Petite liste des partis et candidats, mes critiques et commentaires


Note: cette page est une ébauche, incomplète (et restera probablement incomplète). Si je n'écris pas de commentaires ou de critiques sur quelqu'un, ça ne veut évidemment pas dire qu'il n'y a rien à en dire ou qu'il n'est pas critiquable. En effet je ne suis pas au courant de beaucoup de choses alors si vous auriez des informations complémentaires intéressantes, n'hésitez pas à me contacter.

Critique de la gauche

J'ai toujours considéré l'expression "intellectuel de gauche" comme un oxymore.
Qui a l'intelligence de comprendre l'économie, ne peut pas être de gauche.
La gauche revendique les valeurs morales, mais c'est quoi les valeurs morales ?
C'est être poussé par les bons sentiments et le désir de se donner bonne conscience, à effectuer des actes qui peuvent éventuellement avoir des effets diamétralement opposés aux objectifs officiellement recherchés, on s'en fout du moment qu'on ne le comprend pas. C'est faire les actes qui ont pour effet de se donner bonne conscience, et refuser de comprendre le fait que ces actes sont en réalité nuisibles. Et c'est regarder toute preuve du fait que les conséquences de ces actes bien intentionnés sont nuisibles, comme des injures criminelles et inadmissibles contre les bonnes intentions, afin de condamner ces preuves comme sacrilèges et de garder ses illusions qu'on est en train de bien faire, alors qu'en réalité on est en train de faire le mal.
C'est faire le mal en prétendant faire le bien.
Ainsi la politique de gauche qui prétend défendre les emplois et les salaires, est en fait une des causes directes du chômage et des bas salaires.
Vous ne voyez pas comment ? Eh bien:

- D'une part, par sa politique de raréfication des capitaux qui accroît la part de revenus du capital aux dépens du revenu du travail. Je ne connais pas de personnalité de gauche qui ait proné une maîtrise des dépenses publiques, au contraire tous s'évertuaient fermement à condamner toute idée de réduction des dépenses et gaspillages, ainsi que toute idée de passage à une retraite par capitalisation, comme de l'"austérité", un truc de droite intolérable.

- D'autre part, par toutes les contraintes administratives et fiscales contre la création d'entreprises et contre la création d'emplois. En effet, plus on force les entreprises à donner des avantages aux gens qu'elles embauchent, et plus on les assaille de bureaucratie, moins bien elles peuvent fonctionner, moins elles ont intérêt à se créer et à embaucher, donc moins elles le font.

- Par le collège unique, par le dirigisme et l'uniformisation totalitaire du système scolaire, suivant des conceptions parfois déconnectées des réalités et de ce qui serait utile à faire.
Tous les élèves sont différents, donc il est absurde de prétendre faire une politique éducative qui s'appliquera à tous. C'est l'uniformité du système qui fait des inadaptés, qu'ils soient surdoués ou en échec. Vouloir la même instruction pour tous alors que tous ne peuvent pas s'instruire de la même manière, oblige à "instruire" tous par des moyens qui peuvent "marcher" auprès du plus grand nombre, c'est-à-dire n'instruire personne et réduire les plus doués à l'esclavage d'une perte de temps laborieuse au prétexte que les moins doués ne peuvent pas aller plus vite. L'égalitarisme ne peut consister qu'à couper les têtes qui dépassent.
Cette prétention de lutte contre les inégalités n'est pas une lutte réelle, mais une lutte pour maintenir une chape de plomb égalitariste au nivellement par le bas, contre la reconnaissance de la réalité de l'inégalité des capacités des uns et des autres, une lutte en forme de méthode coué. Dans un monde libéral, les gens seraient simplement différents, il ne serait pas question de moule par rapport auquel les élèves pourraient être considérés comme inadaptés. Certes tous n'auraient pas les mêmes chances de trouver des bons emplois, mais chacun aurait les chances de trouver les meilleurs emplois qu'il peut suivant son cas particulier, sans que la comparaison avec d'autres n'ait de raison rationnelle de regarder cette inévitable acceptation de la réalité, comme défavorisant en particulier qui que ce soit; chances qu'ils n'ont pas actuellement.
Le système scolaire forme à passer des diplômes. Objectif fictif et bureaucratique déconnecté des besoins de formation en vue d'un emploi.
Tout ça, au nom de l'harmonisation et de la reconnaissance.
C'est le contraire: sans bureaucratie étatique, il n'y aurait pas de problème de non-validité des diplômes du moment que ces diplômes valent quelque chose en réalité. Bien sûr il y aurait des diplômes qui ne vaudraient pas grand-chose, mais ce ne serait sûrement pas pire que les diplômes officiels actuels qui valent rarement quoi que ce soit. Au moins il pourrait commencer à exister des diplômes qui vaudraient quelque chose, et ce serait un grand pas en avant.

