English version
Critique du livre de Neale Donald Walsch "Conversations avec Dieu"
Note:
la version
anglophone de ma critique est
plus développée que la version francophone; sauf que dans
la version francophone j'ai ajouté d'autres remarques à
la fin.
Je l'ai trouvé globalement bon en comparaison de la doctrine
chrétienne dans laquelle je pataugeais auparavant: il m'a
aidé
à remettre mes idées en place. Vous pouvez facilement
trouver sur le
web
plein d'éloges en sa faveur alors je ne vais pas en rajouter.
Cependant j'ai
quelques
réserves à son encontre, que voici.
La connaissance et la responsabilité
Voici un résumé de la doctrine de Walsch:
Le but de la vie est de chercher ce
qui est Vérité et Amour (d'après les sentiments
(et je ne sais plus quoi), comme
messages de Dieu) et de reconnaître, trouver, choisir,
créer, et faire l'expérience de Qui On Est Vraiment. On
n'a pas à rechercher de connaissances (car on nous
possédons déjà la connaissance, en tant qu'esprits
reliés au Tout), mais on a à agir pour exprimer ce qu'on
est sans se soucier du résultat, car le résultat est
assuré: rien n'est mal, rien n'est important, rien ne contrarie
la volonté de Dieu ou Lui échappe, car Dieu est tout,
accepte tout et sera toujours là pour nous
récupérer.
Rien ne vient par hasard, tout est
l'expression d'une volonté, des uns, des autres, ou de la
totalité des esprits de l'univers. On n'a pas à vouloir
quelque chose de l'extérieur (le vouloir étant
l'affirmation
d'un manque, une pensée négative qui a le pouvoir
spirituel de se
réaliser comme manque donc de repousser sa satisfaction) mais si
quelque chose que nous subissons ne reflète pas notre
Idée la Plus Elevée de la vie, on doit en endosser la
responsabilité en reconnaissant notre unité de nature
spirituelle avec ceux qui l'ont provoquée, et changer nos choix
afin de nous rapprocher de cette Idée que nous voulons
refléter.
Ainsi, en cas de malheur provoqué par une action humaine, la
responsabilité n'affecte nullement les auteurs de ces actions
car elle ne fait pas partie de leur Expérience de Qui Ils Sont
Vraiment et qu'ils n'ont pas à en prendre connaissance; elle
fait seulement partie de l'expérience de leurs victimes, qui ont
le choix entre tenter de se persuader que cela n'a pas d'importance et
qu'ils tort de regarder d'un mauvais oeil le malheur qu'ils subissent,
ou admettre de faire retomber la faute sur eux-mêmes. La
distinction entre auteurs
et victimes de ces actes étant une pure illusion d'optique.
Le problème, donc, est que la recherche
de
ce qu'on est mais surtout de ce qu'on veut faire nécessite des
connaissances sur ce que nos choix peuvent entraîner. A moins
qu'on veuille se contenter de faire spectacle de
ses bonnes intentions dans des actes illusoires, la question, quand on
veut faire quelque chose, est de savoir si cela sera
vraiment une avancée utile non seulement à soi mais aussi
aux autres; pas seulement pour se persuader soi-même de ses
bonnes intentions et se faire des idées sur qui
on est.
Car le piège c'est que si on s'occupe seulement de se regarder
qui on est dans ce qu'on fait, les autres peuvent s'apercevoir de Qui
On Est Vraiment, à savoir un irresponsable qui
s'intéresse seulement à se faire
des
illusions sur qui il est et ce qu'il fait, dans des actes qui se
prétendent
bons mais qui ne s'intéressent pas à la
réalité
de leurs conséquences et de leur éventuelle
utilité pour les autres. Ce serait donc une forme
d'égoïsme et d'enfermement sur soi.
Or, la compréhension des conséquences réelles de
ce qu'on fait nécessite la connaissance, car il s'agit, soit de
comprendre l'autre et qui il est vraiment, suffisamment pour pouvoir
lui être utile, à savoir quelqu'un de
différent qu'on ne comprend pas toujours facilement; soit de
comprendre les lois d'enchaînement des évènements
pour savoir quelles sont les conséquences possibles de tout un
système de nombreux effets qui s'enchaînent à
partir de nos actes.
