Le débat sur les ours

L'objet de la présente page est de tenter de faire un résumé du débat sur la réintroduction des ours dans les Pyrénées, et d'y apporter quelques réflexions personnelles.
N'étant pas moi-même impliqué dans ce dossier, je me réfère à des informations données par d'autres, néanmoins fort éloquentes. Si vous avez d'autres informations pour corriger ou compléter utilement cela, merci de m'écrire pour me le signaler.

Il faudrait arrêter de perdre son temps à discréditer le principe même des enjeux écologiques auprès de la population (voire, pire, de les détourner) par cette comédie ridicule montée par les pouvoirs publics consistant, en guise de protection des espèces menacées, à se focaliser sur l'action si symbolique (alibi pour chacher l'inaction sur des choses plus sérieuses) de défendre la réintroduction des ours dans les Pyrénées. Quand j'ai vu (dans Cdanslair, avec représentante ministérielle et amoureux des animaux) les soi-disants arguments creux et rêveurs avancés par les défenseurs de la réintroduction des ours à grand renfort de comparaisons à la gomme avec la protection d'autres espèces loin d'être aussi dangereuses, arguant que ça ne dérange pas les éleveurs dans la mesure où on les indemnise en cas d'attaque, je me suis dit qu'ils n'avaient vraiment rien à défendre. Le seul représentant anti-ours a facilement réfuté tous leurs propos, par une argumentation beaucoup plus solide.
Non désolé, cela ne doit pas être aux contribuables déjà surtaxés, de payer les frais d'utopies irresponsables. Comme s'il n'y avait pas plus urgent à faire pour sauver la planète.
S'il y a vraiment assez de gens rêveurs pour vouloir soutenir la réintroduction des ours, qu'ils se cotisent afin de payer eux-mêmes les indemnités aux éleveurs à un montant qui satisfasse ceux-ci, et on verra si cela fait assez d'argent pour obtenir l'accord de ceux-ci.

On peut dire, normal pour des écologistes de défendre les ours, oui mais quand même ce point est sujet à polémique, et ça ne fait pas reluire les valeurs écologistes que d'insister sur des positions aussi sectaires et irresponsables, celles d'insister à protéger une espèce potentiellement dangereuse, impopulaire et menaçante pour les troupeaux mais aussi potentiellement quoi que plus rarement pour hommes, qui creusera encore le déficit de l'Etat par les indemnisations à chaque attaque de bêtail, et qui de toute façon ne trouvait plus sa place dans les Pyrénées. Tout ça pour protéger une seule espèce qui n'était pas menacée et alors que pendant ce temps disparaissent tous les jours de nombreuses autres espèces dont personne ne parle. Il faut savoir être pragmatique pour pouvoir sauver l'essentiel. La véritable écologie doit se concentrer sur les conditions de préservation du plus grand nombre d'espèces innoffensives, et non gaspiller nos efforts au maintien en liberté dans les zones peuplées, des grands symboles célèbres qui occultent tout, les rares espèces qui peuvent menacer nous ou nos activités.
Gaspiller ses efforts politiques en défendant en vain des causes perdues et impopulaires en laissant filer des catastrophes beaucoup graves qu'en principe les écologistes sont là pour aborder, est une oeuvre de sectarisme qui ne sert qu'à se disqualifier et disqualifier du même coup les causes plus graves qu'on a négligées, voilà qui est très mauvais pour l'environnement.
Voir aussi dans des forums :
le point de vue des ours - autre message intéressant - suite - un témoignage historique très intéressant...

Après quelques recherches sur le web j'ai déniché un super dossier sur l'ours des Pyrénées. Tellement long que je n'arriverai sûrement pas au bout de la lecture... mais c'est très intéressant.

Il met bien en évidence le comportement sectaire détestable, de nombre de militants «écologistes» et autres qui finalement n'utilisent l'écologie que comme un prétexte pour cette réintroduction qui ne sert que des intérêts en définitive essentiellement mercantiles ou électoraux, à l'encontre des véritables intérêts écologiques. On peut déplorer que les écologistes raisonnables et modérés ne se désolidarisent pas explicitement d'une telle démarche.

Voici une tentative de résumé des points principaux du débat et en particulier des arguments anti réintroduction, trouvés ça et là notamment cet argumentaire contre la réintroduction, dont je cite quelques passages et que je brode parfois de mes propres réflexions. Voir sur le même site le sommaire concerant le plan de renforcement, et le manifeste contre la réintroduction des ours complémentaire sur certains points.