- Son refus des délocalisations n'est que l'expression d'une peur du changement.
Si des entreprises se délocalisent, c'est parce que des travailleurs d'autres pays ont besoin d'emplois. Ne pas délocaliser, c'est freiner le développement des autres pays. Aussi, la delocalisation est un moyen de faire baisser les prix ici, donc de valoriser en pouvoir d'achat les emplois locaux. Ca ne détruit pas des emplois ici, mais ça modifie la répartition des besoins entre les différentes catégories d'emplois. Pour éviter la perte d'emplois ici, la condition est d'arriver à se recycler vers d'autres metiers non sujets a delocalisation. Certes les prix ici ne baissent pas forcément, et les emplois là-bas ne montent pas forcément beaucoup, mais c'est parce que les délocalisations ne sont pas assez importantes et qu'il faut donc les poursuivre pour réduire le profit de chacune, faire augmenter les salaires là-bas et les prix ici. Si les grands magasins font du gros profit, tous n'en font pas autant, il faut promouvoir les discounts et autres circuits de distributions parallèles qui permettraient de faire vraiment baisser les prix ici.

- Le soutien traditionnel systématique de la gauche aux empêcheurs de travailler qui prennent le pays en ôtage pour défendre et renforcer leurs privilèges, aux fonctionnaires glandeurs, grèvistes de la SNCF (qui pour beaucoup, certes pas forcément tous, en foutent pas lourd, gaspillent plein d'argent et bénéficient de statuts de rêve), et plus généralement leur parti-pris pour les statuts de salariés dépendants en guerre contre ceux qui les emploient et dont ils tirent subsistance (employeurs, contribuables), alors que les pauvres artisans indépendants, qui devraient être pris comme modèle de travail libre, restent les oubliés de tous les "acquis sociaux" et assommés d'un système fiscal totalitaire...

- En général, être plus à gauche consiste à gueuler plus fort en réfléchissant moins, à exiger le beurre et l'argent du beurre, à promettre la lune et à l'exiger le couteau sous la gorge d'on ne sait qui, à défendre l'intérêt de l'un et l'intérêt de l'autre sans aucune vision cohérente de l'intérêt général et des moyens de le satisfaire, à assomer le monde d'une bureaucratie totalitaire et liberticide, à ne rien comprendre à l'économie, à exiger des parts d'un gateau par des moyens qui détruisent ce gateau, ceci ne pouvant aboutir qu'à ruiner les riches et la classe moyenne ainsi que les pauvres artisans, sans pour autant enrichir ceux qu'elle veut défendre comme pauvres, sauf bien sûr quelques privilégiés de fonctionnaires de la SNCF et autres parasites qui n'étaient pas parmi les moins bien lotis. Et bien sûr, à accuser le reste du monde des désastres qui en résultent.

- Les gens de gauche sont les adorateurs de la formule magique, en guise de remède universel, qui consiste à "être contre". C'est bien gentil d'"être contre", mais  contre quoi ? Ils ne savent même pas. Ils sont contre tout. Dès qu'il y a un problème, ils n'essaient même pas de comprendre, leur réflexe systématique consiste à tout casser. Dès qu'il y a du foutoir, ils accusent le foutoir en frappant un grand coup dedans, en rendant le foutoir responsable de ne pas être ordonné, et en imaginant qu'en frappant dedans à tort et à travers ça l'aidera à être moins un foutoir. Ils accusent le système d'être malade, et croient qu'en le tabassant ça doit l'aider à être moins malade. Mais surtout, si après avoir frappé le système celui-ci reste mal en point, c'est jamais de leur faute, mais toujours celle du système qu'il faut alors frapper encore et encore jusqu'à ce qu'il cède... et qu'il n'y ait plus rien... que l'Union Soviétique s'instaure à la place et continue à faire la chasse aux ennemis du peuple... et puis après, c'est toujours pas de leur faute, c'était pas ça qu'ils voulaient mettre en place...

