Notre système monétaire préhistorique

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Le concept actuel de monnaie et ses réalisations concrètes sont bien sûr un produit de l'histoire; mais il est maheureux qu'on n'ait pas fait un effort pour voir les choses un peu plus de haut, tant au niveau théorique que pratique.

Au niveau théorique, il y avait un trou conceptuel béant dans la théorie économique classique: faisant trop confiance aux forces aveugles du marché pour l'auto-régulation de tous les équilibres, on n'avait pas pensé à l'équilibre monétaire. Le problème étant que chaque monnaie est définie de manière globale (pour un pays), et sa valeur étant soi-disant garantie par la Banque Centrale dépendant du gouvernement, le marché était incapable de résoudre ce problème à lui seul. D'où les problèmes d'inflation excessive ou imprévisible, ou de surproduction.

Ce problème a été résolu de manière pragmatique et non théorique: la solution est approximative et superficelle. Elle repose sur un concept de masse monétaire qui n'a pas vraiment de sens. Il vient tout droit de l'époque où la monnaie était en or, et où on disposait d'une masse d'or limitée pour les échanges.
Ce non-sens a pu fonctionner jusqu'à maintenant, grâce à la stupide lourdeur des moyens de paiement disponibles. La méthode, donc, consiste à limiter la masse monétaire pour éviter l'inflation, en imaginant que la valeur de la monnaie serait liée à sa rareté, une certaine quantité de monnaie étant nécessaire pour les échanges courants. Et à instituer dans la loi le monopole de la création de monnaie aux institutions bancaires, afin qu'il suffise de contrôler ces institutions pour contrôler la masse monétaire.
Les technologies de l'information viennent mettre cette stupidité en grand danger, mettant en évidence la vacuité du concept de masse monétaire.
En effet, il sera bientôt possible à une entreprise de payer à chaque employé un salaire de 10000F, de la manière suivante:
Supposons que l'entreprise n'ayant pas de monnaie à l'instant considéré doive emprunter de l'argent pour payer son employé. Elle emprunte 1F et le vire sur le compte de son employé. Celui-ci donne aussitôt l'ordre de le placer sur son livret d'épargne qui se trouve à la même banque. La monnaie de 1F a été créée puis a disparu. Ceci a pu avoir lieu en un millième de seconde, si chacun a programmé son ordinateur pour donner les ordres bancaires nécessaires de manière immédiate.
Il suffit de répéter ensuite cette opération 10000 fois pour que le salaire de 10000 F soit payé et placé en lieu sûr. Sans jamais que la masse monétaire utilisée ait dépassé 1F. Et pour cela 10 secondes suffisent.
Ainsi bientôt il n'y aura plus de masse monétaire, donc plus d'équilibre monétaire possible suivant la logique actuelle. Attention au grand krack.

Mais sans entrer dans ces subtilités théoriques concernant la question de l'équilibre, il n'est pas difficile de constater le caractère préhistorique des formes concrètes, pratiques, de la monnaie telle qu'elle est instituée actuellement dans le monde.
Voici en effet quelques anecdotes très banales qui devraient faire halluciner toute personne pourvue de bon sens - mais il faut croire que nos institutions bancaires se fichent pas mal du bon sens et ne pensent qu'à leur intérêt, sans avoir peur de prendre les gens pour des imbéciles (l'avenir dira si elles ont raison).
Avant de commencer, rappelons un principe courant de bon sens:
Le progrès technologique a tendance à faire diminuer le coût des biens et services par rapport au salaire moyen en vigueur. Si le coût d'un service augmente sans augmentation de la qualité, c'est une régression. Cela arrive notamment en cas de monopole: lorsqu'une entreprise seule ou un groupement d'entreprises se liant par quelque entente se met à abuser de sa position en augmentant les prix. L'entente peut être secrète ou tacite; elle se juge mieux d'après son effet : la flambée des profits. Ces profits sont alors immérités, malhonnêtes et mériteraient d'être confisqués au profit des caisses publiques, c'est-à-dire de tous, qui ont subi cette injustice.