Certes, suivant le type d'objectif poursuivi on peut dire que cela
dépend des gens, tout
le monde n'ayant pas forcément vocation à se
préoccuper des mêmes
sujets compliqués. Néanmoins, suivant les objectifs que
l'on choisit, la
connaissance peut être une chose indispensable qui
nécessite un certain travail de recherche.
Aussi, quand j'ai discuté avec le Dr Jean-Pierre Jourdan (de Iands-France) qui a
récolté
de nombreux témoignages d'expériences de mort imminente,
il
m'a signalé que la leçon généralement
retenue
comme fruit de ces expériences est qu'il y a deux choses
importantes
dans la vie: aimer et apprendre. Un des témoignages que j'ai lu
sur
le web signale explicitement que l'ignorance serait la principale cause
des
malheurs du monde.
A cela on peut ajouter que la recherche
de connaissances peut être une aventure passionnante; la
connaissance
peut aussi être un but en soi, une forme d'art. Ainsi c'est
l'amour de la connaissance qui motive la recherche scientifique, sans
laquelle le
monde n'aurait pas la prospérité qu'il a. Walsch
prétend glorifier la science en affirmant que les connaissances
scientifiques sont des fruits d'inspiration spirituelle. En
réalité, cette déclaration est une manière
pour lui de la nier en tant que science, en méprisant ce qu'Elle
Est Vraiment. (Il y a bien de l'inspiration en science mais cette
inspiration vient de l'esprit humain avec ses moyens intellectuels
guidés par les méthodes, les connaissances et
l'expérience, contenus dans les limites de la condition humaine,
et non d'une autre réalité spirituelle).
Voir la discussion
sur Walsch où je développe cette question de la
connaissance.
Son prosélytisme
Une autre chose qui me dérange, plus particulièrement
manifeste
à la lecture de son site web, est son nombrilisme, comme si la
doctrine théologique qu'il apporte était la seule chose
qui compte
dans la vie : non seulement comme si sa théologie à lui
était la fin dernière de la théologie, mais aussi
comme si cette théologie
était la fin dernière de ce à quoi il est bon
à
l'homme de s'intéresser, au mépris des nombreux autres
domaines
de la vie auxquels on peut et on doit s'intéresser suivant les
vocations
individuelles; la sorte de culte de la personnalité qu'il laisse
monter
autour de lui, tel le gourou d'une nouvelle secte, alors que justement
dans
la mesure où comme il le prétend, sa doctrine serait
révélée
par Dieu, cela n'est le fruit d'aucun travail de sa part et il ne
devrait
donc recevoir aucun mérite pour cela (en dehors bien sûr
de
la juste rémunération du travail fourni pour vivre
correctement). A cela s'ajoute le caractère
systématiquement onéreux de ses ouvrages et de ses
interventions, à l'opposé de l'esprit "copyleft" qui me
semble essentiel à la liberté du monde de demain. A quoi
lui sert tout cet argent ? A développer tous ses projets, mais
quelles en seront donc l'objectif et l'utilité ? D'après
son enseignement, il n'y a pas à se soucier du résultat.
Car le résultat est assuré. Pour comprendre cela, on n'a
pas besoin de chercher de connaissances spécifiques car celles
que nous avons suffisent. Il suffit en effet de se re-souvenir de la
conception de Walsch concernant le but de la vie, de chaque vie en
générale et par conséquent pourquoi pas la sienne
en particulier: c'est de créer, devenir et faire
l'expérience que Qui Il est, ou plus précisément
de Qui Il Veut Etre.
Enfin, il y a sa
prétention en quelque sorte d'avancer des idées
absolument géniales,
parfaites et indépassables, ce qui me semble faux. Dans le livre
numéro
2, j'ai été lassé par sa manière de jouer
les
imbéciles pour donner l'impression par contraste que les
idées
présentées comme étant de Dieu seraient
formidables.
Beaucoup plus formidables que ce qu'il dit quand il joue les
imbéciles
certes, mais pas originales dans l'absolu. Globalement je ne trouve
rien
de vraiment révolutionnaire dans ce qu'il écrit,
même
si cela est un bon concentré d'un certain nombre d'idées
souvent bonnes
dont on n'a pas forcément l'habitude et que je n'ai pas eu
l'occasion
de voir regroupées ailleurs. Non pas un concentré d'un
très
grand nombre d'idées de toute manière, mais de quelques
bonnes
idées bien étalées à tort ou à
raison
sur de nombreux exemples.