Parmi les candidats de gauche se trouvent, outre les representants des partis traditionnels de gauche, Angelo Piccolo, Yves Aubry...

Ségolène Royal

Un lien interessant:
Une plainte pour harcèlement moral contre Ségolène Royal - Quand Ségolène Royal accumule les dérapages
lu ici: "Sur "désir d'avenir", les discussions concernant le pacte disparaissent régulièrement, pourtant de nombreuses personnes interpellaient S.Royal à ce sujet et sur sa non signature...  décevant"
Elle prétend signer le Pacte écologique mais refuse l'instauration de la taxe Carbone qui en est pourtant un point capital.
Voir le site d'un militant socialiste désabusé par l'expérience dans son parti.
Dette publique : que fait le Parti socialiste ?

La droite

Bon, on sait très bien que toute la classe politique et le gouvernement sont pourris, il y a tant de scandales étouffés et de choses qui ne marchent pas. Le gouvernement agit parfois de façon barbare indigne d'un pays civilisé, par exemple avec Loïc Le Ribault, l'affaire Nathalie Gettliffe, les ours dans les Pyrénées. De plus, nombre de solutions écologiques demeurent interdites dans notre pays. Donc, exit l'UMP.

Critique de Nicolas Sarkozy

Suivre le lien.

La droite souverainiste

Comme je disais, je ne suis pas souverainiste mais libéral. Je désapprouve donc l'attitude protectionniste qui se trouve notamment chez le MPF, qui prétend vouloir aider les pays pauvres à se développer chez eux afin de limiter l'immigration mais par son protectionnisme gêne en pratique leur développement. Aussi, je considère le refus qu'ils ont eu du passage à l'euro dans le passé comme un combat d'arrière-garde: les problèmes de changes monétaires internationaux c'était l'absurdité et la galère ! Ne serait-ce que du fait de l'état dangereux des comptes publics de la France, j'aurai plus confiance en la stabilité d'une monnaie européenne que d'une monnaie française.
Problème délicat, les drogues: Alternative Libérale propose de les légaliser parce que, sans bien sûr approuver l'usage des drogues, il se trouve que leur caractère illégal pose plus de problèmes qu'il n'en résoud, par le fait qu'il enrichit les bandes mafieuses notamment. Ainsi, la droite qui veut réprimer le trafic de drogue fait fausse route à ce sujet. Aussi, son opposition à l'homosexualité, à l'homoparentalité (voir résumé d'article "Donor insemination: child development and family functioning in lesbian mother families") et aux rave-party est ridicule, une entrave aux libertés fondamentales, et son attachement aux valeurs chrétiennes n'est pas le mien.
Aussi, dans le programme du MPF "Instaurer un service civique obligatoire" ça ne va pas dans le sens des libertés.

Les Verts

Leur première tare à mon sens est d'être de gauche. Aussi, là encore, voir le lien concernant le RIP.
Voir aussi : un écologiste critique les Verts

Propos trouvé sur un forum: "Les verts ont abandonné l'écologie sur l'autel des compromissions avec le PS. Ils ont fait perdre beaucoup de temps au pays, si bien que nous sommes quasiment les plus mauvais élèves d'Europe en matière d'environnement.
Par sectarisme. Par gauchisme.(...)"
Aussi, ils ont tort de s'opposer au nucléaire, qui est pourtant le seul moyen raisonnable dont on dispose actuellement pour éviter le pire, à savoir la multiplicité des centrales thermiques sources de CO2 accélérant la catastrophe climatique.
Voir sur le site de Jean-Marc Jancovici: "A propos de quelques objections fréquentes sur le nucléaire civil" - "En voulant l'abandon du nucléaire, l'Allemagne se trompe d'époque" - "Lettre ouverte aux journalistes qui vont évoquer Tchernobyl"
"je tiens à votre disposition le programme des Verts aux présidentielles de 2002, où il était explicitement indiqué que le nucléaire devait être remplacé par du gaz, qui comme chacun sait est inépuisable (les réserves ultimes restantes de gaz sont du même ordre que celles de pétrole), qui comme chacun sait est abondamment présent en France (nous importons 97% de notre gaz, et bien sûr M. Poutine s'est engagé à ne jamais nous réserver de surprise), qui comme chacun sait ne fait pas de CO2 (le gaz naturel engendre 20% des émissions mondiales de CO2), tout en expliquant que l'on va diminuer les émissions de gaz à effet de serre en France (toutes choses égales par ailleurs, remplacer le nucléaire par du gaz augmente les émissions françaises de 25%)."

