Diverses remarques sur le christianisme
Voici une collection disparate de quelques remarques trop courtes
pour se ranger parmi les autres pages sur le sujet
Jésus est le nom que chacun donne au débordement de son
imagination: quiconque croit quelque chose, s'imaginera que c'est ce
que Jésus a voulu dire, et que les vilains abrutis d'autres
chrétiens ont perverti pour le remplacer par ce qu'ils ont
eux-mêmes imaginé. De toute façon, faute de trace
de la vie de Jésus, on est libres d'en faire ce qu'on veut.
Même les Bouddhistes
se le mettent dans leur poche contre les chrétiens. Quand je
lis cette critique Bouddhiste des religions, assimilées au
dogmatisme, je me dis: encore un mauvais procès, dû
à l'éternelle erreur identiquement
véhiculées par toutes les religions et
spiritualités : la confusion dialectique entre
intentionalité et résultat.
Ces Bouddhistes ont certes bien vu que le christianisme s'identifie au
dogmatisme, mais ils ont raté ce qu'il y a derrière :
à savoir, que si le
christianisme est dogmatique, c'est précisément parce
qu'il ne veut pas l'être, et qu'il s'imagine qu'il ne
l'est pas. Se savoir dogmatique, reviendrait peu ou prou à se
savoir dans l'erreur, ce qui est essentiellement une contradiction dans
les termes. Dès lors, la volonté de ne pas faire ce que
les autres font sans le vouloir, n'est nullement, en soi, une garantie
de se démarquer réellement de ces derniers.
De même, la volonté de n'être "pas du monde". Il
ne se suffit pas de vouloir n'être pas du monde, pour
réellement se démarquer des tares de celui-ci. Encore
faudrait-il arriver à discerner la nature exacte des
défauts humains et autres problèmes à l'origine de
ce qui ne va pas dans le monde. Or, aucune trace d'un tel travail de
discernement. De toute façon, le monde est déjà
perpétuellement contre lui-même, à se condamner
l'un l'autre. C'est le gros désordre, est c'est, par certains
égards, ce désordre même, qui engendre un certain
nombre de problèmes. Ce n'est pas en frappant un grand coup
contre le bazar que ça y mettra de l'ordre. (Je dis cela aussi
en pensant à l'activisme antilibéral et ses "actions" par
les grêves et autres manifs...).
Quand chacun critique les fautes et déviances de leurs
coreligionnaires ou les membres d'autres religions, les accusant de
n'être pas de vrais chrétiens, pas de vrais spirituels, de
ne pas vraiment obéir à leurs textes sacrés
puisqu'ils font du mal alors que le texte dit de faire le bien, ce
qu'ils ne comprennent pas, c'est que, ceux qui font le mal et qui
violent les commandements sacrés, le font
précisément parce qu'ils veulent faire le bien et
obéir à ces commandements.
Parce que ces commandements sont foireux et incohérents, d'une
incohérence pratique subtile qui n'apparaît pas au regard
naïf, de sorte, que, plus on veut appliquer scrupuleusement les
commandements, plus ça amène à les violer sans
s'en apercevoir soi-même, de sorte que les autres qui s'en
aperçoivent ont beau jeu de dire que les commandements de Dieu
sont justes et que ce sont les hommes qui ne les appliquent pas
correctement.
Suivant la légende, Jésus disait: aimez-vous les uns
les autres. Ainsi c'est par amour que les inquisiteurs massacraient et
torturaient les hérétiques. Après ça, on
fera croire que les inquisiteurs n'avaient pas compris le message
d'amour de Jésus.
Ainsi, j'observe que tous les chrétiens et autres spirituels
ratent cette remarque fondamentale, pourtant si vraie et si explicative
de tant de chose : dans le caractère humain, ce qui porte les
effets les plus significatifs n'est pas une affaire d'intention, mais
de méthode. L'honnêteté intellectuelle, le respect
d'autrui, l'utilité à autrui, la vertu et la
liberté d'esprit, et même la rationnalité, ne sont
pas une affaire d'intention mais de méthode. Très peu de
gens veulent vraiment être intellectuellement malhonnêtes,
mais beaucoup le sont, parce qu'ils appliquent sincèrement et
honnêtement les méthodes de la malhonnêteté,
en croyant que ce sont les méthodes de la vérité.
Ainsi bien des chrétiens considèrent que la base de tout
dialogue possible c'est la Bible, et que rejeter la Bible c'est rejeter
la vérité, sapant tout fondement possible d'un dialogue.