Pourtant il dit lui-même (dans le tome 2 en particulier) que son
message n'est pas à croire sur parole et que c'est à nous
de construire, de critiquer et de chercher à mieux faire que ce
qui
est présenté à un instant donné. Pourquoi
donc
par ailleurs nous confie-t-il la mission de répandre sa bonne
parole
exactement comme s'il s'agissait d'une pensée
indépassable,
et que la répandre serait le moyen exclusif d'apporter la paix
sur
la terre ? Mais cela n'a rien à voir, ce n'est pas ces
idées
à elles seules qui peuvent apporter la paix sur la terre.
Il nous dit d'être le changement, mais il ne nous indique pas de
véritables pistes qui permettraient de nous orienter utilement
vers les causes des problèmes et les changements possibles dont
nous avons besoin, ce qui est pourtant le seul problème qui est
(ou sinon aurait dû être) au centre de notre
désarroi depuis toujours. Il nous dit de chercher la
vérité, mais ne nous indique rien d'utile sur les moyens
de la trouver.
Sa contribution ne consiste qu'à nous rappeler nos
problèmes que nous avions déjà, sans nous aider
à les résoudre.
Géopolitique et évangélisation
Ma lecture du tome 2 parlant des enjeux de politique
était motivée par le fait que je m'intéresse
particulièrement à ce domaine puisque j'ai
indépendamment mis au point un projet de
solution globale, que je voulais comparer à ses propositions.
Sous un certain aspect on pourrait dire que les propositions se
rejoignent puisqu'il est question dans tous les cas de transparence
(même si
au moins dans une période transitoire la transparence des
opérations dans mon projet
sera toute relative, de par notamment sa fondation sur des pseudonymes
et
une possible décentralisation des informations). Cependant les
moyens
invoqués sont bien différents. Lui prétend y
parvenir
par une forme d'évangélisation vers un esprit de
transparence,
tandis que ma méthode est technologique. En effet, il est vain
de
proclamer
qu'on veut être transparent sur les informations dont on dispose,
tant
qu'on ne dispose pas des technologies adéquates pour transmettre
et
organiser ces informations qu'on souhaite publier en sorte de les
rendre utiles.
Il y a aussi le problème de définir un système
monétaire juste, efficace, stable et cohérent, ce qui
n'est pas une mince affaire: les bons voeux de
générosité spirituelle n'y suffiront certainement
pas, c'est toute une théorie
mathématique qu'il est nécessaire d'élaborer
pour parvenir à un
résultat satisfaisant.
Vouloir ramener tout effort d'améliorer le monde à une
affaire spirituelle, peut également avoir les défauts
suivants:
- Une révolution des mentalités ne se fait pas en
quelques années, mais nécessite un long mûrissement.
C'est difficile, laborieux et "stupide" au sens où l'effort de
chacun serait toujours sensiblement le même, à savoir
qu'il se réduirait à transmettre telle quelle la bonne
parole à ceux qui l'entourent; cela peut nécessiter un
passage de générations, à travers des
écoles de nouveau genre.
- Cette révolution n'affectera de toute manière pas tout
le monde. Il restera sûrement à peu près autant
d'athées que maintenant. De même pour tous ceux qui ne
s'intéressent
pas aux questions spirituelles. Réduire l'impact qu'on peut
avoir
sur le monde à l'ensemble des personnes susceptibles de
s'intéresser aux livres de Neale Donald Walsch et d'y
adhérer, est une forte
restriction (surtout si la fausseté de cette doctrine
l'empêche de convaincre), qui, dans
la mesure où l'impact de cette démarche sur la
société reste proportionnelle au nombre de personnes
qui l'adoptent, la portée d'une révolution spirituelle
réalisée par une minorité serait bien
limitée.
- Voir aussi mes arguments sur la spiritualité et la volonté
de Dieu.