Critique de tous les partis écologistes (Verts, Cap21, GE, MEI)

Leur principale tare est de ne pas être de vrais écologistes mais seulement des pseudo-écologistes sectaires et démagos destructeurs de l'environnement, puisqu'ils sont tous favorables à la destruction de la biodiversité des Pyrénées par des méthodes totalitaires (et encore ruineuses pour le contribuable, par-dessus le marché).
En effet, si on peut excuser les sympathisans écologistes de base d'être à côté de la plaque sur ce dossier, par contre de la part d'un vrai parti organisé ce n'est pas excusable. Enfin, ce n'est peut-être pas si grave: à part les Verts qui font passer l'idéologie de gauche (voir ci-dessus) avant les préoccupations environnementales, il me semble qu'en dehors de cela les 3 partis restants (Cap21, GE, MEI) se défendent assez bien dans l'ensemble. Aussi, reconnaissons tout de même le mérite de Nicolas Hulot de tenter de recentrer enfin le discours écologiste sur un point essentiel, à savoir la lutte contre le changement climatique.

Alors, que puis-je y trouver encore à redire ? Eh bien, notamment (sans vouloir énumérer toutes les différences évidentes entre mon programme politique et le leur) je ne suis pas d'accord avec la position d'Antoine Waechter qui préconise l'instauration d'un service civil obligatoire (voir argumentaire)

Romdane FERDJANI

"Proposer une loi instituant le port d'un uniforme à l'école pour tous"
"Rétablissement d’un service national par une vraie période de préparation à la défense"

Jamais de la vie.

Armand GALEA (Pour l'honneur de la France)

Le site web de son parti est ridiculement succinct.

Attention handicap (Éric Taffoureau-Millet), Esperanto-liberté

Non franchement, zavez rien trouvé de mieux face aux graves problèmes des catastrophes environnementales, de l'économie, du budget de l'Etat, du déficit démocratique, des travers des systèmes éducatifs et judiciaires et j'en passe, que de centrer votre programme sur d'aussi futiles broutilles ?

Angelo Piccolo

Site brouillon, programme pas sérieux : vider les caisses de l'Etat en esperant qu'elles se rempliront d'elles-mêmes en conséquence. Idéologie keynésienne, stupide.

Alternative Libérale

Beaucoup de leurs idées me semblent bonnes, j'ai tente de les rejoindre mais je les ai rapidement quittés, voici pourquoi.

Jean Marc Governatori (La France en action)

J'ai plusieurs désaccords fondamentaux avec eux:

