Voici quelques caractères de cette barbarie pseudo-scientifique
dont je témoigne (j'ai vu principalement deux psychiatres, et ai
été orienté vers le deuxième en entendant dire qu'il avait bonne
réputation, de fait il avait l'air sympatique mais... ça me suffit
!):
- Diagnostics de schizophrénie à tort et à travers; barbarie des
traitements en ce sens. J'ai eu beau tenter d'expliquer à mon
premier psy pourquoi j'estime n'être pas schizophrène, il ne
voulait rien entendre mais s'est contenté d'argument d'autorité,
en me renvoyant à la la consultation d'un de deux autres psys
experts de son choix à l'université de Rouen pour qu'ils me
confirment son diagnostic. Par ailleurs j'ai entendu parler de
quelqu'un qui eut le malheur d'avoir affaire à la psychiatrie, et
qui n'avait pas tant de problèmes que cela mais ayant été étiqueté
schizophrène a été amené à suivre des traitement qui ont fait de
lui un légume: il a grossi et sa famille ne le reconnaît plus, ils
trouvent que ce n'est plus lui, sa vie est complètement anéantie,
et il doit continuer à suivre les traitements parce qu'il en est
désormais dépendant.
- Absence de transparence dans l'établissement de diagnostics et
l'objectif des traitements prescrits. Il m'était en effet très
difficile d'obtenir de mes psys des explications sur leurs
diagnostics et ce qu'ils espéraient soigner ainsi. Ils se
contentaient en effet de me dire que j'en avais besoin, que ce
serait bon pour moi, mais ils ne cherchaient pas à me l'expliquer
pour savoir si je suis d'accord. Ils m'ont fait avaler leurs
poisons par ruse, mensonge et obscurité, sans mon consentement
éclairé. J'appelle ça une violation de liberté (il me semble
d'ailleurs avoir vu passer la notion de consentement éclairé dans
la législation, mais je n'ai guère d'espoir de faire valoir cela
dans le présent cas, vue la situation).
- Toute marque d'intelligence originale et d'indépendance d'esprit
est regardée par les psychiatres comme pathologique. A la fin de
mon aventure, comme j'ai protesté par écrit contre mon dernier
psychiatre, il m'a répondu en se justifiant, en expliquant de
quoi, d'après lui, je souffais: "du sentiment ne pas être accepté
par la société". Non non et non, je souffre bien moins de ma
différence avec la société (qui n'est pas une non-acceptation, ne
serait-ce que du fait que par le succès de mon site j'en ai une
sorte de reconnaissance très importante finalement, seulement qui
n'est pas du type de reconnaissance que les institutions
voudraient me faire rechercher), que du fait de la barbarie des
institutions qui cherchent à tout prix à me conformer à leur
débilité et à leur barbarie, et qui trouvent pathologique de ma
part que ce ne soit pas mon rêve le plus cher que de la supplier
de m'intégrer à elle. J'ai souffert du fait que le monde n'ait pas
voulu me foutre la paix; à part ça je souffre de n'avoir pas
trouvé une femme, mais me faire accepter une femme que je
n'aimerais pas, ou encore soit-disant compenser par d'autres
relations sociales, ne saurait de toute manière en être la
solution. Mais la revendication de la différence comme un
avantage, et le besoin que la société nous foute la paix, n'est
pas une chose que les psys sont capables de concevoir.
- Mensonge sur l'interprétation des "effets secondaires" (en
réalité principaux), prétendument expression de pathologies
latentes qui viennent à s'exprimer, alors qu'elles ne s'étaient
absolument jamais produit jusque-là: palpitations cardiaques,
tremblements...
- Incapacité de s'excuser. Quels que soient les désastres qui
résultent de leurs traitements, les psys ne seront jamais désolés,
ils chercheront seulement à se justifier, en faisant valoir leurs
diplômes et autres...
- Mépris du patient, abus de pouvoir sur personne vulnérable: sous
prétexte qu'ils ont leurs super diplômes et que les gens qui
viennent les voir ont des problèmes, ils ne cherchent même pas à
comprendre pourquoi on vient les voir, du moment qu'on est là ils
se croient permis de nous prendre pour des moins que rien, des
cobayes, des débiles mentaux, des irresponsables etc. Même le fait
que j'aie un doctorat en maths ne semblait pas leur inspirer la
moindre présomption de crédit envers la pertinence de mes
appréciations.
