voir ici les spécifications de cette partie du logiciel que j'essaie de faire réaliser (rappel : je cherche des programmeurs ! voir le projet). Actuellement, un des obstacles à l'usage d'internet pour les rencontres est le problème de la fiabilité des informations. Face à cela, je rappelle que justement le projet contiendra un ordre politique qui l'assurera. Rappel: la prise de contact virtuelle n'a pas pour but de remplacer les rencontres réelles, mais au contraire de multiplier les opportunités de celles-ci. En effet, l'optimisation des opérations qui est prévue dans les détails techniques, permettra notamment de minimiser le temps passé devant l'ordinateur en proportion des contacts réalisés et de leur qualité. Par conséquent, il ne restera plus qu'à passer du temps à voyager à la rencontre des contacts, dont il aura été déjà établi que chacun des deux considère envisageable la compatibilité au vu des données qui ont pu être formulées, y compris la vue d'une ou plusieurs photos de l'autre et de son site web. Donc, évidemment, l'ordinateur ne garantit pas qu'un contact donné fonctionnera, mais il permet d'éliminer très facilement toutes les paires dont l'impossibilité est évidente à l'un des deux, et ainsi d'utiliser une bien plus grande part de temps à rencontrer effectivement des personnes dont la compatibilité est envisageable (même si une fois faite la rencontre cela s'avère ne pas marcher).

- Pour les cas où Internet seul ne permet pas une présélection suffisamment serrée, mais que les rencontres physiques sont nécessaires pour déterminer les cas de vraies compatibilités qui ne seraient qu'une trop faible proportion des contacts que les données et photos par internet ne permettraient pas d'exclure, voici comment on peut faire.

Dans chaque ville il y aurait régulièrement des rencontres organisées pour célibataires en recherche, en un unique lieu dédié. Chaque rencontre durerait environ la journée (ceci dépendant de la taille de la ville: ce peut aller d'une demie-journée pour un chef-lieu de canton, à plusieurs jours dans une grande ville), et cela pourrait avoir lieu à un rythme pas forcément régulier, du genre une fois par mois. Il n'y aurait pas concurrence entre différentes entreprises face à des clients, mais cela serait organisé par la collectivité au prix coûtant, aussi bas que possible (essentiellement le local, et éventuellement le matériel futuriste ci-dessous). La liste complète de ces rencontres suivant les villes serait consultable sur un site web dédié. Le jour dédié dans le mois serait différent d'une ville sur l'autre, avec des décallages prévus pour permettre à des voyageurs de participer à toutes ces rencontres les unes à la suite des autres en minimisant l'usage des transports. Plus explicitement, cela pourrait s'appeler "La caravane des célibataires" faisant un voyage itinérant dans des bus spéciaux pour organiser des rencontres chaque soir dans des communes différentes avec les célibataires locaux. Tandis que les voyageurs sont donc là pour la journée, les personnes locales seront généralement plus nombreuses au total mais présentes seulement une partie de la journée en moyenne, de façon à laisser une marge de liberté aux opérations, tandis qu'à chaque instant particulier la proportion de personnes locales et de voyageurs serait plus équilibrée.

La rencontre se ferait entre plusieurs centaines de personnes, soit dans un local divisé en de multiples salles correspondant à différentes activités, soit par exemple en plein air, en cas de beau temps. En effet, on ne vient généralement pas à la rencontre de célibataires uniquement pour rencontrer les autres célibataires intéressés par une certaine activité précise, mais pour rencontrer le plus de célibataires possibles présents dans la ville ou la région ayant un quelconque intérêt d'activité commune avec soi, quelle qu'elle soit. Ceci est ni plus ni moins une affaire de tolérance: le droit de rencontrer d'autres célibataires ne doit pas être un terrain de discrimination sociale par goût et par activités. Où donc trouvera-t-on un tel local, demanderez-vous ? C'est simple : on pourra par exemple employer à cette fin des bâtiments de lycées devenus vacants suite aux réformes libératoires en matière éducative expliquées par ailleurs (bâtiments pouvant aussi, les autres jours, être employés à l'usage de diverses activités non dédiées aux célibataires).
Principales catégories d'activité qui me viennent à l'esprit, chacune d'elles étant elle-même divisable en sous-catégories:
- Danse (différentes salles étant prévues pour différents styles de musique)
- Bavardage
- Jeux