La défense de la nature et de la biodiversité

Il y a un fameux exemple que les écologistes aiment ressortir, de comment la réintroduction des loups dans le parc de Yellowstone, en chassant les animaux herbivores et végétariens du voisinage des cours d'eau, a permis de rétablir de faire reverdir ce voisinage, d'enrayer l'érosion et donc de faire resplendir à nouveau cet écosystème qui était en voie de désertification suite à la disparition des loups qui avait eu lieu avant. Oui mais pour les ours, le principe de précaution c'est bien gentil mais la nécessité de leur présence reste à démontrer. Un bon principe de précaution est un principe dans lequel on travaille d'arrache-pied pour chercher à découvrir exactement la nature, les mécanismes et l'ampleur des risques éventuels. Ici on n'a rien trouvé. De plus, si l'ours était indispensable, étant donné que sa population a déjà beaucoup diminué par rapport à son ampleur initiale, et qu'il n'est pas question de la compléter à nouveau jusqu'à la rendre comparable à celle-ci, si son absence doit entraîner un déséquilibre écologique, ce déséquilibre se serait déjà produit (ce qui n'est en fait pas le cas) et ce n'est de toute façon pas une poignée d'ours restants qui y changera quelque chose. Or, citation: «il est impossible de stabiliser les populations en l'état actuel de la biodiversité, même pyrénéenne.» Pour arriver à la stabilité, il faut réintroduire d'autres espèces. Pourquoi ne s'en occupe-t-on pas ?
Mais:

- Tous les spécialistes le confirment, l'ours n'est pas en voie de disparition, puisque rien ne le menace, pas même à long terme, dans d'autres pays. Il y a 200 000 ours bruns dans le monde. Ensuite, il y a d'autres espèces en voie de disparition dans les Alpes, d'une part qui mériteraient une plus grande attention que la question des ours accapare de trop actuellement, ensuite la présence des ours risque d'achever de les faire disparaître. De toute façon, la souche pyrénéenne a déjà disparue en tant que souche pure. Si on veut sauver les gènes pyrénéens par le métissage, pourquoi ne pas envoyer plutôt les ours Pyrénéens à l'étranger ?

- Les éleveurs font du super travail d'entretien de l'environnement et de la biodiversité, ils connaissent la nature mieux que nous, mais se trouvent ignorés et méprisés dans l'opération. Ainsi la réintroduction des ours menace de faire disparaître cette profession au profit des élevages industriels. Est-ce vraiment cela que nous voulons au nom de l'écologie ? Faudra-t-il réintroduire les éleveurs eux aussi ?

- A côté des ça on les emmerde avec des normes européennes aberrantes d'aseptisation générale et d'industrialisation de l'élevage, à l'encontre des caractères naturels du métier. Eleveurs pris entre le marteau et l'enclume, entre les exigences de pure modernité et le harcellement d'une sauvagerie nouvellement et artificiellement sacralisée (interdiction de se défense contre l'attaquant), le tout dicté par les mêmes décideurs.

- La vraie menace sur la biodiversité est celle que constituent les ours sur les autres espèces et en particulier sur les races d'élevage. Voir le dossier sur la biodiversité menacée du bêtail élevé dans les Pyrénées.

- Or «c'est le paysan pyrénéen qui entretient la montagne. C'est lui qui fait le paysage que le touriste trouve si «naturellement» beau» ; «contrairement à l'ours slovène, la chèvre pyrénéenne et le cheval de trait poitevin que j'élève sont des races menacées d'extinction. Qui s'en préoccupe ? A l'échelle des pyrénées, les espèces menacées sont nombreuses. (...) races ovines et bovines locales, rares et rustiques. Les spécialistes du pastoralisme (...) s'insurgent contre la réintroduction d'ours slovènes qui, sous prétexte d'écologie, met en péril la biodiversité pyrénéenne et le travail fait par les éleveurs pour sauver ces races véritablement menacées». Le travail agricole forme aussi une chaîne entre cultivateurs et éleveurs, semblable à un écosystème en symbiose avec tout l'environnement naturel, qu'on ne peut pas rompre impunément. Faute de quoi, si on abandonne tout à la «nature», les incendies de forêts risqueront de tout détruire et faire disparaître de nombreuses espèces en quelques heures. «Ou veut-on (..) des milliers de fonctionnaires-jardiniers (...) qui garderont les troupeaux de la république (...) chargés de maintenir propre la montagne des randonneurs et de servir de casse-croute à l'ours et au loup... rares seront les bergers d'aujourd'hui à postuler à ces emplois»

Bilan : La réintroduction des ours a donc pour but direct d'entraîner le saccage de la biodiversité en faisant dispaître de nombreuses races animales par le brandissement d'un symbole fort qui consiste à faire semblant de protéger une souche déjà perdue d'un pourcentage ridicule d'une race de dangereux prédateurs qui n'est par contre aucunement menacée. Qui ose appeler ça de l'écologie ?

Un débat bâclé, une démarche totalitaire

- Le mépris des autorités, médias, organisations "écologistes" et de nombreux internautes qui appellent à la haine en répendant de faux clichés, envers les éleveurs généralement opposés à la réintroduction traités de "quelques excités", est écoeurant. Ils prétendent enseigner aux bergers leur métier alors qu'ils ne le connaissent pas, et ne les acceptent pas proprement ou suffisamment comme interlocuteurs dans les débats et consultations.