- Ce mépris est également adopté par les secrétaires et concierges
des établissements. En effet, au centre Pierre Janet du Havre où
j'avais vu mon premier psy, j'ai tenté de discuter du problème
avec la personne de l'accueil. Son mépris envers moi fut total.
Mon expérience ne valait rien à ses yeux, n'étant guère que "ce
que vous pensez", du pipi de chien, une marque de débilité, et
surtout je devais absolument me taire dans les couloirs, pour que
personne n'entende mon témoignage. Bref, on se croirait vraiment
sous Staline. Eh bien non, je ne me tairai pas. Allo ? La France
d'aujourd'hui est-elle vraiment un pays de liberté ? Y a-t-il
quelqu'un pour élever la voix contre le totalitarisme barbare ?
Finalement, j'obtins de voir une assistante sociale, et je lui
exposait le problème. Elle semblait tomber des nues, n'ayant
jamais entendu de telles choses. Sans doute les gens déprimés
n'ont-ils pas suffisamment confiance en leur propre jugement
(réellement difficile à former et à affirmer en de telles
circonstances il est vrai) pour protester jusque-là ? Surtout, la
loi du silence s'impose dans ces milieux.
- Enfin, je mentionnerai l'affaire du dernier "médicament" que
j'ai pris, qui m'a été prescrit alors que je venais justement de
mettre en garde mon psychiatre sur le fait que j'en avais marre de
ces traitements absurdes et néfastes pour la schizophrénie que je
n'ai pas, et que je refusais absolument de prendre toute substance
qui risquerait de porter des effets néfastes à long terme.
Résultat, il me prescrivit du SEMAP en me disant d'en prendre une
demie-pilule par semaine en commençant tout de suite et si cela
aurait un effet néfaste je m'en apercevrais le jour même, et il me
prescrirait autre chose. Résultat, avec une seule demie-pilule
(évidemment que je n'en ai pas repris ensuite !) cela eut des
effets dévastateurs qui ont commencé au bout de quelques jours,
ont demeuré plusieurs mois et dont il me reste des traces d'effets
sensibles au bout d'un an.
J'en ai discuté avec le pharmacien. Il était d'accord avec moi sur toute la ligne, la différence étant sa résignation: il est tenu de l'obligation légale de vendre les "médicaments" qui lui sont demandés, alors même qu'ils sait qu'ils sont de toute manière néfastes. D'après lui, on ne peut toute façon rien faire, car la psychiatrie est une institution.
L'ultime justification de cette barbarie que j'ai pu entendre: que soi-disant je suis libre, je ne suis pas obligé de voir un psy particulier, je peux en changer, je n'aurais donc dans ces conditions aucun motif de me plaindre. Objections: comme je disais, par leurs mensonges les psys m'ont empoisonné en l'absence de mon consentement éclairé. Je ne suis donc pas libre. D'autre part, je ne suis pas libre de prendre n'importe quel psy puisque la plupart ont leurs carnets de rendez-vous complets pour plusieurs mois à l'avance. Ensuite, il est inadmissible que les listes de psys respectables d'une part, ceux barbares à éviter d'autre part, ne soient pas rendues publiques: comme j'expliquais sur la dictature du hasard, cette absence des informations nécessaires condamne totalitairement les gens à subir les traitements des barbares, en les empêchant de les éviter. Autrement dit, ça n'a aucun sens de dire que les bons psy "existent" abstraitement, la seule chose intéressante serait de les indiquer nommément pour permettre enfin aux gens de les trouver en pratique, et vérifier si c'est vrai (si ceux qu'on dit bons le sont effectivement, et n'en donnent pas seulement l'illusion sur un coup de chance). Enfin, il est inadmissible que les psys commettant ces actes barbares que je mentionne plus haut ne soient pas immédiatement démis de leurs fonctions, si ce n'est condamnés à la prison à vie pour empoisonnement. Je ne vois en effet aucun sens à essayer encore un autre psy tant que la psychiatrie dans son ensemble maintient son statut d'activité totalitaire irresponsable, cautionnant ces barbaries en permettant à ceux qui les commettent de continuer à exercer. Qu'est-ce que c'est que ce jeu de la roulette qui fait tourner indefiniment les patients d'un psy barbare a un autre psy barbare pour les obliger à continuer a s'empoisonner avec des psys toujours differents sans espoir raisonnable d'arriver à quelque chose d'acceptable ?
