Le christianisme et les 10 commandements
Je suis l'Éternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays
d'Égypte, de la maison de servitude. Tu n'auras pas d'autres
dieux devant ma face.
Outre que cette ouverture des dix commandements s'annonce comme
s'adressant uniquement au peuple juif dont ne sont pas la
quasi-totalité des chrétiens, cela nous oblige du moins
à définir notre Dieu comme étant celui qui aurait
délivré le peuple juif du pays d'Egypte par force
miracles et à nous enseigner cette histoire. Or, les
études historiques semblent montrer qu'il n'y a jamais eu de
telle délivrance miraculeuse, d'après les documents
disponibles sur l'histoire de l'Egypte. Nous aurions donc l'obligation
de vénerer un dieu défini par ses actes
légendaires, et l'interdiction de remettre en question la
véracite de cette légende, car ce serait avoir un autre
Dieu.
Tu ne te feras point d'image taillée, ni de
représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les
cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas
que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les
serviras point;
Les premiers chrétiens se sont taillés une
représentation biblique d'évènements qui se
seraient prétendument passés (le récit de la vie
de Jésus), et ils ont conduit toutes les
générations suivantes de chrétiens à se
prosterner devant ces représentations, présentées
comme des représentations de Dieu, au point de prétendre
que qui connait ces représentations et y adhère, se
trouve ainsi connaître mieux Dieu. Le fait que ce soit une
représentation écrite, conceptuelle et
récitée plutôt qu'une représentation
sculpturale ou visuelle ne change rien au fond du problème. Si
vous répondez: cette représentation biblique a
été menée sous l'inspiration divine. Euh,
croyez-vous que les sculpteurs d'idoles s'annoncaient clairement comme
produisant de vulgaires oeuvres humaines, morceaux de bois ou de pierre
?
Faisaient-ils ça ouvertement pour rigoler ? Ainsi, les
chrétiens sont des idolâtres, et la Bible est leur idole.
Si encore elle en était digne je ne dirais rien mais c'est tout
le contraire: c'est un tissu de mensonges et d'absurdités
habilement ficelées menant à la corruption spirituelle.
car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui
punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à
la troisième et la quatrième génération de
ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu'en
mille générations à ceux qui m'aiment et qui
gardent mes commandements.
Il est donc obligatoire de croire Dieu comme jugeant les gens
d'après les oeuvres de leurs ancêtres, sinon notre culte
s'adressera à un autre Dieu, ce dont Dieu sera jaloux et nous
punira jusqu'à la troisième et la quatrième
génération.
Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain;
car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom
en vain.
Les chrétiens ne cessent d'invoquer le nom de Dieu à tort
et à travers, de le présenter sans preuve comme l'auteur
de la Bible, de présenter chaque évènement heureux
comme une bénédiction de Dieu, chaque
évènement malheureux comme une épreuve
envoyée par Dieu, chaque qualité comme un don de Dieu,
plein d'autres évènements comme des signes de Dieu,
chaque attitude comme une attitude envers Dieu, chaque absence
d'attitude envers Dieu comme une attitude contre Dieu.
Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras
six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour
est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu: tu ne feras aucun
ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta
servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes
portes.
En Pologne, pays très catholique et attaché aux jours
fériés, il m'est arrivé d'être quelques
dimanches ou autre jour férié de me retrouver dans une
ville morte, tout étant fermé, et de paniquer en me
demandant si je trouverai à manger, faute de magasin ou de
restaurant. Les cafés internet pouvant être aussi fermes,
il n'y a plus rien pour m'occuper. Je hais les jours féries.
Sérieusement, un vrai jour ferié reposant devrait
être un jour qui n'est pas férié pour tout le monde
afin de pouvoir consommer.
Car en six jours l'Éternel a fait les cieux, la terre et la
mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le
septième jour: c'est pourquoi l'Éternel a béni le
jour du repos et l'a sanctifié.
Tout-à-fait Thierry, c'est Dieu qui l'a ainsi
énoncé littéralement et directement à
Moïse sur le mont Sinaï: le monde a bien sur
été fait en 6 jours.
Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se
prolongent dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne.
Il s'agit ici de nos parents biologiques, abstraction faite de notre
nature de création divine. Dans ce cas, par extension, nous
devrions aussi honorer nos ancêtres, y compris lointains, en
reconnaissant qui ils sont et leurs mérites. Ces ancêtres
sont les primates, jusqu'aux premiers animaux, et la nature toute
entière qui a permis leur développement. Honorer,
respecter et protéger l'environnement naturel qui l'a
engendré, permettrait à l'humanité de vivre
longtemps heureuse et prospère sur la planète que Dieu
lui a donnée.