Bien des gens se croient rationnels, parce qu'ils s'essaient aux
méthodes de la raison, mais n'ont pas les aptitudes,
expériences ou connaissances adéquates pour mener cette
entreprise à bien.
Après que les Eglises aient condamné
l'héliocentrisme, puis la théorie
de l'évolution, défendant la littéralité de
la Gènèse, on vient maintenant expliquer que la bible
n'affirmait pas réellement que le monde ait été
fait en 6 jours, et que le récit de la Génèse et
son Déluge étaient à interpréter seulement
symboliquement, et même, on voudrait nous faire croire que bien
des connaissances scientifiques étaient déjà
présentes dans la Bible avant l'heure. Ce faisant, les Eglises
ont toujours été à la traîne de
l'acceptation des découvertes scientifiques, et,
rétrospectivement, ont été les dernières
à comprendre ce que la Bible "signifiait véritablement".
Curieuse révélation de Dieu dont la meilleure
méthode de compréhension de son sens profond aurait le
plus souvent consisté à ne pas y croire, ne pas la lire
et à lui cracher dessus ! Comme toujours, devant les
réfutations de dogmes révélés, on nous
explique qu'en fait c'était à interpréter
"symboliquement".
A force de ne s'intéresser qu'aux symboles et valeurs
symboliques, on ne s'intéresse plus qu'aux symboles de symboles,
indéfiniment, et on ne sait plus s'il y a en définitif
dans ces enseignements super symboliques, quelque chose qui se rapporte
au réel ou pas, quoi et comment. C'est la porte ouverte au grand
n'importe quoi.
Ne pas être sous la loi ??
Un chrétien m'a sorti ceci: "un chrétien ne doit surtout pas se mettre sous la loi, si vous
avez vécu en tant que chrétien en nacceptant pas la grace qui vous a été offerte, vous
avez vécu sous lancienne alliance, et vous n'avez pas pu etrre bénéficiaire des bénédictions
de Dieu."
Toujours des excuses bidon pour accuser ses victimes des désastres
produits par la foi chrétienne. Injonction contradictoire: accuser l'autre, prétendre qu'il
n'a pas fait les choses comme il fallait - donc l'assujettir à une loi. Une loi impérieuse et
impossible à satisfaire, définie par l'absence de lois. Juste un noeud de contradictions.
Une loi impossible à définir d'ailleurs, puisque la question de savoir si quelqu'un s'est mis
sous la loi ou sous la grâce est vide de sens mais n'est que le brassage de mots purement
gratuit du bon chrétien qui en juge sans qu'aucune réponse ne puisse lui être adressé sur
la base de quelque réalité que ce soit. Juste un bon coup magique infalsifiable pour écraser
sous la honte de la plus facile manière tout contradicteur.
Comme si, avec toutes mes études bibliques j'avais pu en rester à l'ancien testament.
D'ailleurs, faut-il l'ajouter encore, j'ai discuté un jour avec un juif, eh bien, il s'avère que les
juifs (je ne sais si c'est général mais il y en a bien) ne se décrivent nullement comme étant
sous la loi, mais bien plutôt sous la grâce et en liberté dans une large mesure, assez comme
les chrétiens en fait: honorer Yahvé, ne pas avoir d'idole et c'est à peu près tout....
C'est donc vraiment du n'importe quoi ces histoires...
La magie du renversement des torts
Les chrétiens ont libre jeu de raconter les plus énormes conneries du monde contraires à
la plus élémentaire évidence, de toute façon ils ont raison parce qu'ils sont avec Dieu.
Plus ils disent de grosses conneries aveugles et déconnectées du réel, notamment dans
le jugement qu'ils portent sur la vie de leur interlocuteur non-chrétien, et même, plus ils
interprètent de travers le contenu même de la critique qu'ils disent avoir lu
(exemple: prétendre avoir lu mes arguments et avancer que la plupart seraient facilement
réfutables par des universitaires bibliques, sans avoir remarqué ce qui était pourtant noir
sur blanc: qu'en réalité le plus gros des fondements de mes positions est simple logique et
expérience immédiate des contradictions et erreurs de la vision chrétienne du monde ici et
maintenant, et du non-sens et de l'aveuglement pratique des chrétiens guidés par la foi, ce qui
rend évidemment hors sujet tout appel à une recherche documentaire et expertise extérieure)
, mieux c'est. Car c'est par là que, à chaque fois que quiconque prétend constater la fausseté
de ces propositions, ça montrera au chrétien que les non-chrétiens qui osent ne pas dire amen,
sont des vilains méchants mal polis, pleins de haine, qui détestent Dieu. Donc que le rejet de
la foi chrétienne n'est rien qu'une manifestation de haine et de rébellion contre Dieu.
