Le 21ème sciècle semble plein de promesses liées à la chute du communisme ainsi que le développement de la démocratie et la croissance économique soutenus par l'essor d'Internet. On aurait pourtant bien tort de crier victoire, car les nouvelles possibilités extraordinaires qui s'ouvrent à l'humanité risquent de faire oublier les grands dangers qui se développent de façon tout aussi extraordinaire bien qu'intéressant moins le sensationnalisme de nos médias bien plus intéressés par les matchs de foot et autres commérages.
Beaucoup de gens croient encore aux vertus de la démocratie. Les théories de la séparation du pouvoir ont probablement été un bien relativement au vide conceptuel qui existait avant, mais depuis, elles ont montré leurs limites.
La corruption de notre système est manifeste. Quelques exemples
au hasard:
A la fin de la seconde guerre mondiale, la ville du Havre a été
en grande partie rasée par nos chers alliés les Anglais sans
aucune raison stratégique (les Allemands n'y étant pas implantés)
mais pour de simples raisons de concurrence sur le commerce maritime. Les
coupables n'ont jamais été poursuivis.
Puis nous avons livré l'Europe de l'Est entre les mains des
Soviétiques afin de justifier le budget militaire et développer
le si juteux commerce des armes à travers le monde.
Après la guerre, l'Etat Italien a été aux prises
avec la mafia, et de grands crimes ont été commis. Puis,
la tension est retombée, et nous savons pourquoi : c'est parce que
la mafia a en partie gagné (ou a changé de fonds de commerce).
Les responsables du scandale du sang contaminé n'ont pas été
poursuivis, ni ceux de la maladie de la vache folle. Pourquoi donc les
indemnités versées sont-elles prises sur le pauvre contribuable,
laissant pénards avec leurs millions les responsables de ces affaires
? Les marchands anglais ayant vendu au rabais en France leurs farines animales
interdites sur leur territoire sont-ils si difficiles à identifier
et à interpeller ? Ou nos Etats en seraient-ils complices ???
Nous avons fait la guerre pour des gros sous en Irak et en Yougoslavie,
en ressuscitant pour l'occasion de vieilles angoisses face au nazisme et
au racisme qui ne correspondent plus à la réalité.
En faisant cela, nous avons objectivement soutenu la mafia albanaise et
islamiste pour son chapeau qu'elle a porté d'"armée de libération
du Kosovo", et établi sa domination sur ce territoire. On aurait
voulu en faire exprès d'étendre le règne mondial des
mafias que le résultat n'aurait pas été pire. Le nazisme
le plus répandu des temps modernes étant en réalité
celui de ceux qui traitent leurs bouc-émissaires de racistes, de
nazis et d'Hitlers, et qui voient des nazis partout en oubliant de se regarder
dans un miroir, et considèrent comme intolérable et nazi
le simple fait de vouloir vérifier (sans même parler de vouloir
prouver) leurs accusations. Comme un effet miroir, Il y a bien des régions
dans le monde, et pas seulement la Serbie, où les gens ont considéré
Clinton comme le nouveau Hitler pour son intervention en ex-Yougoslavie...
On sait bien qu'il n'existe pas de liberté d'expression sur
la télévision française dès qu'on touche aux
sujets sensibles car elle est entièrement sous contrôle, ce
qu'heureusement certaines radios et certains journaux compensent.
Les médias font la pluie et le beau temps, élevant parfois
au rang de catastrophe internationale la mort ou le malheur, qualifié
d'intolérable, d'une seule personne, et n'ayant aucune considération
pour le massacre de centaines de milliers d'autres.
J'ai eu un ami monarchiste. Son argumentation insistait sur la vacuité du sens du mot "démocratie". Je sais aussi que ce mot, tel qu'il est actuellement mis en oeuvre, n'a pas de sens, mais sa solution n'en est à mon avis pas une, et la recherche d'une vraie solution serait manifestement trop complexe pour nos pauvres cervelles abruties, ce qui explique qu'on en reste encore à notre modèle "démocratique" (oubliant facilement que ce mot a formé les anciennes "républiques démocratiques"...). Mais passons.