Malheureusement, le respect de la nature et des animaux est largement
négligée par la morale chrétienne
évangélique, qui, sans parler de l'insistance de certains
chrétiens créationnistes à nier notre filiation
biologique, présente une idée de l'homme comme
création directe de Dieu, seul être vivant que Dieu aurait
crée a Son image. ce qui rabaisse les animaux à un rang
fondamentalement inférieur. Egalement, la venue du Fils de Dieu
s'adresserait uniquement à l'homme. Cette présentation de
l'homme comme divinement supérieur aux animaux amène a
relativement négliger ceux-ci, et à avoir une morale
centrée sur l'homme.
Le resultat, c'est que la nation la plus puissante du monde a beau
être remplie de chrétiens évangeliques,
l'environnement continue d'être détérioré
d'une manière qui vire a la catastrophe: une part extraordinaire
de la biodiversité planétaire est en train de se perdre
définitivement, ça mettra bien des millions
d'années à s'en remettre.
Or, malgré les avertissements des scientifiques, ceci continue
de passer relativement aux oubliettes des diverses prédications
évangéliques qui continuent de centrer leur morale sur
des problèmes humains plus immédiats (de portée
réduite à la durée d'une vie humaine maximum) et
donc relativement futiles. Voire même, on s'en fout de la
biodiversité, diront les évangéliques, puisque de
toute façon, Jésus revient bientôt, pour un
règne de 1000 ans, après quoi la Terre sera
détruite avec l'univers
entier.
Tu ne tueras point.
Voila un commandement qui semble sage et bon. Inutile d'avoir une
sagesse divine pour s'accorder sur le fait que le meurtre est
généralement un grand mal, notamment afin de ne pas
soi-même courir de danger mortel. Si seulement la nation la plus
puissante du monde, dominée par le christianisme, cessait
d'attaquer des pays innocents et d'en massacrer les habitants au nom
des plus beaux principes qu'on voudra, et se mettait à mettre ce
commandement en pratique, ce serait un grand progrès. Seulement,
le problème est qu'il ne suffit pas de dire que le meurtre est
mal pour arrêter de tuer, encore faut-il avoir le discernement de
savoir quels sont les meurtres qu'on risque de commettre et comment les
éviter. Ainsi, les citoyens américains commettent des
meurtres en votant Bush et en payant des impôts. Seulement, les
principes de "morale chrétienne" etant le cheval de bataille du
programme de Bush, et l'homme devant payer ses impôts pour rendre
à César ce qui est à César, la
lucidité de voir ces actes comme meurtriers n'est pas une chose
aisée.
D'autre part, toute question des moyens et risques étant mise de
côté, analysons plus en détails la chose
elle-même: on accepte naturellement de considérer ce
commandement comme de Dieu parce que "quand on y pense simplement", en
dehors de tout contexte, "on ne voit pas" comment un meurtre serait une
chose défendable, et certes dans la plupart des cas ce ne l'est
pas. De par le caractère capital d'un tel acte comparé
à la plupart des autres actes, on en vient facilement à
le considérer comme un absolu. Mais c'est nier toutes les
subtilités qui peuvent s'y cacher dans des cas particuliers
extrêmes, en sorte que, réduisant la morale à une
telle règle formelle (interdiction de tuer) et d'application
triviale, on en vient à se justifier à peu de frais au
nom du commandement de Dieu alors même que le sens profond de ce
commandement est bafoué. Je parle bien sur du problème de
l'euthanasie, pour lequel se trouvent ici (en bas) 3
commentaires intéressants (liens 5112, 5114, 5115).
En effet, s'il ne faut pas tuer, c'est que la vie a une valeur
inestimable... du moins lorsqu'elle en a une. Or, il y a des
exceptions, des vies qui ne valent pas la peine d'être
vécues. On
parle d'euthanasie lorsque le mal qui rend la vie insupportable est de
nature physique et donc manifeste forçant tout le monde, quelle
que soit sa morale même retrograde, à plus ou moins le
reconnaître, mais il existe également d'autres cas, plus
difficiles à reconnaître et que donc ces moralistes
pédants refuseront de prendre la peine de reconnaître, de
vies insupportables à vivre pour des raisons morales: alors la
personne en vient parfois à se suicider. Mais que dit la morale
chrétienne, ayant d'ailleurs infecté de sa bêtise
la mentalité de la plupart des hommes, au sujet du suicide ? Que
c'est un crime, c'est se tuer soi-meme, c'est mal. D'ailleurs c'est un
tort et une erreur car la vie en vaut la peine. Pas la peine d'ailleurs
de savoir pourquoi, ni même si c'est vrai ou faux, puisque c'est
Dieu qui le dit par la Bible: il nous interdit de tuer. Si la vie
pouvait ne pas valoir la peine d'être vécue, Dieu ne nous
interdirait pas de tuer. La boucle de la connerie est bouclée.