- Ainsi, les soi-disantes consultations et sondages favorables sur lesquels se basent les décisions de réintroduction sont des leurres. Principalement ont été consultés des gens qui ne sont pas concernés par les problèmes de l'élevage (élus, institutionnels, chasseurs, associations écologistes, forestiers). Les sondages ont été faits pendant les vacances, auprès de résidants des pyrénées souvent non permanents, ou résidents des villes pyrénéennes plutôt qu'éleveurs. Les éleveurs sur leur lieu de vie sont plus isolés matériellement et ont moins facilement accès à internet que les autres, et sont donc de ce fait relativement évincés des débats. La manifestation pro-ours du 3 juin, largement annoncée par les médias et sur internet avec des cars affrêtés des grandes villes de France, n'a attiré que 1000 personnes, alors qu'à Bagnères ils étaient 5000 pyrénéens à manifester contre la réintroduction malgré une communication médiocre, et l'absence du réflexe de la manifestation dans la culture pyrénéenne contrairement aux citadins du reste de la France.

- Les "écologistes" ont tendance à ne raisonner qu'en termes de valeurs symboliques et de contes de fées au mépris des réalités, de traiter sans chercher à les comprendre ceux qui voudraient les conduire à la réalité, de vilains briseurs de contes de fées... Pendant qu'ils défendent leurs contes de fées, la réalité est grave.

- Si les écolos prétendent aimer ces animaux sauvages, c'est bien souvent parce qu'ils n'ont pas affaire à eux de près. C'est bien de se faire le Zorro des bêtes sauvages qu'on ne connaît pas, du moment que c'est seulement les autres qui en supporteront le poids. Pourquoi ne pas réintroduire les ours dans le bois de Boulogne ? Voir : Ils ont eu peur.... d'une bête sauvage

- La majorité des éleveurs qui pronent la réintroduction y ont un intérêt: vente de patous, label ours pour faire vendre; les autres n'ont pas connu de dégâts

- Beaucoup prétendent savoir mieux que les éleveurs que la cause profonde du mécontentement de ces derniers est ailleurs. Pour qui se prennent-ils ? Bande de ventriloques !

- Le seul département qui veut de l'ours et qui s'est occupé de sa réintroduction, est celui de Haute-Garonne, département touristique de Toulouse essentiellement non pyrénéen, qui ne représente que 5% du territoire pyrénéen visé; son petit coin de Pyrénées largement insuffisant dédié à l'ours est encadré par des départements qui le refusent. Pourtant cette petite minorité a imposé sa volonté à ses voisins, sans concertation, or l'ours ne connaît bien sûr pas de frontières. Il y est utile comme la Vierge à Lourdes.

La réalité des dégâts et l'aberration des mesures de précaution imposées

- Le patou, chien de berger que le programme de réintroduction des ours veut imposer comme protection des troupeaux, peut être dangereux pour les touristes qui voudraient approcher les bêtes.

- Les indemnités n'intéressent pas les éleveurs. "On ne veut ni de l'ours, ni des sous !" telle est leur revendication. L'éleveur voudrait vivre de son travail, plutôt que de passer sa vie à remplir des dossiers administratifs pour vivre de subventions pendant qu'il paie des employés à garder le troupeau.

- Le nombre officiellement comptabilisé de bêtes tuées ou directement blessées par les ours n'est pas représentatif des dommages. Il faut y ajouter le traumatisme des bêtes qui gardent la peur, ne mangent plus, ne font plus de lait, avortent; le traumatisme du berger, les heures de recherche des bêtes perdues; traumatisme des chiens qui n'ont pas su défendre, que la peur ronge, qui souvent ensuite ne sont plus bons à rien.

- Les chiffres des pertes de bétail dues à l'ours peuvent sembler faibles mais c'est au niveau individuel que c'est insupportable, car "les troupeaux concernés sont souvent les mêmes"; tout un troupeau peut être perdu ou décimé. Or, la population d'ours ne sera dite viable que s'ils sont une soixantaine, ce qui rendra l'hécatombe du bêtail considérable. De plus "ce qui est très difficile à expliquer à ceux qui n'ont jamais fait d'élevage, c'est la valeur de certaines de nos bêtes. Sur le papier toutes se valent.(...) Elever c'est sélectionner, choisir (...) c'est le travail de toute une vie (...) il y a des bêtes qui n'ont pas de prix".

- Les barrières de fer préconisées par les défenseurs des ours ne résistent pas à la panique des bêtes qui se précipitent dessus, les renversent, s'étouffent dessus et les unes sur les autres, ce qui fait finalement beaucoup plus de pertes que ce qu'attrape l'ours lui-même. De plus, les enfermer la nuit est une aberration par rapport au rythme naturel du bêtail. Les soi-disantes mesures de protection préconisées sont ainsi des élucubrations déconnectées des réalités, qui ne correspondent à aucune pratique qui ait été répandue du temps de la prolifération des ours il y a 100 ou 200 ans, où les bêtes étaient déjà laissées sans surveillance.