Ouvrir des espaces de discussion entièrement libres et publics permettant aux patients de témoigner nominativement sur les psychiatres qu'ils ont consulté, serait un minimum démocratique, n'en déplaise aux tenants d'une certaine pseudo-déontologie du respect de la vie privée, du secret et de l'antinotationisme.
Dernières nouvelles sur mes derniers contacts avec la psychiatrie: mon dernier rendez-vous avec l'expert, automne 2009, pour valider ma retraite invalidité. Comme d'habitude, le temps était très court environ 5 minutes, ce que je savais d'avance et j'avais donc médité d'avance mes propos, au sujet de mes démêlés avec la psychiatrie.Suite à cela, il a rédigé un rapport "confidentiel" à destination des comités médicaux, que j'ai pu avoir en main. Je constate qu'il y a retranscrit l'ensemble de mes propos, ceci incluant sans vergogne des convictions profondes à connotation personnelle que je ne citerai pas ici. Voici quelques extraits de son rapport, incluant la faute d'orthographe :
"... Il ne présente pas de déficience intellectuelle, pas de désorientation ni de confusion. Le discours de monsier Poirier reste toujours complètement inchangé: il continue à se plaindre encore des effets secondaires des neuroleptiques reçus il y a maintenant plusieurs années (asténie, petits tremblements, petites contractions musculaires). il trouve même que ces effets s'aggravent très progressivement.
Ces éléments subjectifs n'ont toujours aucun fondement clinique réel, mais sont des interprétations délirantes d'un ressenti subjectif. Son discours a un peu évolué vis-à-vis du psychiatre qui lui avait prescrit ces neuroleptiques (...) Il continue donc de l'accuser de "l'avoir empoisonné par la ruse et le mensonge", "traité comme un rat de laboratoire alors qu'en fait il aurait dû le regarder comme un partenaire" (...)Correction: j'ai été traité par seulement 2 psychiatres. Avant de revenir au Havre, j'ai vu seulement une fois un psychiatre à la Réunion, qui ne m'a pas traité mais a seulement rédigé un rapport qui lui a été transmis, et que j'avais à peine regardé. Qu'y aurait-il d'anormal de n'évoquer, dans le bref temps qui m'est imparti, que le cas de celui qui a réussi à me faire prendre la pilule dont je subis toujours les effets. Ca ne veut pas dire que le précédent avait une attitude plus défendable, seulement cela ne me concerne guère plus que celle de tous les autres psychiatres de France que je n'ai pas consulté, au sujet desquels j'ai exprimé mes larges soupçons par ailleurs. Or il devrait bien aller de soi que je n'en pense pas moins au sujet de celui qui m'avait traité en premier, par le fait que je l'ai quitté définitivement.
Ensuite, encore une fois: au cours de mes voyages les années passées notamment en pologne où j'ai exposé mes idées de changement politique par des logiciels, en majorité auprès d'étudiants en économie ou autres sciences sociales, la plupart du temps au bout d'une à deux heures d'exposé-débat, tout le monde est ressorti convaincu et enthousiaste. Délirent-ils tous également ? Faut-il rappeler la règle de bon sens à savoir que chacun ressent naturellement en première impression sa propre pensée comme plus claire et structurée que celle d'autrui - et donc doit normalement se méfier de cette impression pour espérer à un minimum d'objectivité ? et que mes idées étant le fruit d'une recherche théorique de plusieurs années, et nécessiteraient évidemment plusieurs heures d'exposé et débat pour être expliquées, une entrevue de quelques minutes dans un tel contexte ne permet naturellement pas d'en juger ?