En fait, si les gens prétendent que la vie a ou devrait avoir
une valeur inestimable même si du point de vue de la personne
concernée elle est moralement invivable, c'est non seulement
parce qu'il est difficile de se mettre dans la peau de l'autre pour
savoir à quel point une vie peut être invivable, mais
aussi parce que cela risquerait de nous donner mauvaise conscience:
celle de réaliser qu'on vit heureux à côté
de gens qui sont dans le malheur, que cela est injustifiable, et qu'on
a raté notre éminent devoir de leur permettre de vivre
une vie décente. Il est bien plus confortable pour les gens
heureux de se déculpabiliser en prétendant que chacun est
responsable de son bonheur et son humeur, et que si les gens malheureux
ne sont pas d'accord c'est de leur faute, ils sont cons en fait, ils se
trompent car ils sont plus heureux qu'ils ne l'imaginent, et puis ils
n'ont qu'a être d'accord pour se dire qu'ils n'ont qu'à
être heureux et ça marchera.
Or, "faire la morale" aux gens dont la vie ne vaut pas la peine
d'être vécue en les accusant ainsi d'être
eux-mêmes responsables de leur malheur et/ou de se plaindre
à tort ou injustement car en fait "la vie en vaut la peine de
toute manière, ils n'ont qu'à s'en apercevoir", mais
surtout qu'ils ne doivent pas se suicider, est triplement criminel:
c'est d'abord doublement criminel car, la vaine formalité de "ne
pas tuer" étant élevée au titre de valeur
suprême évitant de se soucier de toute autre consideration
pendant ce temps, cela évite de se remettre en question et
amène donc, en se donnant bonne conscience, à faire
perdurer un état de fait qui condamne en pratique ces gens
à vivre une vie pire que la mort; ensuite cela rejette sur ces
malheureux la culpabilite de leur malheur et de leurs envies
suicidaires, ce qui les abaisse encore.
Pour faire un commandement qui ait un sens résumant ces
problèmes au sujet de la sauvegarde de la vie humaine, il
faudrait plutôt écrire:
Tu veilleras suivant tes moyens à assurer les
conditions permettant à autrui de vivre une vie qui en vaille la
peine.
Tu ne commettras point d'adultère.
J'ai commenté sur la question de l'adultère dans d'autres
textes: ici et là. En gros,
le fait
de poser la fidélité comme principe morale est une
méthode de facilité pour se donner bonne conscience par
application de principes réducteurs, en fermant les yeux sur les
inconvénients ou malheurs qui peuvent en résulter: gens
qui se sont mal choisis et ne sont pas heureux ensemble, gens qui sont
condamnés a l'enfer de la solitude toute leur vie car les autres
sont déjà pris. Peur d'un mal qui résulterait d'un
mouvement, définition du mal comme d'un acte par opposition
à l'immobilité qui serait presenté comme refuge de
la pureté morale en toutes circonstances quels que soient les
malheurs qui en resultent : "tu n'as pas peché" donc tout va
très bien madame la marquise. Ainsi le royaume de Dieu se met
à la portée des plus cons qui savent obéir aux
interdictions en ne faisant rien, sans trop de risque que ces
interdictions soient plus fautives que pourrait l'être toute
obligation.
En réalite, tous les humains ne sont-ils pas fondamentalement
dignes de relations quelle que soit la configuration initiale des
rencontres que le hasard a instaurée ? Cette configuration
donnée par le hasard n'est-elle pas fondamentalement arbitraire,
sans raison profonde d'être plus valable qu'une autre ?
Mais il y a une autre sorte d'adultère plus profond: celui que
commet l'esprit humain lorsqu'il trahit sa relation à
l'intelligence naturelle que Dieu lui a donnée, pour assujettir
ses pensées, ses aspirations et son adhésion, à
une doctrine extérieure venue d'on ne sait où, mais qui
séduit par sa prétention à être une
Révélation de Dieu.
Tu ne déroberas point.
Je ne m'étendrai pas sur les exhortations faites parfois dans
les églises évangéliques à prier pour la
croissance des "offrandes a Dieu" (sic) qui peut attirer les
bénédictions de Dieu pouvant parfois aller jusqu'à
rendre ces offrandes au centuple...
Vu ici:
Fraude
financière dans l’Eglise
- Chaque année, les détournements des fonds de l’Eglise
par des
responsables dépassent le coût global de toutes les
missions existant
de par le monde. Enhardis par une justice laxiste, des personnes de
confiance détournent des églises 5.5 millions de dollars
par jour,
c’est-à-dire 16 milliards de dollars par an ! (Pour info, le
montant
total dépensé par les missions étrangères
est seulement de 15 milliards
de dollars. Seigneur, pardonne-nous!)
Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton
prochain.
Nombre de chrétiens considèrent comme leur devoir de
chrétien devant Dieu, de venir témoigner quelque chose du
genre: D'abord, tout homme est pécheur, rebelle à Dieu et
mérite donc l'enfer éternel.
Ensuite: quiconque cherche Dieu (ou la vérité) avec un
coeur sincère, Dieu l'éclairera de la lumière du
Saint Esprit et de l'Evangile, et l'amènera à la foi
chrétienne et/ou lui apportera X ou Y b�n�dictions, surtout si celle-ci lui a été
prêchée correctement.
Ceci équivaut rigoureusement (par contraposition de
l'énonce) à témoigner que quiconque n'est pas
devenu chrétien après et/ou n'a pas re�u lesdites b�n�dictions avoir pris connaissance de
l'Evangile d'une manière prêchée correctement, n'a
pas cherché Dieu avec un coeur sincère.
Si ces deux énoncés du témoignage
chrétien ne sont pas des exemples parfaits de faux
témoignage contre son prochain, je me demande ce qui peut
l'être.
Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain; tu ne
convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa
servante, ni son boeuf, ni son âne, ni aucune chose qui
appartienne à ton prochain.
Convoiter, c'est croire qu'on a droit à, ou songer à
posséder, des choses contrairement aux autres et contrairement
à
l'ordre établi ou à ce qui serait juste, finalement sans
autre raison que ce désir lui-meme, ou le fait qu'on est
soi-même, qu'on voit ce dont on a soi-même besoin, et qu'on
n'est pas à la place de l'autre, et qu'on perd ainsi de vue la
raison pour laquelle l'autre y a droit ou en a besoin. Mais le vrai jeu
de la convoitise a lieu lorsqu'on n'en a pas conscience: on croit
toujours avoir des conceptions qui respectent ce qui serait juste, mais
en calculant la justice à sa manière, non conforme
à la vraie justice. Finalement, bien malin qui saura quelle est
la vraie justice. Le commandement ici semble définir la
convoitise "simplement" comme étant une conception plus
favorable à soi que ce qui est l'ordre établi. Mais ce
n'est pas forcement une bonne définition car l'ordre
établi n'est pas forcement juste. Prétendre que par
définition, l'ordre a été établi par Dieu
peut parfois aider à l'accepter.
Mais il y a un autre domaine de la convoitise qui est celui des biens
immatériels, et en particulier de la vie éternelle avec
Dieu:
voilà un possible objet de convoitise qui n'est pas des
moindres. Là, par contre, bien malin qui pourra dire quel est
l'ordre établi par Dieu, faute d'aller voir ce qui se passe de
l'autre côte. Alors, face à un tel vide de connaissance de
ce que chacun reçoit, il reste à chacun la
possibilité de se faire une conception de ce dont il a droit,
selon ce qu'il croit être juste.
Le chrétien croit que sa foi chrétienne lui procure un
droit à une vie éternelle avec Dieu, qui serait juste en
vertu
de sa piéte autrement dit de ce desir de vie éternelle
lui-même, la sincérité de son coeur,
et de sa propre bonne volonté à obéir à
Dieu dont il serait inconcevable qu'elle ne soit pas reconnue comme
telle (chacun se sent lui-même sincère, par
définition): par opposition à que ce à quoi
auraient droit les autres qui, croit-il, ne s'en remettent pas à
Dieu mais sont des pécheurs perdus méritant l'enfer
éternel, la preuve ils ne sont pas arrivés aux
mêmes conclusions que celles auxquels on est soi-même
arrivé avec sincérité; ou du moins sans
forcément aller
jusque-là, seraient moins que soi en relation avec Dieu. Ou, si
le terme de droit et de justice ne convient pas, on peut dire du moins:
s'attendre à recevoir en trouvant la chose normale, pour des
raisons qu'on peut éventuellement se refuser à justifier
en invoquant le mystère insondable de la grâce et de la
justice divines; il n'en reste pas moins que le chrétien ne sera
pas choqué par une telle inégalité donnée
par Dieu ou par la nature des choses, il y croit et trouve cela normal,
et loue de tout son coeur un tel Dieu. Tout ça vient du fait
qu'on ne peut pas être à la place des autres pour se
rendre compte de comment s'exprime leur sincerité et pourquoi
elle est aussi honorable que la sienne en tant que
sincérité, alors qu'elle les conduit à des
réponses différentes.
Lien externe: un espace de d�bat anglophone sur le christianisme, o� les chr�tiens semblent parfois minoritaires, ont-ils vraiment une position � d�fendre ou pr�f�rent-ils tenter de convaincre ailleurs sans d�bat ?
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