Mais ce n'est pas tout. Déjà, les modalités ci-dessus seraient applicables telles quelles et ce serait sympa. Mais dans un certain avenir on pourrait encore mieux faire en accompagnant ces rencontres d'une assistance technologique.
Projetons-nous dans le futur, et imaginons ce que la technologie permettra (et dont nous disposons déjà presque).
Chaque participant serait muni d'un appareil capable de mesurer sa position (avec moins d'un demi-mètre d'imprécision) ainsi que son orientation; son écran permettra d'afficher la photo de la prochaîne personne à (re)-voir, suivant quelle activité et autres éventuels détails, et aussi, de combien de temps environ on dispose pour assurer la cohérence des opérations vis-à-vis des contraintes d'ensemble. Une flèche indiquera la direction à suivre pour cela et la distance à parcourir (tenant compte de l'itinéraire dû à la structure du bâtiment). A chaque entrevue, les appareils seront mis en vis-à-vis pour prendre note de l'entrevue (et éviter tout malentendu).
Vis-à-vis de chaque autre personne présente (dont la photo s'affiche), on indique éventuellement à l'avance puis de toute manière aussitôt après chaque entrevue: si on veut la (re-)rencontrer:
1) pas du tout
2) à la limite / suivant notre exigeance d'activité
3) oui éventuellement
4) oui absolument et on est prêt à se plier aux exigeances de l'autre.

Avant le rassemblement, chacun pourra enregistrer ses préférences générales: classement des activités disponibles dans l'ordre de préférence; ce qu'on préfère faire d'abord ou qu'on est prêt à concéder respectivement avec des personnes dans les cas 2),3),4) ainsi que vis-à-vis d'une nouvelle personne qu'on ne connaît pas encore. Egalement, les préférences d'activités sont modifiables séparément vis-à-vis de chaque autre personne. Ceci peut inclure par exemple des détails sur la manière de danser, et on peut encore imaginer d'autres sortes d'informations.

Ensuite, il faudrait bien sûr aussi prévoir l'hébergement des voyageurs. Certains pourraient dormir dans le local de rencontres lui-même; d'autres pourraient être hébergés chez les célibataires locaux. Pour cela, l'attribution aux voyageurs des places d'hébergement disponibles pourrait utiliser une procédure comme étudiée ici ou une de ses variantes adaptée à la situation.
Bien sûr, après cette journée de rencontre collective, chacun disposera du contact électronique des personnes qui acceptent une rencontre ultérieure individuelle avec soi.
Une fois ainsi le marché fluidifié, ses possibles déséquilibres pourront se manifester plus clairement. Ainsi il y aura des personnes très prisées, et d'autres ne pouvant espérer les rencontrer que de courts moments au plus. Comme dans tout marché, on pourra alors introduire un prix payé de l'un à l'autre pour chaque entrevue (suivant la durée et la nature de l'activité). Ceci permettra notamment aux personnes les plus prisées de se décharger de ses autres obligations de travail et de pouvoir ainsi passer plus de temps à des rencontres.

Toutes les données informatiques de ces évènements, ainsi que des remarques des participants pourront être utilisées à des fins de recherches sous engagement de confidentialité de la part de chercheurs afin d'améliorer l'ensemble du système: calendrier des rencontres, activités proposées, liste d'options, étude de l'opportunité d'envisager une différentiation entre les types de rencontres : séparation suivant les caractères pour éviter les incivilités ou pour d'autres raisons; entre itinéraires de voyage lents et itinéraires de voyages rapides. Et aussi, pour publier des ouvrages pour conseiller les gens dans leur recherche de partenaires.
Les personnes les plus demandées, après avoir déjà pu tirer revenus de leurs rencontres, pourront par la suite également se faire payer pour faire don de leurs gamètes afin de contribuer à une meilleure satisfaction amoureuse des générations futures.

Et, une fois que ces approches collectives aient été d'abord mises en oeuvre pour dégrossir le problème, si encore quelqu'un(e) malgré de grandes qualités se trouve, contre sa volonté, souffrir ne serait-ce que plus d'un an d'un douloureux célibat mettant en danger l'équilibre et la réussite de sa vie et de ses oeuvres, ce n'est pas chez le psychiatre qu'il faut l'envoyer pour discuter et tenter de résoudre son problème, mais sur un plateau de télévision (offrant bien sur aux téléspectateurs ou téléspectatrices intéressé(e)s le moyen de lui envoyer leur profil pour contact).



Textes de ce site en rapport avec le problème du célibat:
- Comment convertir une population: le problème des rencontes amoureuses comme instrument de manipulation sociale
- L'argent et l'amour : ressemblances et différences
- La croissance économique fait-elle le bonheur
- Perversités philosophiques
- Dénonciation de la psychiatrie
- Exposé de mes convictions, notamment sur le sens de la vie
- "Répandre la vertu dans le coeur des ordinateurs"
- Des extraits de ma critique du christianisme : Les promesses indubitables de Dieu - faire la volonté de Dieu depuis "Autres projets possibles" jusqu'à "du péché de ceux qui ne pensent pas comme eux".
- Apports possibles de technologies du futur
- Liberté, hasard et destin
- Ma réponse à un article Agoravox

- Critique d'un texte chrétien sur le célibat
Mon nouveau site en anglais, qui reprend restructure et complète la plus grande part du contenu ci-dessus : Singles Union
Lien externe:
Câlins Gratuits - le forum
(bien que le but soit différent)

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