J'ai pris conscience du problème en janvier 2000, en préparant mon premier voyage en Roumanie. On m'avait dit: pour là-bas, il faut des dollars. J'imaginais qu'on pouvait payer n'importe quoi en dollars, en fait non, dans tous les magasins on paie en lei, et tous les bureaux de change qu'on y trouve permettent de changer les francs en lei. Donc ne sachant pas, je décide avant de partir d'échanger un peu d'argent (quelque 2000 FF) en dollars (les lei étant introuvables dans les pays occidentaux). J'étais à Grenoble.
On me dit, pour changer les francs en dollars il faut aller à la Banque de France. J'y vais. Arrivé là, je regarde le cours du dollar: il y a le cours à l'achat et le cours à la vente. Mais, O horreur ! Ces deux cours diffèrent d'environ 10%: si on change de l'argent et qu'on s'apercoit finalement au retour qu'on n'en avait pas besoin d'autant, et qu'on le rechange en FF on en a 10% de moins. Donc en fait, chaque opération de change coûte environ 5%. Changer 2000 F en dollars à la Banque de France coûte donc 100 F. Une telle somme, pour un stupide échange de quelques billets !
Abasourdi, j'ai tourné en rond pendant une demie-heure dans le hall de la banque, demandant aux clients qui traînaient là ce qu'ils en pensent, si l'un d'eux n'aurait pas par hasard des dollars à changer en francs, ou s'ils connaissaient un autre bureau de change où s'adresser. On m'indiqua un autre bureau de banque, qui n'était malheureusement guère plus avantageux.
De dépit, je ne changeai rien et rentrai chez moi. Dans les jours suivants, j'ai demandé à mon entourage qui pouvait avoir des dollars à changer en francs. Par chance, j'ai trouvé un américain avec qui je pus faire une petite affaire (mais je ne changeai alors que quelques centaines de francs).

Arrivé à Iasi, il fallut que je change régulièrement des francs en lei, sachant que les lei se dévaluent régulièrement, il faut en changer un petit peu à chaque fois. Les bureaux de change étaient nombreux mais je n'y avais pas fait attention, j'avais trouvé un bureau de change et je m'y rendais régulièrement avant de découvrir qu'il y en avait d'autres qui étaient souvent plus avantageux que celui-là pour cette opération. Merde, je me suis fait avoir. Depuis, je prends soin de passer voir beaucoup de bureaux de change avant de faire une opération. Je ne vous raconte pas les kilomètres à pieds. Encore, à Iasi ce n'est pas si mal, les bureaux de change sont nombreux et assez proches les uns des autres.
Cependant je me suis encore fait avoir un certain temps avant de m'apercevoir que le cours du franc était plus élevé dans une institution bancaire BRD ou BCR (deux banques différentes - BCR= Banca Comerciala Romana, BRD= Banca Romana pentru Dezvoltare, appartient au groupe Société Générale). Cela y rend plus intéressant le change de francs en lei uniquement, par rapport aux bureaux de change indépendants. Ce n'est pas comme le change de dollars en lei dont le prix dans les bureaux de change est même plus haut que le cours officiel (ainsi, en achetant des dollars à quelqu'un partant en France, contre un chèque en francs d'après le cours officiel, et en revendant ces dollars dans un bureau de change, on est totalement gagnant).
Par contre, quand j'ai dû chercher ensuite à Cluj, je m'en suis farci des kilomètres.
Mais bon, donc à Iasi quand j'ai découvert l'avantage de changer dans une banque, il restait un problème: cette banque n'était ouverte que le matin et pas l'après-midi. Donc, vu que le matin jesuis indisponible ou j'oublie malheureusement, après deux jours que je voulais le faire c'était cuit, j'en avais besoin d'urgence, et on était l'après-midi. Alors j'empruntai au secrétariat du lycée une somme en lei, en laissant 200 F en gage, à mon désavantage si je ne renverse pas l'opération le lendemain.
Le lendemain j'eus un contretemps, le surlendemain je voulus rendre l'argent mais les 200 F étaient déjà partis. Heureusement ils n'étaient pas loin et on put les récupérer.
Maintenant cela a changé: la BCR à Iasi est ouverte l'après-midi, sauf que souvent ils n'ont plus de lei jusqu'au lendemain ou jusqu'à ce que quelqu'un vienne acheter une devise. Le matin donc, il risque d'y avoir une énorme queue au guichet vu son avantage exclusif et reconnu pour la vente de certaines devises: il peut y avoir par exemple un quart d'heure de queue, constituée de trois clients.
En effet, une opération de change est une chose extrêmement longue et compliquée: il faut prendre la carte d'identité ou le passeport du client, vérifier que les billets sont bons, entrer cette identité ainsi que les données du change dans l'ordinateur, attendre que le bulletin s'imprime, compter l'argent (heureusement qu'il y a des machines capables de compter 100 billets en quelques secondes, là j'avoue qu'ils sont relativement modernes).
Cependant, comme il y a à Iasi deux batiments de la BCR, s'ils n'ont plus de lei dans un bâtiment on peut toujours aller voir dans l'autre.