- Les ours
- Le libéralisme: j'estime que le libéralisme (avec quelques points "inhabituels" comme la remise en question des brevets et droits d'auteur...) est la solution aux problèmes de société (à compléter notammant par les taxes vertes pour englober la gestion de nombre de problèmes écologiques), et seules quelques questions écologiques restantes seront à gérer par l'Etat; ils disent "L'économie libérale a échoué" ce qui est ne rien comprendre à l'économie.
- Ils disent "Notre société est trop rationaliste". Je trouve au contraire qu'elle croule de bêtise et d'irrationalité, et que c'est à cause de cela qu'il y a tant d'injustice, de souffrances et même aussi de dégradations de l'environnement. A moins, bien sur, qu'on s'entende sur le fait que le rationalisme mis en avant habituellement par la sociéte, en particulier par le système scolaire, n'est qu'un faux-semblant paravent de sa stupidité. Tenez, lisez ceci pour voir si la domination de la pensée rationnelle et scientifique sur la direction du monde serait une démiurgie responsable de sa folie destructrice de l'environnement.
Ils disent: "Ouvrir davantage (la société) au sentiment, à l’altruisme et au respect". C'est bien gentil mais ça ne relève pas du pouvoir de l'Etat et n'a donc rien à faire dans un programme politique.
"La finalité de l’action politique n’est pas la croissance économique, c’est le bien-être de chaque être vivant.". Pour moi, la croissance économique est justement la condition du bien-être de chaque être vivant, à condition bien sûr que cette croissance économique soit calculée correctement, à savoir en incluant tous les dégats à l'environnement dans les coûts des entreprises au moyen des taxes vertes, et aussi... voir ma remarque à ce sujet et deuxième remarque. Par définition, la croissance c'est le fait de permettre aux gens d'accéder au meme confort en travaillant moins, toutes choses étant égales par ailleurs (i.e. dans la mesure où cela ne nuit pas au reste de la société et à l'écosystème). Refuser la croissance, c'est vouloir obliger les gens à toujours travailler dur pour un résultat donné alors qu'aucune nécessité n'obligeait à cela. C'est donc une volonte de faire ch... purement sadique.

De façon générale, ils affichent quantité d'objectifs très honorables mais pour beaucoup de ces objectifs, il manque l'explication de ce que peut faire l'Etat concrètement en ce sens, et pourquoi cela servira efficacement l'objectif annoncé. Invoquer le Savoir Etre c'est bien gentil, mais qu'est-ce ? Comment le produire ? Et en quoi cela résoudra-t-il les problèmes de la société ? C'est nouveau, ça vient de sortir. Comment leurs actions qu'ils ne prennent même pas la peine de préciser, seraient-elles EFFICACES à l'accomplissement des objectifs poursuivis, si la notion même d'efficacité, plus ou moins synonyme de croissance économique, est bannie de leurs valeurs positives ? Ils n'ont même pas évoqué la taxe carbone qui est pourtant une composante essentielle des moyens nécessaires (pas de résultat google sur "taxe carbone" site:http://www.lafranceenaction.com). Ont-ils au moins lu le pacte écologique avant de le signer ? L'ont-ils compris ? Ont-ils au moins compris qu'il y avait quelque chose à y comprendre au-delà de la question de savoir s'ils aiment ou non les petits oiseaux ? Comment concilient-ils le fait de signer le fruit du travail d'une équipe scientifique (le Pacte écologique de Nicolas Hulot) et en même temps de dénigrer la démarche scientifique ?
Pour un argumentaire philosophique plus détaillé sur ces sujets, voir mon texte de philosophie morale.

"Soutenir activement le million de petites associations de notre pays car elles constituent une voie d’accès au bien-être durable"

Les associations c'est très bien, mais comment les "soutenir activement" si ce n'est en distribuant des subventions alors que les caisses de l'Etat sont vides de sorte que toute dépense supplémentaire ne fait que précipiter le chaos de sa faillite qui approche, et en assommant pour cela lesdites associations de formalités administratives pour obtenir ces subventions, ceci n'ouvrant pas moins la voie à tous les arbitraires politiques et à la multiplication d'activités associatives factices montées pour plaire à l'Etat et obtenir ces subventions sans égard à ce que les gens seraient réellement prêts à soutenir par leurs cotisations ?

"Service civique de six mois pour les 16-25 ans à une période qu’ils choisissent"
Pas d'accord.

"Rétablir et entendre, localement et nationalement, des Conseils des Anciens"

Une bureaucratie totalitaire de plus, ou bien ? Si on veut vraiment faire un truc utile en ce sens, j'ai exposé la solution.