Clairement, la pensée psychiatrique est marquée par une complète immaturité vis-à-vis du monde normal ou scientifique des débats d'idées, classant automatiquement comme "délirante" ou "schizophrène" toute conviction contraire à ses présupposés. Si tout le monde pensait comme les psychiatres, les gens de droite s'empresseraient d'interner les gens de gauche, les gens de gauche d'interner les gens de droite, les athées d'interner les religieux, les adeptes de chaque religion d'interner les adeptes de chaque autre religion, et il ne resterait plus personne en liberté.
C'est le principe même de l'infalsifiabilité absolue. Dès lors, en tout état de cause, la psychiatrie n'a rien de scientifique.
Et dire que les administrations de l'Etat (système de congés...) ont impérativement besoin de se baser sur des torchons pareils pour pouvoir fonctionner !!Bonsoir.
J'ai pris connaissance de votre texte au sujet de la psychiatrie et de la "schizophrénie" qui vous a été diagnostiquée.
Pour faire très bref au sujet de mon parcours, et vous permettre de connaître un peu de ma personne, voici quelques informations: ENS *** en mathématiques, (...) M2R (...). Ma mère est psychiatre hospitalière. Je dénombre au moins 10 hospitalisations psychiatriques dans ma famille (il y en a donc plus...). Dont 4 sur ma personne, avant et après ENS... Comme vous pouvez vous en doutez, c'est un peu compliqué d'avoir pour mère une interneuse folle, obsédée par l'intelligence, les surdoués et les schizophrènes. Pour ses opinions, je vous propose, (parmi d'autres liens):
(...)
Par ailleurs: ..., 1 enfant, une femme. Qui ont été brutalement confronté à ce monde quand ma mère, prenant appui sur ma gosse et une situation de chômage, décidant de me rendre visite, a décidé de m'interner à nouveau pour la quatrième, et je l'espère, dernière fois.
Je n'ai pas réussi à distinguer dans vos propos si vous avez été interné ou si vous avez été rusé par l'administration à consulter en ambulatoire. Si vous avez été interné, j'imagine que c'est en HL ou en HO, et non pas en HDT, compte tenu que vous ne tenez pas de propos particuliers sur vos parents (ce qui serait typique d'une famille toxique d'interneurs, ce qui est hélas très fréquent - la mienne semblant constituer l'indépassable pompon). Savourez votre plaisir d'avoir ce qui semble être une famille pas trop barrée...
J'ai lu votre texte. Je suis d'accord sur la quasi-totalité des points, bien que vous semblez ne pas avoir tout saisi de cette réalité à 100% (disons que vous l'avez saisi à 90%). Je pense que dans une optique rationaliste, vous pourriez être intéressé par ce qui constitue les 10% restant - bien que cela porte à peu de conséquence.
J'ai envoyé un email à Cédric Villani (médaille Fields 2010) suite à des propos qu'il a tenu sur lemonde.fr au sujet de la rationalité et la folie chez les mathématiciens. Je vous en enverrai une copie pour vous montrer à quel point vous avez bien compris les 90% sus-mentionnés. Et vous constaterez que ce que vous avez vécu n'est bien que la norme. Je connais d'autres cas similaires au votre et au mien.
C'est ce dernier constat qui me pousse à vous suggérer de s'organiser face à ce monde. Il y a bien le CRPA, le GIA, ou d'autres organisations. Je serais plus intéressé par mettre en place une structure financière relatif aux situations de ce type d'abus psychiatriques. Je pourrais vous exposer plus en détail cela, si vous souhaitez voir si cela pourrait recouper vos intérêts.
Précisons tout de go: je ne suis pas scientologue, mais adhérent au GIA, et 100% rationaliste. Je partage certaines de vos idées politiques (d'après ce que j'ai lu) bien que cela soit un domaine qui ne m'intéresse que très peu. (Disons que je suis devenu misanthrope, sauf au sujet de ma petite famille et des diagnostiqués schizophrènes... les autres peuvent crever la bouche ouverte...)
N'hésitez pas à me demander des renseignements au sujet de cet email.
J'apprécierai connaître votre opinion. Et je vous souhaite le meilleur du monde.
> Je suis disponible pour ajouter a mon site un lien ou meme
publier
> tout texte de critique de la psychiatrie que vous
souhaiteriez.
