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Par Sylvain, le samedi 22 janvier 2005 Sat 10h25.
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Je pense que la culpabilite se justifie a condition de redefinir ce qu'elle signifie.
Je propose qu'on se garde d'une motivation/signification purement moraliste qui exprimerait un jugement sur le fond de la personne accusee, au profit d'un probleme de gestion pratique des conflits.
Si j'accuse le voleur, c'est pour proteger celui qui a ete vole et qui ne le meritait pas.
La societe n'a pas a s'adapter au fond de l'ame des detraques, mais a proteger les gens capables d'une vie en societe paisible, contre le desordre, les rancoeurs et autres envenimements qui resulteraient de l'action des voleurs et autres personnes qui "font du mal". Car quand je dis faire du mal ce n'est pas une qualification de celui qui le fait, mais une qualification des consequences sur celui ou ceux qui le subissent.
Car si on laissait le mal se faire sans frein, la societe sombrerait dans le chaos: la rencoeur explosant chez les victimes, les amenerait a prendre toutes sortes d'autres mesures de protection absurde, de soupconner tout le monde, voir de commettre le mal eux-memes, et les crimes se multiplieraient.
Donc pour eviter de laisser les crimes se multiplier et proteger dans l'ensemble la paix civile, il est necessaire de prendre des mesures appropriees.
Accuser un voleur peut d'ailleurs avoir pour effet de lui faire prendre conscience du mal qu'il a commis, et qu'il ne doit pas le refaire. Si alors il s'en detourne, en fait il retrouvera peut-etre une paix avec sa conscience qu'il avait ratee et qu'il ne savait pas comment retrouver. |
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