Je passerai sur le vol de mon porte-monnaie arrivé une fois, et sur les fois où j'eus la maladresse de sortir en ville sans prendre sur moi assez d'argent, en sorte que je me trouvais à court, ou bien que moi ni le vendeur ou taxi n'avait pas les divisions nécessaires d'un billet pour régler un paiement.
Il y eut une fois aussi où je voulais changer un billet de 200F, on me répondit: Nous refusons les billets abîmés ou déchirés. Il y avait en effet une déchirure d'un petit centimètre à ce billet. Des amis m'ont dit: de tels billets sont valables en France mais pas ici. De retour chez moi, j'étais agacé de ne pouvoir rien faire de ce billet avant de rentrer en France, mais j'eus finalement une idée géniale: je le recollai par un bout de scotch et je réessayai. Cela marcha. Cela ne marche pas toujours.

De retour en France, j'avais un problème: bien que mon allocation de recherche s'élevait à 6000 F/mois net et tombait régulièrement sur mon compte, me permettant d'épargner 2000F/mois que je mettais régulièrement sur mon livret d'épargne, il s'est passé la chose suivante. Avant de partir en Roumanie, lors des préparatifs du voyage je n'avais pas prévu assez large: entre le prix du billet d'avion, l'argent liquide retiré avant de partir parce qu'en Roumanie les opérations monétaires se font bien mieux en liquide, et les impôts qui tombaient justement à ce moment-là, je me suis trouvé à découvert. Un petit découvert qui n'a pas duré longtemps et était bien permis par ma banque (la Poste) vu l'importance du solde positif que j'avais toujours eu.
Cependant, il y avait un hic: le prélèvement automatique de ma facture téléphonique du 4 de Télé2 est tombé justement pendant ma période de découvert, se trouvant ainsi impayé. Mon courrier étant renvoyé à mes parents au Havre pendant mon voyage en février 2000, ils m'ont signalé par téléphone que j'avais recu une "première mise en demeure" de paiement avertissant en caractère gras "le coût et la gravité" des procédures qui seraient intentées contre moi si je ne payais pas.
De retour en France à Grenoble, sans demander des détails sur cette lettre, mais sachant qu'il y avait eu un problème, je téléphone à Télé2 pour demander ce qu'il en est, leur rappelant que je suis en prélèvement automatique et leur demandant s'ils ont simplement corrigé la chose en réeffectuant le prélèvement qui avait échoué. Ils me font attendre quelques minutes pour chercher dans leurs données et me disent enfin que oui, pas de problème tout est réglé.
Lors de mon deuxième voyage en Roumanie en mai 2000, mes parents reçoivent une "deuxième mise en demeure" pour la même chose. De retour encore en France, cette fois chez mes parents, je regarde enfin ces lettres, envoyées non par Télé2 mais par une société d'huissiers à qui Télé2 a sous-traité ce travail d'envoi des mise en demeure et de réception du chèque du paiement en retard.
Etonné par la contradiction entre ce que Télé2 m'avait dit et ce nouveau courrier, j'hésite sur le choix de l'interlocuteur à contacter pour élucider cette affaire. Et puis tout cela m'ennuyait, les imbéciles, mon compte était à nouveau largement approvisionné, il y eut au moins une facture de Télé2 prélevée automatiquement avec succès après février, si je leur dois encore de l'argent pourquoi ne le prendraient-ils pas simplement sans me déranger ? Je n'avais pas que cela à faire.
Je retéléphone à Télé2 pour leur expliquer l'incongruité de la situation. Ils me rassurent encore qu'il n'y a pas de problème: ne pas tenir compte de la deuxième mise en demeure, elle est de toute façon envoyée automatiquement, les procédures se sont croisées.
Mais devant la gravité de la menace annoncée, je ne me sentais pas tranquille, je voulais des preuves sûres. Je retéléphone. On me conseille de vérifier sur l'historique de mon compte postal un débit de tel montant précis. En téléphonant à la Poste ou en rassemblant et comparant les relevés de compte. A la fin de la recherche, je conclus que le prélèvement n'a pas été effectué, et j'exécute alors l'injonction écrite dans les mises en demeures, en envoyant un chèque à telle adresse avec telle référence. Il était temps.
Enfin, je reretéléphone à Télé2 pour protester contre leur attitude irresponsable face au risque grand et absurde qu'ils m'avaient laissé courir. Je me suis énervé, je n'aurais pas dû. Mais ils n'en foutent. De toute façon j'étais dans mon tort. C'était moi le délinquant qui avais laissé une facture impayée pendant des mois.