- La présence des ours rend la vie impossible aux bergers: ils dorment mal la nuit, et n'ont de toute façon pas intérêt à bien dormir pour protéger leur troupeau.  Ils veulent sauver leurs bêtes qu'ils aiment et qu'ils ont sélectionnées, et ne surtout pas les voir sauvagement éventrées, perspective profondément traumatisante, qui rendent leur métier moralement impossible. Aussi, la nécessité de surveiller les bêtes la nuit ou de nourrir les chiens qui ne peuvent brouter en haut et par exemple de faire le fromage en bas dans les usines des valées en vertu des normes européennes, obligent certains à de longs allers-retours à pied quotidiens épuisants entre la vallée et les hauteurs. On veut exiger d'eux qu'ils vivent à nouveau comme les bergers d'autrefois, c'est-à-dire comme de misérables esclaves, aux aguets 24h sur 24, à l'opposé des 35 heures qui sont soi-disant la norme à notre époque. Or, contrairement à autrefois, il n'est plus possible de faire participer à ce train de vie esclavagiste les enfants et les vieillards, ce qui rend la gestion cette fois de plus en plus impossible aux éleveurs restants. "Après on le voit à la télé. Il est ulcéré, agressif. Souvent il a du mal à expliquer, on ne lui a jamais appris à s'exprimer devant un micro. Il passe pour un rustre et un coléreux".  "Nous ne sommes pas des violents, mais si l'ours ou le loup attaquent nos bêtes, il est de notre devoir de les défendre coûte que coûte. Quitte à tuer l'attaquant. Quitte à finir en prison".

- La différence avec les attaques des chiens errants qui sont plus nombreuses: d'une part le fait que les chiens sont moins impressionnants que les ours et perturbent donc moins le reste du troupeau, et sont moins dangereux pour les hommes, d'autre part le fait qu'elles sont mieux évitables: nombre de chiens incriminés sont ceux du voisin, de sorte que le problème résiduel affectant ceux qui veillent à éviter ceal est bien moindre; le bon éleveur qui fait attention peut les éviter et se venger en abattant le chien, tandis qu'avec les ours il n'y a pas de parade ni de réplique possible.

Pour l'amour des ours

- Sur l'intérêt des premiers intéressés, les ours:  pourquoi les soumettre à tant de mauvais traitements (capture, anesthésie qui n'est pas sans douleur ni sans danger, collier et émetteur implanté dans le corps), tout ça pour les extraire d'un milieu propice et les projeter dans un milieu hostile qui ne veut pas d'eux et où ils risquent de se faire tuer ? A part les accidents sur la route, et les dangers liés au milieu montagnard qui n'est pas l'environnement normal des ours slovènes comme on en a vu la démonstration éclatante, les dangers sont, d'une part ceux que l'ours fait courir aux hommes et aux troupeaux, d'autre part et en conséquence, le risque que l'ours fait courir à lui-même dans un tel milieu par sa propre agressivité, au titre de légitime défense comme avec la mort de Cannelle: voir à ce sujet : le dialogue ou l'abattoir

- Quelle est cette haine des bergers à l'égard de l'ours ?

- Qui prétend aimer les animaux, ne devrait pas aimer la cruauté envers les animaux. Or les ours sont cruels envers les animaux. Donc, qui aime les animaux, ne devrait pas aimer les ours. Exemple, citation: "pour profiter des femelles, les mâles n'hésitent pas à tuer les oursons."; les bergers sont témoins de la cruauté des ours envers les troupeaux...

- Les Pyrénées ne sont de toute façon plus un habitat possible pour l'ours: si la population d'ours est passée d'une soixantaine d'individus à 5 ou 6 en l'intervalle d'une trentaine d'années depuis que la chasse a été interdite, et qu'il y eut si peu de nouvelles naissances, c'est bien parce que ce territoire n'est plus bon pour lui. L'ours a besoin d'un grand territoire naturel, or les Pyrénées sont petites, et la réintrodution de l'ours est contradictoire avec le développement des infrastructures et autres conçues sans l'ours, qui fait des Pyrénées un espace qui n'a plus rien à voir avec l'espace d'autrefois où l'ours pouvait vivre. Mettre des ours là où il n'est pas question de leur laisser un territoire est une politique schizophrène (ou c'est mettre la charue avant les boeufs...). "Est-il normal qu'un même ours (entre octobre 99 et mai 02) ait été obligé de traverser 46 fois la nationale 20, l'un des axes routiers les plus fréquentés des Pyrénées ?"