"Enseigner les valeurs humanistes universelles" - "Apprendre la responsabilité collective"

Je ne vois pas ce qu'il y a à apprendre. Si on commençait par en finir avec cet esclavage que constitue l'obligation faite aux élèves sages de venir en classe servir de cibles et d'amuse-gueule aux élèves pertubateurs, ce serait déjà un grand pas. Pour cela, pas besoin d'enseigner quoi que ce soit, il suffit de cesser nous-même cette pratique barbare de la part de l'administration, qu'est l'obligation de présence en classe entre élèves qui ne peuvent pas cohabiter pacifiquement. Et, effectivement, cesser de soumettre tout le monde à l'obligation active d'égoïsme et de jalousie issue de la contradiction entre d'une part amener tous les élèves dans la même classe, d'autre part les y noter et leur interdire de copier les uns sur les autres. En effet à part ça, la pratique du calme et du respect est une tendance innée ou elle n'est pas. Il est vain de vouloir l'administrer comme une construction sociale. Quoi qu'on dise, quoi qu'on fasse, imposer la cohabitation des calmes et des perturbateurs, c'est gâcher la vie des calmes et leur imposer l'apprentissage de la voyoucratie, sans même calmer les perturbateurs. La responsabilité collective et le respect d'autrui commence par ne pas imposer aux jeunes des relations sociales forcées gâchant irresponsablement leur vie.

"Promouvoir le sport et les classes vertes"

Et les gentils élèves calmes et pas sportifs qui ont horreur du sport qu'ils trouvent violent, dont j'étais, vous ne pouvez pas leur foutre la paix ?

Dois-je vraiment détailler la somme d'âneries que je trouve dans le paragraphe suivant ?

"L’obsession croissantielle crée des problèmes graves à différents niveaux : écologie, économie, emploi, santé publique, pays en développement.
Elle favorise les situations monopolistiques, le gaspillage, la surproduction, l’oppression économique des plus faibles.
Les faits le prouvent : tous les pays qui jouent la carte de la croissance voient le chômage s’installer, les déficits s’accroître et les écosystèmes se détériorer"

Bon je rappelle ce lien, si ça ne vous suffit pas, étudiez par exemple mes autres textes, éventuellement j'essaierai de détailler mes critiques mais ça m'énerve, j'aurais l'impression de faire un cours de primaire...

"Stopper l’expérimentation animale, l’animal n’est pas un modèle biologique fiable pour l’être humain"

Depuis quand est-ce aux politiques de dire aux scientifiques si quelque chose est un modèle fiable ou non ? Vaudrait-il mieux vaut faire directement les expériences sur les humains peut-être (les grands criminels par exemple) ?

"Éduquer la Jeunesse avec des programmes communs"

La standardisation de l'homme à formater dans un même moule, quelle horreur ! Bon, si encore ça laisse beaucoup de temps libre pour permettre à ceux qui le souhaitent de s'instruire en dehors de l'école à l'aide d'internet, par exemple en maths et physique, alors là d'accord. Encore faudra-t-il reconnaître ensuite la validité de cette instruction parallèle et ne pas forcer ensuite les étudiants futurs scientifiques à sacrifier à temps plein de nombreuses années à suivre un programme démarrant après le bac par des cours de Mathernelle Supérieure, comme condition pour avoir le droit de vivre de leur science.

Dans leur document "La bombe écologique" ils tapent sur le nucléaire et disent qu'il faut en sortir mais ne proposent rien à mettre à la place (voir les remarques plus haut sur le nucléaire). Il n'appartient pas aux politiques de décider l'arrêt du nucléaire, mais seulement de créer les conditions économiques favorisant les économies d'énergie (par la taxe carbone....) et le développement d'énergies alternatives dans la mesure du possible.

Dans leur plaquette éducation "Transmettre des disciplines artistiques est essentiel pour rendre éveil, équilibre et joie" : pour ceux que ça intéresse pourquoi pas, mais:
1) Il est essentiel d'étudier la question de savoir si ça ne risque pas de les mettre pas dans des voies de garage au niveau professionnel, ce qui serait tout sauf une manière de leur rendre espoir comme il est souhaité par ailleurs;
2) Chacun est différent. Il y a des élèves qui ne peuvent s'épanouir que dans les sciences. Il serait une fatale erreur que de les négliger en leur imposant des disciplines artistiques contre leur gré, car c'est d'eux que dépendent la prospérité future de la nation, son dynamisme économique, ses emplois.