Non. Je n'ai strictement aucune envie de jouer les prophètes et de coller des textes sur Internet, et je vous serais reconnaissant de ne rien faire en mon nom.
Comme vous avez pu le constater en vous faisant traiter de malade mental à de multiples reprises, c'est un sujet délicat. Pour moi, c'est maintenant ma vie: la psychiatrie hospitalière est une nasse de laquelle il est impossible de se défaire.
Mon objectif est maintenant effectivement de venir en aide à des gens qui subissent des situations de ce type. Vous avez eu un avant-goût des pillules. Les pillules m'ont fracassés, mais ça va, et ce n'est rien comparativement au fait que des gens puisse décider sur un coup de tête que "ah! ben tiens! si on internait fiston! il est un peu trop rationnel ce matin!". Ce genre de situations arrivent trop souvent.
Au sujet de l'"obligation de soins" qu'on vous a rusé à signer, je trouve cela assez sournois. Pourriez-vous m'en dire plus? Juste pour savoir dans quelle mesure je dois m'estimer heureux d'avoir quitté la France pour ... et mon avenir de normalien au sein de l'éducation nationale...
Quand à mon idée de structure financière, c'est un projet que je soumets à votre jugement. Je tiens juste à préciser que ce type de projet ne nécessiterait que l'implication vous souhaiteriez consentir. Cela étant précisé, je prends note de votre refus, et je vous laisse l'initiative de me recontacter le cas échéant.
Je pense que les zététiciens ignorent à quel point les psychiatres les considéreraient comme morbidement rationnels. J'attends juste qu'un évènement sympa leur tombe sur le coin de la gueule. Pour rire.
Rien contre la zététique de mon point de vue, cela dit; hormis une perte de temps...
[en réponse à mon projet, voir infoliberalism.info et settheory.net/life]
Je ne critique pas les projets des autres.
Mais d'un point de vue médical, je dois vous confirmer que ce paragraphe fait de vous un schizophrène. C'est le point de vue médical. Quand au mien, je sais simplement, comme tout bon matheux, que lorsqu'une définition n'est pas opérationnelle, il faut adapter la définition pour en faire quelque chose de plus élégamment maniable dans le cadre d'une démonstration. Grosso modo: schizophrène ne veut pas dire grand chose.
Mais maintenant que vous êtes catégorisé ainsi, compte tenu que vous êtes en refus de soin (même si vous l'ignorez), je pense que vous devriez vous sentir tout de même concerné par la loi de 2011 qui permet au corps médical d'imposer des traitements en ambulatoire sous peine d'hospitalisation. Je vous suggère de faire attention à votre derrière, et surtout de cultiver de bonnes relations avec votre famille. Je parle évidemment en méconnaissance de votre situation, mais en connaissance de certains mécanismes institutionnels et de leurs dynamiques. C'est un monde effrayant. Faites gaffe.
Bon courage.
Je ne préfèrerais franchement pas. Pour vous expliquer simplement ma position: ce qu'on peut prétendre au sujet de la psychiatrie en général ne signifie simplement rien. Il n'y a, de fait, que trois choses à faire:
[1]: La voie judiciaire (en tout cas dans mon cas), et j'espère donc publier ce qui est attesté par la justice sur un blog tel que celui du GIA.
[2]: Une contestation scientifique de cette spécialité. Il y a des choses tel que l'International Critical Psychiatry Network qui semblent vouloir changer le paradigme et qui font des études en ce sens afin de questionner les concepts en vigueur.
[3]: En causer aux gens bien choisis, un à un, pour sensibiliser aux dangers de cette discipline surtout en matière de coercion;
[3] bis: mais aussi aux bienfaits quand ils existent (certaines thérapies passent bon an mal an des critères scientifiques d'efficacité, par exemple). De plus, compte tenu qu'ils ont un monopole de distribution de cachetons (qui peuvent être bénéfiques) ils sont institutionnellement incontournables pour les gens qui souhaitent certaines pillules... Ou qui ont besoin d'un certif pour raison X ou Y... Figurez-vous que je connais des gens qui détestent la psychiatrie et qui vont 100% volontairement à l'asile quand il n'en peuvent plus...
Mon cas personnel est insignifiant dans ce contexte, et la solution [2] est beaucoup plus pertinente, me semble-t'il.