Voir le blog des ours : Front de Libération Internationale des Ours et Ursidés

Autres remarques en vrac

- L'ours slovène, contrairement à l'ours pyrénéen, ne craint pas l'homme mais va faire les poubelles des gros bourgs "parce qu'en Slovénie dans la réserve d'où elle vient, les ours ont des aires de nourissage" approvisionnés par les humains afin de les fixer loin des habitations et des troupeaux, seul moyen d'empêcher des attaques insupportables à ceux-ci. Il ne faudrait tout de même pas s'attendre à ce que les ours sachent faire la différence entre les charniers artificiellement entretenus par l'homme (donc impréniés de l'odeur de celui-ci, que du coup ils ne craignent plus) pour les nourrir en Slovénie, et les fermes d'élevage. Comme il ne craint pas l'homme, il ne fuira pas et attaquera de très près des maisons. La présence de l'homme et des patous (qui aboient mais se jettent rarement sur l'ours), le bruit et la lumière, n'empêchent pas les ours de venir enlever une brebis dans la cour de la ferme avant qu'on n'ait le temps de réagir. Et puis l'ours n'est pas protégé en Slovénie, il est chassé, ce qui fait que si un ours s'éloigne trop de la zone où il est sensé rester, on a déjà moins de problème pour s'en débarrasser. De plus par mesure de protection il est interdit aux enfants de ces régions de sortir dans la rue sans la compagnie d'adultes.

- Prises de position de personnalités (je cite de la page 22 du document qui cite ses sources ; or il a contestation ; j'ai eu la réponse de la Dépêche du midi pour la deuxième citation: "la citation est bien attribuée à J-L Etienne ..C'est une interview de J-L Etienne réalisée par la journaliste Sabine Bernède contact tél ... cordialement secrétariat..") «A plusieurs reprises, des savants ont dénoncé l'absurdité écologique de cette réintroduction. Des sommités comme Yves Coppens ou Jean-Louis Etienne se sont exprimées «Il est ridicule de vouloir réintroduire des ours dans les Pyrénées [...] parce que ça bouscule tout un système qui n'y était plus familiaris黫La quasi-disparition de l'oursdans les Pyrénées n'a pas entraîné de déséquilibre écologique. Reconquérir le territoire de l'ours, esthétiquement, intellectuellement, c'est intéressant. Mais le coût humain est exorbitant par rapport au gain écologique»» Il y a aussi Bruno Beschecommenge et d'autres.

- Les ours Slovènes sont de type éloigné des ours pyrénéens, d'habitat et de comportement différent. Les ours Espagnols auraient été plus proches, mais l'Espagne a refusé de les amener, sans doute pour de bonnes raisons (il n'y a plus assez d'ours en Espagne, la France ne peut pas réussir l'opération dans un tel contexte non propice à la vie de l'ours). D'après ce site, " L'ours brun des Pyrénées est fin, très élégant, la robe claire et la tête fine. L'ours slovène est énormément massif et grand, la tête ronde et le pelage presque noir. L'ours brun des Pyrénées est presque totalement herbivore ; il tue pour son équilibre homonal. Son organisme lui réclame de la viande à la pousse de l'herbe excessivement azotée, en juin en montagne ; et fin septembre, gavé de fruits d'une flore riche d'été il éprouve un besoin de consommation de viande. Les pertes occasionnées par les 7 ours des Pyrénées peuvent s'évaluer à une moyenne de 44 brebis par an. L'ours slovène tue en permanence ; c'est ainsi que 4 ours ont tué en un an 269 brebis en en ont fait disparaitre 1066, soit un total de 1335 / 4 = 333 brebis par ours.
L'ours brun des Pyrénées est peu chasseur. L'ours slovène est un carnassier. De par sa puissance il est à même d'éliminer les mâles pyrénéens et donc de détruire l'ours des pyrénées."

- Sur le danger pour les hommes : des ours mangent des singes. On sait bien qu'ils sont aussi dangereux pour les enfants (pourquoi les enfants auraient-ils moins de risques que les brebis ???), en Slovénie les enfants ne doivent pas se promener seuls pour ne pas être attaqués...

- Il n'y a jamais eu de cohabitation pacifique entre l'homme et l'ours. Si l'ours a été chassé, c'est parce qu'il était considéré de tous temps comme un animal nuisible et dangeureux. Les chasseurs d'ours étaient regardés comme des bienfaiteurs qui délivrent la communauté d'une plaie. L'extermination des ours a toujours été regardée comme une oeuvre d'utilité publique parce que la cohabitation entre hommes et ours était impossible. Sauf maintenant que le public a oublié ce que c'est qu'un ours. Croire la cohabitation pacifique possible c'est nier la réalité des Pyrénées et de leur histoire.