A la différence de cela, la solution que je propose peut se
répandre avec la vitesse et la facilité de l'Internet,
à partir du
moment où la première
étape (à savoir un logiciel d'un nouveau type
de webmail sachant
éviter le spam et même révolutionner le concept de
sites
de rencontres à l'aide de bases de données ouvertes
consultables
par moteur de recherche indépendamment du site
hébergeur),
sera
réalisée.
Une telle révolution technique pourra ensuite rendre la
"révolution spirituelle" vers la sincérité et la
transparence beaucoup
plus facile par la simple nécessité d'adaptation à
un nouvel environnement économique qui l'exige, et ce
indépendamment des croyances métaphysiques ou religieuses
des intéressés (croyances qui ne sont finalement que de
piètres théories sans grande importance face aux
multiples autres enjeux passionnants de l'aventure humaine qui se
prépare).
Conclusion
Globalement donc, ses quelques erreurs me semblent juste un
peu trop importantes pour refléter dignement la
révélation qu'il prétend d'un Dieu qui devrait au
moins avoir l'obligeance de
ne jamais se tromper ni nous induire en erreur sur des questions aussi
simples.
Message reçu:
Bonjour,
Je viens de lire votre critique du livre "Conversation avec Dieu"
Quel dommage que
l'essence de ce livre vous ait complètement
échappé.
Peut-être dans une autre vie...
Dieu vous bénisse
Réponse:
J'ai parfaitement saisi l'essence de ce livre. La première
fois que je l'ai lu il m'a passionné.
C'est après, en faisant le bilan que j'ai pu bien distinguer la
part du bon et du trompeur.
Comme tant d'autres choses (comme la Bible), c'est un mélange de
choses vraies et de choses
trompeuses. Ce n'est pas parce que je ne m'amuse pas à
paraphraser les choses vraies (pour quoi faire ?) que cela m'ait pour
autant échappé.
Je n'ai pas dit que tout était faux. Bien sûr il y a
dans l'essence de ce livre des trucs intéressants et vrais que
je partage.
D'ailleurs, sinon je ne prendrais même pas la peine de le
commenter.
Je prends cette peine parce que justement il y a des trucs
intéressants, capables de séduire
des gens bien inspirés, et donc je voudrais aider ces gens
à faire la part des choses.
J'ai seulement insisté sur les points de désaccord,
dont en particulier l'idée qu'il soit plus d'inspiration divine
que d'autres choses (sauf des aneries plus grossières encore
comme on trouve partout hélas), au-delà des simples
capacités humaines de faire des théories.
Parce que les théories humaines englobent aussi (plus ou moins)
l'inspiration spirituelle dont l'homme est pourvu. Inversement, les
inspirations doivent au moins face à certains problèmes
être structurées en théories précises pour
pouvoir mener quelque part.
Tout le problème c'est le comment être plus fructueux et
éviter de dire des conneries.
Et je ne pense pas que Walsch soit vraiment utile pour cela. Trop de
pétitions de principe
grossièrement tronquées et biaisées, qui ne
mènent nulle part si ce n'est le fait de proposer
sur certains points une alternative à la doctrine biblique,
permettant de se libérer de cette
dernière (ce qui est déjà respectable).
Le problème c'est que la plupart des gens sont incapables
d'aligner correctement leurs pensées
en théories fructueuses, et par conséquent les tentatives
de leur part mènent souvent à l'échec et à
la prise de tête inutile. il vaut mieux pour eux ne pas essayer.
C'est pourquoi, *pour eux*, l'appel à cesser de
réfléchir peut parfois être utile à les
libérer spirituellement.
Cette circonstance, pour répandue qu'elle soit, n'en fait pas
une loi universelle pour autant.
Parce que si personne ne faisait de théories bien
construites, nous en serions restés au moyen-âge.
Yen
a qui me prennent pour un idiot qui n'a rien compris.
Qu'ils pensent ce qu'ils veulent de moi, je ne crains pas de les citer.
Et alors ? Je sais ce que je sais.
S'ils veulent croire que je n'ai pas compris le sens profond des
idées de Walsch, tant pis pour eux.