Par rapport à ces deux questions, ma réponse sur la politique à mener est la même: ABANDONNER LE PRINCIPE MEME DE L'EDUCATION NATIONALE OBLIGATOIRE et donc cesser de se hasarder à répandre quelque thèse que ce soit sur le type d'éducation à mener au-delà d'un certain socle de base, seule éducation nationale qui serait maintenue à un niveau modeste, à savoir le niveau de l'éducation à strictement parler (lire, écrire, calculer en primaire, quelques autres trucs ensuite...), pour permettre à chacun qui le souhaite de s'instruire à son rythme à partir d'internet, sur toutes les matières qu'il voudra, en se renseignant librement sur les possibilités d'emploi à partir de tels ou tels apprentissages, délivré en cela de toute dictature irresponsable d'une quelconque administration. S'abstenir de gouverner la plus grosse part de leur vie mais au contraire laisser une large part de temps libre, c'est bien le meilleur moyen justement à mon sens de "cesser de les uniformiser, de les conditionner, de les soumettre", sans que cet objectif ait besoin d'être lui-même encore une fois "administré".

Il est affirmé que nombre de solutions sont exposées dans le livre du président du mouvement. C'est une super campagne marketing pour faire acheter ce livre, mais je ne trouve pas ça très honnête comme méthode. Qu'est-ce qui prouve que ça vaut la valeur annoncée ? Si au moins une part substantielle de son contenu se trouvait librement disponible en ligne on pourrait un peu juger de la pertinence de ces solutions. Pour ce qui est des idées disponibles en ligne sur le site du parti, comme je viens donc de détailler, je trouve ça très médiocre.

Enfin, lu dans les commentaires d'un article Agoravox : "Governatori a pompé le plus gros du programme de Cap21 et l’a adapté à sa sauce... en plus indigeste. Le peu de programme personnel de la France en Action est tellement vague et consensuel que c’en est génant".

Jacques Cheminade

D'après l'article sur son parti, c'est un étatiste, qui plus est un étatiste mondial. Keynesien, il prone une politique de grands travaux par l'usage de la planche à billet et/ou un nouveau déficit d'une structure public, comme si les Etats n'etaient pas déjà assez ruinés comme cela. Beurk.
De plus voir ici: il est le représentant d'une secte !

Nicolas Miguet

Assez liberal dans sa presentation, mais la page a son sujet fait mention de "faillites douteuses". D'un point de vue liberal, ce genre de manoeuvre n'est pas du tout une marque d'honnetete... un vrai liberal se doit d'etre irreprochable au niveau de ses responsabilites financieres, a savoir, ne pas faire faillite.

Soheib Bencheikh

Même modéré et officiellement farouche défenseur des mécréants, on n'a pas besoin d'un théologien musulman à la tête de l'Etat. De plus il n'a apparemment pas grand-chose à dire sur le reste. Bien léger...

Alain Mourguy

BOF BOF !

Nicolas Dupont-Aignan

Quelques bonnes idées, mais dans ce que j'ai lu pour l'instant je n'ai pas trouvé de signification effective à son grand titre "Français, Reprenez le pouvoir", à part quelque volonté d'ingérence dirigiste dans les entreprises pour leur imposer une forme de participation (euh, je n'ai pas regardé très en détails). En général ses orientations sont souvent plutôt dirigistes et pour le maintien en force des institutions, il s'affiche moins libéral que Nicolas Sarkozy, ce qui me semble contraire à la défense des libertés individuelles.


http://www.debout-la-republique.fr/TRAindexdefilivret.htm
"les sociétés pétrolières comme Total ou tout autre producteur d’énergies pourraient prodiguer à leurs clients des gestes de la vie quotidienne de nature à réduire les consommations."
On ne peut pas demander à des entreprises de travailler contre leurs intérêts. Les conseils pour la réduction d'énergie doivent être prodigués par des organismes indépendants des fournisseurs de cette énergie.


Rachid Nekkaz

Bien gentil, mais en guise de programme il ne fait que pipoter aleatoirement des idees farfelues, qui n'ont généralement aucune chance d'accomplir les buts qui les motivent.... voir en détails ma critique de Rachid Nekkaz

Il n'a en fait pas beaucoup d'idées. Je trouve assez futile son projet de loi pour l'inscription automatique des citoyens sur les listes électorales. Pourquoi se battre pour donner une carte d'électeur à des gens qui n'en veulent pas ?