- Les défenseurs des ours répètent à l'envi qu'il est officiellement et scientifiquement établi que dans les Pyrénées françaises il n'y a jamais eu d'attaques d'ours sur les hommes depuis 150 ans. Sans vouloir insister sur les circonstances de la mort de Cannelle par légitime défense, qui pourraient très bien se réitérer étant donné que la localisation des ours n'est nullement publiée en temps réel mais seulement mise à jour une fois par semaine, et ça, c'est quoi ?

- Une cohabitation comme celle qu'on veut imposer en France ne fonctionne nulle part ailleurs dans le monde: dans les régions du monde où il y a des ours, il n'y a pas de troupeaux. Il y eut une tentative de réintroduction d'ours slovènes en Autriche. Au bout de 3 ours en 93, devant le comportement dangereux des ours envers les hommes et le bêtail domestique, les autorités ont autorisé leur élimination qui eut lieu en 94. En Slovénie les ours sont nourris artificiellement. En Espagne, il y a un endroit où il y a le moins de problèmes, voyez pourquoi (on les nourrit par des arbres fruitiers); dans d'autres régions d'Espagne avec des ours, l'élevage consiste en bovins et chevaux qui craignent moins les ours, enfin il y a aussi des éleveurs espagnols qui viennent participer aux manifestations anti-ours des Pyrénées françaises.

- Pourquoi tenir absolument à investir tous les efforts soi-disant écologiques histoire de passer pour des héros à faire des trucs aussi écologiquement inutiles qui engendrent de gros conflits contre cette petite minorité d'éleveurs sans défense dont nous ne sommes pas dignes au niveau écologique, pour faire oublier pendant ce temps des désastres écologiques beaucoup plus graves mais inaperçus (autres destructions d'espèces plus nombreuses mais moins symboliques) ou liés à des lobbys industriels (pétrole...) ?

- "Est-ce parce que l'homme moderne s'en éloigne de plus en plus qu'il est attiré vers le sauvage ? Pourquoi les plus grands défenseurs du loup ou de l'ours sont-ils ceux qui ne vivent pas dans la nature ? Pourquoi les mouvements écologistes font-ils leurs scores les plus élevés dans les villes ?"

- L'ADET est une Association pour le Développement Economique et Touristique, renommée "Association pour le Développement durable en Pyrénées centrales". L'écologie n'est qu'un prétexte coup de pub pour servir des intérêts commerciaux de la région liés à la valeur symbolique de l'ours.

Réponse à quelques arguments pro-ours

Trouvés ici:

"Pauvre ours... S’il savait qu’il aurait un jour à justifier son comportement naturel..."
La faute aux réintroducteurs, non ?
Et les violeurs-tueurs récidivistes impulsifs, ils n'ont pas à justifier leur comportement naturel peut-être ?
La cruauté horrible perpétrée inévitablement par certains animaux sauvages n'est pas quelque chose de l'ordre de ce qu'il soit intéressant de justifier. Pourquoi chercher à justifier l'horreur ? Mais c'est quelque chose que la décence doit nous amener à éradiquer.

"(...)cet incident n’est pas une bagatelle. Il nous rappelle, si besoin, que l’ours vient de revenir, et qu’il va falloir du temps pour qu’il prenne ses repères. (...) Citez moi un example d’enfant égorgé/étripé/éventré par un ours pendant la periode ou il y en avait dans les pyrénnées? (...) L’instinct de l’ours le poussera a installer son territoire dans des endroits isolés."

D'abord, l'objet du débat n'est plus l'ours des Pyrénées mais l'ours slovène qu'on veut introduire dans les Pyrénées, qui a été élevé par le nourrissage artificiel et qui se comporte autrement.
Ensuite, si dans l'histoire des Pyrénées, l'instinct de l'ours l'a finalement amené à trouver davantage ses repères loin des hommes, il y a largement été aidé par le fait que l'homme l'a massacré sans merci quand il a eu les armes pour. Mais dorénavant que la chasse à l'ours est interdite, l'ours n'aura plus aucune raison de craindre l'homme.

Trouvé ici : "
un ecosystème sans predateur est voué a la destruction par l'augmentation anormale de certaines especes (sanglier, chevreuil et compagnie) qui, certes, n'attaquerons pas le betail, mais les champs...."
Les prédateurs ayant quasi disparu depuis déjà pas mal de temps dans les Pyrénées, on n'entend pas pourtant parler de plaintes de cultivateurs en ce sens. Y a-t-il des références ? De toute manière, même si ainsi des espèces prolifèrent en trop par manque de prédateurs naturels, c'est simple: il suffit d'aller leur ouvrir la chasse nous-mêmes, en s'y prenant bien on peut toujours s'arranger pour mieux cibler la chasse pour un meilleur équilibre de l'écosystème, que ce que feraient les prédateurs naturels qui se foutent pas mal de cet équilibre (étant donné que de toute façon, l'écosystème des Pyrénées a subi d'énormes changements irréversibles depuis leur état sauvage d'il y a quelques millénaires, au point que, d'après l'info citée plus haut, on ne peut plus désormais compter sur un retour à l'équilibre naturel originel par des méthodes abstentionnistes).