> Je peux aussi mettre des choses sous indication d'anonymat
de source
> (du moins si ca ne va pas m'attirer des proces...)
Honnêtement, je ne le souhaite pas, et je vous le déconseille aussi pour vous même. Mais bien sûr, je vous ai communiqué ce que je pensais, et vous êtes libres de reproduire ces propos bien que je ne le souhaite pas...
Page facebook
anti-psychiatrie (plus de 10 000 Likes en décembre 2013)
Ma longue liste de
liens a été déplacée ici.
Ainsi un exemple des plus énormes de pseudo-science est bien la psychiatrie, qui n'invoquant non plus rien de paranormal, n'interesse pas non plus la zététique. Mais, qui prétend faire oeuvre de dénonciation des pseudo-sciences et n'a pas compris que la plus socialement devastatrice des pseudo-sciences qu'il y aurait besoin de dénoncer est la psychiatrie, n'est en réalité qu'un vulgaire gogo.
Je ne suis pas seul à le dire. D'autres font la même remarque. Alors, pourquoi diable me reprocherait-on cet argument qui n'est pas seulement le mien, mais que vient appuyer le témoignage de bien des gens ?
Ainsi, les zététiciens ne s'attaquent pas à cette vraie pseudo-science barbare qui sévit dans notre société, parce qu'elle est inscrite dans les institutions. De plus, je remarque que la psychiatrie et autres psys sont le seul domaine possiblement scientifique qui s'adresse véritablement et directement aux gens (les autres domaines s'adressent à des choses). N'est-il pas d'autant plus impérieux de particulièrement soigner et surveiller la partie de la science qui s'adresse véritablement aux gens pour espérer mieux faire reluire les valeurs de la science auprès du public ? Mais visiblement les zététiciens s'en moquent. Ont-ils donc peur des institutions, ou se laissent-ils influencer par elles comme un argument d'autorité ? Ils préfèrent aller chasser les mouches avec grands fracas. Ils s'attaquent aux faibles et à ce qui n'est rien, aux petites idées folles et farfelues qui ne font guère de mal, à tout ce qui ne prétend même pas être une science et qui étant inscrit dans la mythologie populaire comme l'astrologie, ne disparaîtra de toute manière pas de sitôt, parce que bien des gens sont irrationnels quasiment par nature et aussi dommageable que ce soit, ce serait une toute autre paire de manches que d'y faire quelque changement effectif. D'autre part ils attaquent et nient en fermant les yeux ce qui déjà a été traité et prouvé scientifiquement. Ils s'attaquent à ce dont beaucoup de gens sont témoins, à quoi leurs dénégations ne changeront rien. Ce faisant, ils laissent sans se poser de questions la pire, la plus aveugle, inhumaine et débile des pseudo-sciences sévir en maître sur la population. Ainsi ils perdent leur temps et discréditent la science auprès du public. Pour que vraiment les gens respectent mieux un jour les valeurs de la science, il faudrait bien s'y prendre autrement...
Vous allez dire: les zététiciens n'en ont pas fait exprès de
faire toutes ces gaffes, c'est donc pas de leur faute, ils ne font
que s'intéresser aux guignoleries du faux paranormal, alors ils
trouvent logiquement que c'est du pipo, le reste c'est pas leur
problème. Ou encore, ils n'ont eu que l'occasion de prendre
partiellement connaissance du vrai paranormal et de ses preuves,
qu'ils n'ont pas eu la chance de vérifier par eux-mêmes, de sorte
qu'avec ça ils ne peuvent pas honnêtement être convaincus, ce
n'est pas de leur faute s'ils ne le sont pas.
Bof, la justification du mal par les bonnes intentions qui le
motivent, la justification des contre-vérites par l'amateurisme
qui s'ignore ou la bêtise de leurs auteurs, ca me lasse. C'est
comme dans la morale religieuse en fait. Le problème, c'est que,
quelle que soit la sincérité de leurs efforts et de leur démarche,
le résultat lamentable est là: l'image d'une communauté plus ou
moins officielle de gens qui disent exercer leur esprit critique
au nom de la science, et qui restent a côté de la plaque...