Bon, une telle pathologie porte un nom: la paranoïa. Le Dieu chrétien est un Dieu paranoïaque,
qui invite ses ouailles à incarner la paranoïa divine...
Le retranchement derrière l'autorité
Une différence entre le chrétien et le non-chrétien critiquant le christianisme, c'est que le
non-chrétien sait pourquoi il a raison: c'est de l'évidence claire et directe de son expérience.
Tandis que le chrétien ne le sait pas et il en est fier. Tout ce qui l'intéresse c'est de pouvoir
répéter comme un perroquet: il y a tout plein de grands penseurs qui ont fait de grandes
études et écrit de gros bouquins, qui savent pourquoi le christianisme est vrai et pourquoi
toutes les critiques antichrétiennes sont fausses; il ne tient qu'à vous d'aller les étudier.
En réalité bien sûr, ces prétendue oeuvres de références pourront sans problème être
truffées de non-sens et d'arguments bidon ou hors-sujet par rapport au véritable coeur du
débat de ce qu'il y a de faux et de mauvais dans le christianisme, il restera impossible de
le faire remarquer à quelque chrétien que ce soit, les chrétiens n'y verront que du feu et
continueront d'affirmer encore et toujours éternellement que ce sont des références
divinement incontestables...
Sauf bien sûr le fait que les chrétiens prétendent avoir
l'expérience directe de Dieu dans leur vie. Mais là encore c'est pareil: un jocker vide de sens
juste là gratuitement pour servir d'argument d'autorité sans avoir besoin de se donner la
peine de comprendre quoi que ce soit. Désolé mais je ne peux décemment voir une divinité
dans la vie de quelqu'un qui a résolument tendance à ne comprendre rien à rien de qui je
suis et de ce que j'essaie de lui expliquer, qui n'a de cesse de déblatérer âneries sur âneries
pleines de jugements ridiculement aveugles et calomnieux sur ma vie au nom de la lumière
divine. Moi aussi qu'est-ce qui m'empêche de me dire illuminé par la vraie lumière divine
que les chrétiens ne connaissent pas, nananaire, histoire de me donner raison et de pouvoir
dire sans conteste que les chrétiens ne connaissent rien à rien car ils n'ont jamais rencontré
le vrai Dieu ? Ca serait peut-être le coup le plus efficace, au fond. Ah mais non bien sûr, ils
raconteraient que c'est un coup du diable, puisque par définition, un Esprit qui nie Jésus
est un esprit diabolique... toujours aussi facile
Une différence importante entre la doctrine catholique et la
doctrine protestante évangélique
- la doctrine évangélique est très forte et
très aveugle, prompte à nier la réalité en
face. Les convictions d'un évangélique sont d'une
solidité à toute épreuve. Quelles que soient les
preuves de son ridicule qu'on met sous les yeux d'un
évangélique, il dira toujours, sans jamais se soucier de
les examiner et de les comprendre, que ce ne sont forcément que
vulgaires raisonnements humains sans valeur, contre lesquels Dieu a
toujours raison. Il se maintient la tête dans le sable, les yeux
fermés et les oreilles bouchées, et les y maintient au
nom de Dieu suivant une résistance à toute épreuve
(de peur d'être perdu), afin de garder la foi; il regarde comme
un miracle de Dieu le fait d'arriver à s'y maintenir. Sa foi est
un bunker impénétrable.
- Pour avoir toujours raison, le catholique (euh, enfin, certains
catholiques au moins) suit la démarche diamétralament
opposée: ses convictions sont d'une fluidité et d'une
évanescence à toute épreuve. Quelles que soient
les objections qu'on veut lui opposer, il dira qu'il les connaissait
déjà, et qu'il n'avait jamais affirmé ce qu'on
veut contester en lui. Problème: s'il ne se sent contredit par
rien, s'est-il jamais risqué à affirmer quoi que ce soit
? Pourquoi le Fils de Dieu se serait-il dérangé à
venir nous parler s'il n'avait rien à nous dire ?