Argumentaire de Nicolas Hulot

- Voir les arguments de Nicolas Hulot , que je cite pour y répondre point par point:
"Comment, dès lors, leur demander dans les commissions internationales de prendre en charge le sort des grands singes, des tigres, des éléphants, etc., tous au bord de l'extinction, dont la préservation est autrement plus complexe que celle de nos ours, si nous, pays du Nord, nous démissionnons de cette problématique? Quelle légitimité aurons-nous dorénavant pour siéger dans ces instances ? Comment interpréter là-bas notre choix, autrement que comme un signe catastrophique de renoncement ? (...) L'ours en France est un symbole fort, le dernier rempart du sauvage à l'assaut de nos convoitises matérielles (...) vous détenez le sens d'un message à résonance planétaire. A vous d'en choisir les mots. (...) On peut très bien décider que nos contingences et nos contraintes ne nous permettent plus de côtoyer le sauvage (...) En ce cas, ne le faisons pas en catimini et allons au bout de notre logique. (...) et qu'ailleurs baleines, dauphins, rhinocéros ou autres gêneurs des activités humaines doivent également disparaître (...) il n'y a pas une espèce qui n'ait sa raison d'être écologique (...) Mais notre grand sage disait aussi (...) : «Le sauvage est un antidote indispensable à nos excès de civilisation.» (...) L'ours, plutôt qu'un objet de discorde, ne pourrait-il pas être un facteur justement de rapprochement entre deux univers qui s'éloignent peu à peu, au point parfois de ne plus se comprendre, le monde des villes et des champs ?
Voici mes commentaires en réponse :

Petite réflexion personnelle

De toute façon, il n'y a pas et il n'y aura jamais de pureté d'équilibre originel à restaurer. Faut-il regretter l'extinction des dinosaures ? Aimeriez-vous vivre dans un monde peuplé de dinosaures ?
Or, les grands prédateurs ne sont-ils pas, par endroits, suivant les circonstances, des sortes de dinosaures de notre temps ?
Nous sommes nous mêmes de grands prédateurs. Nous avons parfois du mal à nous discipliner. Là est le danger pour la biodiversité: le pulullement de grands prédateurs puissants aux actes parfois incontrôlés comme nous. Est-ce une bonne raison pour laisser proliférer par dessus le marché d'autres prédateurs, dont il serait difficile d'envisager, contrairement aux relations écologiques habituelles de concurrence entre grands prédateurs, que la prolifération de leur population fasse reculer la nôtre ? Garderont-ils les bêtes et entretiendront-ils le paysage aussi bien que nous ? A moins peut-être qu'il soit effectivement nécessaire de réintroduire les dinosaures pour décimer la population humaine et ainsi contenir l'impact des actions de celle-ci. Mais je ne suis pas sûr que cela réduise les dégâts environnementaux au final.

Vu dans le Canard Enchaîné

Dans un numéro datant d'avant qu'elle meure, un article rapportait que l'ourse Franska était une vieille ourse ménopausée qui allait dans la plaine, là où elle ne devait pas aller. Quelle perte donc pour la polulation oursine, qu'une ourse indisciplinée qui ne pouvait même pas se reproduire ?

Une réponse reçue

(Désolé, étant occupé par d'autres problèmes je n'ai pas le temps de débattre plus avant sur le sujet des ours et de revoir mon argumentaire. Je livre donc la réponse telle quelle et laisse le lecteur en juger)

- Sur l'intérêt des premiers intéressés, les ours: 1/ pourquoi les soumettre à tant de mauvais traitements (capture, anesthésie qui n'est pas sans douleur ni sans danger, collier et émetteur implanté dans le corps), tout ça pour les extraire d'un milieu propice et les 2/ projeter dans un milieu hostile qui ne veut pas d'eux et où ils risquent de se faire tuer ? A part les accidents sur la route, et les dangers liés au milieu montagnard qui n'est pas l'environnement normal des ours slovènes comme on en a vu la démonstration éclatante, 3/ les dangers sont, d'une part ceux que l'ours fait courir aux hommes et 4/ aux troupeaux, d'autre part et en conséquence,3/ le risque que l'ours fait courir à lui-même dans un tel milieu par sa propre agressivité, 5/ au titre de légitime défense comme avec la mort de Cannelle: voir à ce sujet : le dialogue ou l'abattoir

Je vous ai répondu que :

1/ les ours y sont régulés => et donc la Vie dans de belles montagnes contre un transport, un collier et une implantation, c'est bien peu. D'ailleurs peut on nommer cela des mauvais traitements ?

2/ les ours importés de Slovénie en 96/97 se portent bien et se sont reproduits pour preuve qu'il sont tout à fait compatibles avec les Pyrénées. J'en remets une couche concernant les dangers pour l'ours, en vous informant qu'environ 5 % des ours slovènes meurent chaque année d'une collision avec un véhicule, voiture ou train.