Lorsque le bloc de l'Est est tombé, nous avons crié miracle, victoire et révolution de velours. Comment les dictateurs ou les Etats totalitaires pouvaient-ils abandonner leur domination si facilement ? Il y avait anguille sous roche. Maintenant, au cas où on ne l'aurait pas deviné, on le constate maintenant: il ne leur servait plus à rien de perpétuer un discours de lutte des classes auquel personne ne croyait plus, et les maniaqueries qui vont avec. Tout simplement, ils avaient compris que le crime organisé serait un business beaucoup plus rentable, dans un contexte de cinéma diplomatique international favorable.
Les "victoires de la démocratie et des droits de l'homme" que nous Démocrates porteurs de la Fraternité, de la Sagesse, de l'Intelligence et de la Prospérité planétaires, que nous avons proclamés dans l'ex-union soviétique, d'autres pays de l'est et au Kosovo, n'étaient donc pas grand-chose en fait, un revirement stratégique avec un grand coup médiatique et quelques changements, parfois bons pour le peuple mais essentiellement inoffensifs pour les privilèges des dirigeants (qui peuvent ainsi exploiter en situation de monopole de nouveaux échanges avec un Occident prospère). En tout cas, si démocratie signifie liberté pour le peuple de choisir ses meilleurs représentants, par opposition à la dictature où les dirigeants restent en place et sont des vilains méchants haïs du peuple, qu'est-ce qu'une démocratisation dans laquelle les anciens dictateurs se font toujours réélire ?
Maintenant, on découvre que ces mafias viennent habiter chez
nous aussi, avec leur traffic de prostituées issues des pays de
l'Est envahissant nos villes françaises ou européennes et
venant concurrencer fortement les nôtres; que beaucoup d'entre elles
ont été enlevées de chez elles ou appatées
par de fausses promesses d'emploi. Devenues des esclaves, elles ne peuvent
fuir sous peine parfois de représailles à leur famille. C'est
actuellement un des business les plus rentables pour les mafias, une bonne
partie de leur budget.
Il paraît qu'on est impuissant contre cela, la prostitution étant
légale (soumise à l'impôt), seul le proxénétisme
étant interdit, et les moyens accordés à la police
dans cette lutte étant dérisoires. Et la loi du silence empêche
ces femmes de dénoncer leurs macros.
Est-ce là la patrie des droits de l'homme pouvant donner des
leçons de morale au monde entier ?
Les chiffres montrent une forte augmentation de la part du crime organisé dans le revenu mondial. Qu'attendons-nous ? Que les maffieux finissent d'acheter une majorité de nos entreprises, nos médias et la passivité de nos gouvernements, jusqu'à installer des systèmes pour mettre nos bureaux de police sous surveillance ??? Il ne sert plus à grand-chose d'avoir une armée surpuissante avec des avions furtifs et des bombes nucléaires, car maintenant l'ennemi est celui qui nous gangrène de l'intérieur.
Il est urgent de réagir. Par tous les moyens. Faire pression
sur les pouvoirs publics pour qu'ils augmentent les moyens de lutte serait
la moindre des choses (même si on ne leur fait pas totalement confiance).
Qu'ils protègent légalement les prostituées qui
dénoncent leur macros, et augmentent les moyens d'enquête
actuellement dérisoires serait un minimum. Et pourquoi pas faire
une loi qui oblige à enlever de force toutes les prostituées
pour les informer des protections légales qu'on leur accorde, et
les faire consulter obligatoirement des psychologues et des agents de police
en toute confidentialité ? Et si elles veulent vraiment continuer
à se prostituer, qu'on le leur permette éventuellement sous
surveillance légale et dispersées en des lieux seulement
connus de la police, pour empêcher leurs macros de remettre la main
dessus ; qu'on les contraigne à mettre au fur et à mesure
leurs rentrées d'argent sur un compte chèque, et à
ne faire avec cela que des achats en chèque pour empêcher
les macros d'empocher le bénef secrètement de quelque manière
que ce soit ? Ou alors, qu'on accorde des moyens de protection, voire le
statut de réfugiés aux familles de celles qui permettraient
le démantellement du réseau et risqueraient des représailles
?
Bref, quelle serait donc la fatalité dans ce traffic, si on voulait
se donner les moyens de lutte adéquats ?
Pour s'adresser aux politiques, on peut voir par exemple les cahiers
de doléances...