Jean-Philippe Allenbach (parti fédéraliste)

Pas mal, mais la régionalisation sur laquelle il insiste ne me semble pas devoir être une priorité.

François Bayrou

Voici quelques sujets de désaccord:

Position de F. Bayrou
ma position (= celle d'Alternative Libérale)
Service national ? Service civil obligatoire de 6 mois
Pas de service obligatoire
(mais possibilité d'emplois de droit privé au service de l'Etat)
Carte scolaire
maintien
abrogation
syndicalisme
statut quo
fin du monopole de représentation des 4 confédérations
sécurité sociale
maintien
ouverture à la concurrence

A part ça, il y a peut-être un manque de précisions dans son projet...

En passant, je trouve cette critique : "Son analyse, développée lors de la dernière Université d’été, est fort pertinente : son diagnostic est excellent, mais se révèle plus que tardif. Les maux qu’ils pointent ne sont pas récents et il aurait été judicieux de les dénoncer et de s’y atteler plus tôt, notamment en ce qui concerne l’Éducation Nationale dont il fût ministre : qui s’en souvient et qui le lui rappelle ? Faire ce constat après tant d’années relève soit d’une grande naïveté soit d’une erreur d’orientation professionnelle !"

Commentaires sur la Réponse de François Bayrou aux objectifs et propositions du Pacte écologique, du 13 décembre 2007

Je n'en ai lu que le début, voici quelques remarques

- sur "Imposer l'éco-conception au stade de la fabrication": c'est certes un objectif, mais pour le réaliser il faut une méthode. Comment l'administration peut-elle définir ce qu'est une éco-conception, et ce qui n'en est pas ? L'éco-conception n'est pas un critère du type tout ou rien (si c'est bon c'est permis, sinon c'est interdit), car la différence entre les 2 sera plus ou moins arbitraire entre les mains de bureaucrates, au risque de la corruption. Nicolas Hulot avait proposé pour cela une bonne méthode pour parvenir à cet objectif de manière souple et parfaitement ciblée: la pratique de la location à la place de la vente. A quoi j'ai répondu en donnant une méthode politique permettant de mener à ce régime de la location.
- "Promouvoir activement l'investissement socialement responsable (fonds de développement durable)...": voir ma réfutation de la pertinence de cette méthode, qui de plus s'adresse à l'objectif d'être "socialement responsable", donc c'est hors sujet dans le chapitre des réponses au Pacte écologique, aux objectifs supposément écologiques comme son nom l'indique.
- "Encourager la consommation à plus value sociale et environnementale (commerce équitable, bio…) en clarifiant notamment les labels,..." : j'ai objecté ici contre la méthode des labels de qualité, et précisé la distinction essentielle entre qualité intrinsèque et extrinsèque, pour éviter tout contresens sur mon propos.
- "Favoriser les produits « durables » ou réutilisables au profit des « jetables »" : ceci n'explique ni les critères de sélection ni la méthode d'action. Y a-t-il ailleurs un exposé plus développé qui le précise ?
- "Réaliser un inventaire mondial des matières non renouvelables..." : ah oui l'inventaire j'avais oublié, je viens donc de l'ajouter à ma réponse, mais à part ça j'ai exposé ici ma critique de la méthode des quotas, à laquelle je préfère la taxe.

Sur l'énergie : propositions très floues: il ne précise pas l'évolution du prix de l'énergie électrique, ni le statut d'EDF, ni de ses profits; il ne précise pas suffisamment la distinction entre le rôle des pouvoirs publics, et celui des acteurs privés et les moyens de les inciter...

(Rappel : voir mes propres réponses au Pacte écologique)
Je continuerai plus tard l'analyse du texte...

Un témoignage ici :
"Dans son propre département des Pyrénées-Atlantiques, ses plus fidèles serviteurs Mr Lasserre (président du conseil général UDF) et Aguerre sont les promoteurs d'un nouveau projet routier Salies de Béarn Pampelune.
Ce projet va gravement endommager une vallée bien vivante qui a résisté à la désertification rurale. Or pour préparer  les sociétés de sobriété de demain, nous aurons besoin de nos paysans, un tissu économique local et non international.
Quand on propose de sortir du tout routier, on commence par chez soi."


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