Autre évènement: une Française en Roumanie avait besoin de 300 $ d'urgence vers le moment où je rentrais en France (pour me rembourser ensuite). Il fallait donc que je lui envoie cette somme de France rapidement, cela ne pouvait pas attendre une semaine. La seule solution était Western Union. Résultat: une commission et un taux de change complètement dégoûtants.
Franchement, ça leur coûte quoi d'envoyer un email sécurisé à leurs copains pour leur dire de débloquer telle somme pour telle personne ? On voit bien, le prix qu'ils font payer n'a rien à voir avec le prix de revient, mais avec le prix maximum au-delà duquel les gens n'accepteraient jamais de faire des transferts d'argent internationaux.
Et pourquoi donc Western Union est-il "le moyen le plus rapide et le plus sûr d'envoyer de l'argent dans le monde" ? Parce que personne ne serait capable d'en faire autant, peut-être ? Mon oeil ! Je n'y crois pas une seconde. Je parie que c'est parce qu'un éventuel concurrent serait empêché d'établir les liaisons nécessaires avec les multiples banques existant dans les grandes villes du monde (dont beaucoup n'ont qu'un petit nombre de banques), par les accords tacites d'exclusivité que ces banques ont établies entre elles afin d'arnaquer les gens au maximum.

En septembre suivant, je me retrouve à Iasi. Le prix du voyage en maxi-taxi était au début de 3000 lei; avec l'inflation, il passa progressivement à 4000 lei, c'est-à-dire que comme intermédiaire il y avait certains à 3000 lei et d'autres à 4000 lei. Ce serait vraiment une trop grosse charge de travail de manipuler des sommes intermédiaires, les conducteurs étant occupés à conduire et on doit faire payer tous les clients de la même manière. D'où une grosse inégalité de revenu entre les maxi-taxi, pour la bête raison que la somme idéale ne tombe pas rond.