Le paradis est aussi pour les athées
C'est un fait prouvé par les expériences
de mort imminente. Et sur le plan théologique (au sens de la
réflexion générale hors de la
référence biblique), ça se justifie parfaitement.
En effet, plagiant l'apôtre Paul qui a pu écrire entre ses
dangereuses impostures quelques propos un peu plus sensés comme
"Si même le juste se sauve avec peine, que deviendront l'impie et
le pécheur ?", je dirais: Si même l'honnête
athée se sauve avec peine, que deviendront tous ces
"authentiques chrétiens", bigots, prédicateurs
d'absudités envoûtantes et insidieusement trompeuses au
nom de Dieu, culpabilisateurs de crimes imaginaires, irresponsables
gaspilleurs de bonnes volontés et autres moralistes donneurs de
leçons acharnés à fuir la vérité en
prétendant la posséder envers et contre toute
évidence
du contraire ?
Un chrétien demanda à un sage: Maître, que
dois-je faire pour être un homme authentique ?
Le sage lui répondit: Tu connais les principes : Sois
sincère en toute circonstance, agis suivant ce que tu crois, ne
triche pas, ne mens pas, évite la médisance, ne dis pas
de faux témoignage, cherche l'impartialité et la justice
dans tes jugements, vérifie tes soupçons avant de les
répandre, n'impose aucune obligation à autrui que tu ne
serais prêt à supporter toi-même.
Le chrétien dit: J'ai observé toutes ces choses
dès ma jeunesse.
Le sage, ayant entendu cela le comprit, et lui dit:
Il te manque encore une chose: Si tu veux être parfait, renonce
à tout ce que tu crois et mets-le en doute, tu atteindras ainsi
le commencement de la sagesse; puis viens, discutons ensemble chacun
des concepts qui constituaient ta vision de la vie et analysons-les
patiemment pour voir s'ils résistent.
Mais, décontenancé par ces paroles, il s'en alla
déçu, pensant s'être trompé de conseiller,
car il avait une grande foi. Le sage, voyant cela, dit: qu'il est
difficile à un croyant emporté par l'ardeur de ses
convictions, de suivre le chemin de la vérité avec la
patience nécessaire !
Inspirée d'une blague sur Microsoft, voici une blague sur les
évangéliques :
Combien de chrétiens évangéliques faut-il
pour sortir un homme de la merde ?
Réponse:
Zéro, il suffit de se rappeler que l'homme est pécheur
et que donc il est normal et juste qu'il soit dans la merde car Dieu ne
nous doit rien. De toute façon, Dieu sait mieux que nous ce dont
cette homme a besoin: dans Son infinie sagesse
impénétrable qui surpasse toute intelligence, Il a
décidé de lui envoyer cette épreuve et l'en
sortira en son temps. Pour qui donc nous prendrions-nous à
vouloir contester contre notre Créateur en l'accusant ainsi de
n'avoir pas fait concourrir toutes choses au bien de cet homme ?
D'autre part, il ne faudrait surtout pas critiquer l'inaction des
autres chrétiens à
son égard, car ils n'ont aucune responsabilité dans cette
affaire. Vouloir les critiquer, serait oublier malhonnêtement que
la perfection n'est pas de
ce monde et
ne saurait donc être exigée (puisque nous sommes toujours
pécheurs); ce serait l'inquisition et la désunion
des chrétiens, quelque chose d'indigne du Christ. Le mieux qu'on
puisse faire est donc bien
de prier pour que l'esprit de Dieu éclaire cet homme et lui
révèle que le plus
important pour lui doit être de se repentir et de louer le
Seigneur
qui est fidèle et pourvoira au pardon de ses
péchés.
D'après Bertrand Russel,
« La religion chrétienne a été et est
encore le plus grand ennemi du progrès moral dans le
monde. »
O Chrétiens qui voyez mon égarement loin du
Christ, prierez-vous pour moi afin que l'Esprit-Saint m'éclaire
à nouveau de la lumière de l'Evangile et de la foi en
Jesus ?
Comme c'est gentil ! Pour vous remercier, moi aussi je prierai pour
vous, pour que vous croyiez qu'il y a des petits hommes verts sur la
Lune qui vont venir vous inviter à faire la fête avec eux
en orbite dans leur soucoupe volante: car si vous n'y croyez pas, ils
ne viendront pas. Mais si vous tenez absolument à prier pour
moi, allez donc voir par ici...
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