Il n'en reste pas moins que toutes ces idées et pourquoi elles
plaisent aux gens sont claires pour moi, et si je n'ai pas l'air
d'avoir compris quelque chose qu'ils croient profond, c'est soit parce
que je suis d'accord et que je ne vois pas l'intérêt de le
rappeler, soit parce qu'en fait j'ai su le relativiser, en montrer les
pièges et les faiblesses, et en quoi il n'est pas aussi profond
qu'il prétend.
Non je ne cherche pas à me vendre.
Je sais combien tant de gens sont incapables de penser sainement, je ne
compte pas sur eux pour m'évaluer proprement. D'ailleurs, je ne
m'intéresse même pas à ma propre opinion sur
moi-même, qui m'indiffère aussi totalement. Je
m'intéresse à la logique et aux solutions techniques pour
faire un monde meilleur, point.
Seulement si un jour il y en avait qui avaient des arguments effectifs
et solides à présenter cela pourrait être
intéressant.
Certes j'estime mon projet bien meilleur mais je me moque de savoir si
les lecteurs me croiront.
Car, en plus de savoir clairement pourquoi ça marchera, ce qui
en soit pourrait suffire, j'ai aussi (histoire de, pour votre
information...)
l'expérience du fait qu'après l'avoir
présenté des dizaines de fois (à des
étudiants en économie notamment) cela a convaincu la
plupart des gens après explication des détails et
débats contradictoires, toutes objections ayant obtenu leurs
réponses. Je n'ai donc pas besoin d'autre avis, surtout pas de
la part de gens qui ne prennent pas la peine d'expliciter leurs
éventuels arguments, pour savoir ce que cela vaut.
Sur cette manière de ne compter que sur moi-même pour
évaluer mes positions, je suis simplement en
harmonie avec la philosophie de bien d'autres penseurs très
respectables, dont par exemple Paul Rosenberg
ayant aussi étudié à fond, et même mieux que
moi, ce genre de problématique générale des
sociétés humaines, et avec qui j'ai été en
phase lors d'un petit échange de mails.
D'autres risquent d'appliquer la même
méthode et ce faisant de se planter totalement. Et alors ? C'est
la vie. La vie est un gros
labyrinthe vicieux et plein de pièges dont nous sommes les
dindons... "Dieu se moque de nous" si on veut exiger de lui une recette
standard universelle à suivre facilement applicable par tous
pour ne jamais se tromper. Il n'y a pas de telle recette.
Et alors ? Même si cela importe, que l'on soit "perdu" ou non
ici-bas sur le plan de la recherche de la
vérité, il n'y a pas de perdition éternelle de
l'âme pour autant.
Je n'ai pas besoin qu'on me croie, je cherche seulement à
réaliser le logiciel pour aider en pratique la vie de millions
de gens.
Et je sais que si ne serait-ce que 2 ou 3 personnes assez
compétentes s'y mettaient, la technologie verrait le jour assez
rapidement et se démontrerait par elle-même, n'ayant cure
des méandres psychologiques de quiconque.
Donc, si jamais il y avait quelques visiteurs vraiment sérieux
et capables de penser, que ce soit pour eux-mêmes qu'ils aient
par mes pages une occasion de plus de comprendre certains points
philosophiques, ou que ce soit pour venir participer au projet, ces pages en auraient enfin
valu la peine.
Les autres visiteurs, non convaincus, qui ne savent pas faire la
différence entre avoir des idées moins bêtes que
celles des autres et être narcissique (ce qui, je sais, peut
aussi arriver chez d'autres, mais ça n'a guère de sens de
qualifier quelqu'un, le problème fondamental est l'erreur qui se
trouver dans les idées invoquées), quel
que puisse être leur nombre, m'indiffèrent totalement
(priorités pratiques obligent). (Voir aussi mes commentaires sur
la prétention
d'humilité)
Liens extérieurs:
Une
discussion en anglais, énonçant une mise en garde
face à la notion de révélation
Une critique
intéressante
par Joseph George Caldwell, candidat New Age indépendant
à la chambre
des représentants US, même si la "solution" qu'il propose
à la place
est complètement absurde.
Si vous connaissez d'autres sites critiquant Walsch intelligeamment,
vous pouvez m'indiquer le lien: spoirier at lautre dot net.
Retour: opinions
- auteur avec texte d'avertissement et FAQ
à ceux qui croient avoir des choses à répondre
à l'argumentaire ci-dessus.