Puis, en fin septembre 2000 je devais renouveler mon visa. Le prix à payer au Trésor public était exprimé en dollars et non en en lei, car bien sûr l'Etat roumain reconnaît officiellement que sa propre monnaie n'est pas fiable car sa valeur baisse tout le temps, et donc qu'il doit compter en dollars pour s'y retrouver. Cependant la somme doit être versée en lei. Mais la vérification du taux de change serait un travail trop difficile pour les fonctionnaires. Quant à moi, j'avais sur moi des francs. Alors, comment payer ?
Ne parlez pas de francs à l'administration. Ils ne savent pas ce que c'est.
Impossible de payer en francs ou en lei, ils ne savent pas combien de dollars ça vaut. Impossible de payer en dollars, ils n'en manipulent pas.
Non, le seul moyen de paiement autorisé consiste à donner la somme en lei accompagné d'un bulletin de change, attestant que cette somme a réellement été changée de dollars en lei le jour même, à un taux conforme au cours officiel en vigueur.
Donc, si on a des francs il faut d'abord les changer en dollars avant de les changer en lei. Et le calcul du change de francs en dollars se déduit du change de francs en lei suivi du change de lei en dollars. Donc, trois opérations de change dans lesquelles on en perd à chaque fois.
(maintenant, depuis janvier 2001 il n'y a plus de visa à payer, seulement une frontière à franchir tous les mois mais bon).

Autre difficulté en Roumanie:
Pour envoyer de l'argent à quelqu'un habitant une autre ville, ne parlons pas d'envoyer un chèque, la Roumanie ne connaît (presque) pas les chèques, tous les paiements se font en liquide (ou alors les opérations bancaires sont grèvées de lourdes commissions). Il reste donc le mandat postal. Cela peut marcher, mais il m'est arrivé qu'un mandat se perde dans la nature, n'arrivant pas à destination et ne retournant pas non plus à l'envoyeur (il était envoyé de Satu mare). Allez savoir qui a pu mettre ça dans sa poche...

A Cluj, pour payer le loyer d'une chambre pour étudiants étrangers appartenant à l'administration de l'université, c'est soi-disant 75 $ par mois et par personne. En réalité, le seul moyen de paiement possible est de payer en dollars (cash) à la Banque commerciale Roumaine, qui prend 5$ de commission. Donc, le prix payé est en réalité 75$ + 5$ = 80 $ par mois. De plus, il y a une caution à verser, qui est l'équivalent en lei de 75 $ et sera rendu tel quel à la fin de la location. Il n'est pas autorisé de payer la caution en dollars, il faut la payer en lei. Donc, s'il y a entre-temps une dévaluation du lei, on récupère une somme dévaluée. A cela il n'existe aucune échappatoire.
Enfin, la veille de rendre la chambre, la seule condition pour récupérer la caution est de présenter le papier attestant qu'on avait payé la caution (comme s'il avait été possible de louer la chambre sans payer de caution). Il m'a donc fallu appeler un taxi pour passer dans ma chambre chercher ce papier et récupérer ma caution avant que le bureau ne ferme. L'inspection de la chambre n'a eu lieu qu'ensuite, quand j'étais déjà loin.
 

J'ai lu quelque part les nouvelles du prochain changement dans notre système bancaire: les banques verseront un intérêt sur les comptes chèques mais feront payer chaque chèque. Sur le principe je trouverais ça bien, logique. Mais l'aspect quantitatif coince: la facture de chaque chèque sera immense, du style dix fois le coût, entraînant une explosion des bénéfices des institutions bancaires (le bilan ne peut être avantageux pour le client que s'il laisse une fortune sur son compte chèque, fortune qui serait mieux placée ailleurs).
Que toutes les banques adoptent une telle réforme en même temps et fassent ainsi exploser leurs profits est plus que louche quant à la question de l'existence d'une réelle concurrence entre les banques.

Etant donnée toute cette situation, que doit-on penser de la loi qui impose le monopole des institutions bancaires légalement reconnues sur les diverses opérations monétaires ? Comme si ces institutions établies étaient les seules références possibles de l'honnêteté et de la légalité en la matière ????



Retour : Opinions - Envol vers la physique mathématique - Ma nouvelle théorie monétaire exposant les bases de la stabilité d'une monnaie électronique libre et performante dont le fonctionnement reposerait sur ses utilisateurs n'ayant pas besoin de banque ni de capital de départ pour être implémentée, si ce n'est quelques serveurs web (des serveurs pour servir sans prendre de responsabilité autre que leur fonctionnement; plusieurs serveurs redondants; la difficulté est de mettre au point la théorie, les algorithmes et les logiciels).