3/ Je vous précise que l'ours n'est pas dangereux pour l'homme sauf si on l'accule. => votre citation de forum avec l'histore de chasseur pour prouver que l'ours est dangereux ne tient pas car c'est l'homme qui traquait l'ours. De plus, je doute que des enfants aillent faire de la spéléo en plein hiver dans la montagne, période ou l'ours hiberne.

De plus

4/ Quant aux troupeaux, la mortalité due aux ours représente 1 % des pertes totales (et non du cheptel) sauf exception avec dérochement. D'ailleurs en cas de doute, il est toujours en faveur de l'éleveur. Mais si vous avez écouté les arguments des "pro" vous le savez déjà. 5/ Erreur dans la délivrance d'une autorisation de battue dans un secteur ou la présence d'une ourse suitée (sans émetteur) est connue. Quant au comportement du chasseur et à la petite histoire, il y a eu tellement de version que nul ne peut dire la vérité. Dans tous les cas, il est déconseillé de chasser avec des chiens dans les zones à ours en particuliers si il y a des femelles suitées : Le chien piste l'ours, se montre agressif avec lui, comprend que c'est tout de même une grosse bête et vient se cacher dans les jambes de son maître qui du coup se retrouve entre le chien et l'ours. De plus, nous noterons que systématiquement, quand un homme a soit disant agit en légitime défense, il se trouve être un chasseur A vous de faire la même remise en cause à la lecture de mes mails et en relisant votre texte. Je ne peux tout de mêm pas faire une page par paragraphe juste pour vous qui n'êtes peut être même pas sur le territoire français.

*******************************************************************

C'est vrai aussi qu'il y a beaucoup de questions. Ne vous poussent elles pas à la réflexion avant d'émettre quelques réponses ? Exemple : Et si vous désirez vivre dans un monde sans rique, entrez dans une bulle, 4 703 personnes sont mortes sur les routes de France en 2006, soit 13 par jour, plus de 102 000 personnes blessées dont 3 000 lourdement handicapées. Alors ou est la logique de partir en vacances en voiture et d'avoir peur d'arriver au pays des ours qui eux ne provoquent aucune mort ? Ah oui les brebis qui auraent du finir à la boucherie puis dans notre assiette... c'est vrai...

Liens en vrac (pas encore triés)


Liste de forums sur l'ours


Communiqué de presse de la Confederation Paysanne
http://www.cimes.info/phpBB2/viewtopic.php?t=432&sid=b7a85ea56522386608de5bb131d205b9

http://www.cimes.info/phpBB2/viewtopic.php?t=280&sid=b7a85ea56522386608de5bb131d205b9
un blog

ours
Encore l'ours

Le patou, juge de paix entre l'ours et le berger.
La mort de l'ours
Sondage sur l'Ours
La survie de l'ours dans les Pyrénées
Un sondage favorable à la réintroduction de l'ours
MARCHE POUR L'OURS

L'ours des Pyrénées : une calamité ??

Ariège, moutons et ours, là bas aussi
ours


Il voit des ours partout
Ours slovène : rien ne va plus !
Lettre ouverte à Alain Reynes, ADET / Pays de l'Ours

http://www.forum-montagne.com//read.php?19,43238,page=1

http://www.ossau.net/ossau/voirsujet_101.htm

http://www.pyrenees-pireneus.com/OURS-ProtegeonsDiscernement.htm
Jean-Pierre Digard, ethnologue au CNRS, critique la réintroduction des ours.
"les chiens ne vont pas s'attaquer à des ours, sauf à être poussés à le faire par leur maître.""D'abord, l'ours brun n'est pas une espèce menacée. Et la protection ou la réintroduction d'une espèce n'est pas forcément bénéfique pour la biodiversité. Les loups, dans les Alpes, ruinent les efforts de réintroduction du mouflon de Corse."


Quelques bonnes réflexions dont : les pro-ours n'ont guère d'argument autre qu'une position idéologique...

http://www.demain-la-terre.net/L-ours-dans-les-Pyrenees-un-temoin
http://forum.ladepeche.com/asp/forum/mail.asp?ref=15864
http://www.agneaubroutard.com/html/_2_3_.php

http://www.fondation-nicolas-hulot.org/actualite/edito.php?id=15
http://bravepatrie.com/Ours-Notre-montage-ils-l-a-gagne

http://www.pyrenees-pireneus.com/OURS-Predations-Ariege.htm

A côté de tous les arguments édifiants ci-dessus contre la réintroduction, les arguments de défense de la réintroduction me semblent bien faibles:

remarque sur le site de Cap21 que l'activité d'élevage ovin dans les pyrénées gênée par l'ours serait en réalité une activité qui ne vit que de subventions... aussi argumentaire pro-ours répondant aux arguments anti-ours



Retour