Bonjour. J'ai découvert hier votre site et je voudrais vous faire part de mes avis. Bien sûr je partage votre idéal d'un monde meilleur et tout et tout, mais au niveau de la compréhension des mécanismes économiques je suis en désaccord sur la plupart de vos arguments propositions de solutions. D'abord, j'ai exposé la solution que je propose à l'adresse http://spoirier.lautre.net/truc.html Voici ensuite mes différentes critiques sur les idées présentes sur Yhad. Je précise que mes opinions sont souvent bien arrêtées sur les points ci-dessous et que je n'en changerai sensiblement pas parce que j'estime les avoir mûrement réfléchis, qu'il est donc inutile d'essayer de me convaincre (je n'ai pas envie de perdre mon temps) mais vous pouvez toujours me demander de préciser un peu quelques arguments si vous souhaitez, et que vous seriez susceptibles de changer d'avis le cas échéant. J'ajouterai que j'ai passé toute la journée à lire votre site et à rédiger cette réponse, et que donc si cela ne vous flatte pas, cela ne m'amuse pas non plus. J'en suis même las. [Leur ayant adressé ce message, ils n'en eurent aucune considération et me prirent pour un imbécile. Leur aveuglement me dégoûte...] _____________ Pour le Robin (j'ai parcouru cela il y a quelques mois à une autre occasion et je vous en parle d'après mes souvenirs): je pense que cela ne peut pas marcher, et voici pourquoi (dites-moi si je m'en souviens bien, si mes arguments s'appliquent ou pas car je n'ai pas fouillé les détails des mécanismes du Robin): - Il se présente comme une règle arbitraire imposée d'en haut. Je ne pense pas qu'une telle forme d'application puisse marcher parce que d'abord les gens n'acceptent des règles de fonctionnement que si ça les arrange, ensuite tout ce qui s'impose d'en haut a beau être joli vu d'en haut, il se pervertit presque automatiquement quand il arrive en bas. Pour donner un exemple classique: on a beau dire et légiférer que tout le monde doit payer ses impôts, il y aura toujours des gens pour travailler au noir ou bidouiller leur comptabilité pour payer moins d'impôt, avec la bonne conscience du fait que les impôts sont si mal utilisés par l'Etat d'ailleurs. -Ensuite, il prétend quantifier ce qui est parfois inquantifiable: les qualités humaines de compréhension et de respect du sort des autres peut s'apprécier subjectivement mais ne peut pas se mesurer sur une base légale -Ensuite, sur le plan conceptuel il induit une incohérence inextricable entre deux mesures concurrentes, celles de la monnaie normale et du Robin. A mon sens il ne doit y avoir qu'une notion de monnaie, quitte à modifier ses règles. Cette notion de monnaie, c'est au départ la mesure de l'utilité qu'a eu un individu envers la société et donc des services qu'il mérite de recevoir en retour. Si cette mesure est fausse dans le système actuel, il faut la corriger mais il n'y en aura toujours qu'une. Par exemple, aux méfaits d'une activité sur l'environnement il est logique de répondre par une écotaxe. Ceci dit, vous verrez dans le système que je propose que la notion d'argent y est très enrichie d'autres informations, notamment elle est présentée comme subjective en attente de consensus, à cause des désaccords possibles entre individus sur cette mesure du mérite justement, que des lois formelles ne pourraient jamais appréhender complètement. La différence avec le Robin est que les informations se complètent et ne se contredisent pas. -Enfin, au niveau du don: j'estime que pour être authentique un don ne doit pas attendre d'avantages en retour, d'ailleurs il est impossible en pratique d'un point de vue légal de distinguer un don d'un achat quand il se fait entre amis. Et prétendre vérifier si un don se fait entre amis ou pas est également impossible à mesurer légalement et faire des systèmes de délimitation légale du concept d'oeuvre humanitaire nous emmênerait dans des embrouilles administratives inextricables.(Par exemple, dans quoi classerez-vous un don à un joueur de musique du métro parisien ?) ______________ Je lis dans "Article 2:utopie ou réalisme": "Le problème n’est absolument pas l’emploi" Ben si justement à mon avis l'emploi est un vrai problème à ne pas éluder. Ensuite, quel sens je donne à ce constat et quelle direction je donne à la création d'emplois: c'est à mon avis un problème d'organisation de la société à grande échelle, d'inadaptation, d'orientation, de manque d'informations sur les offres d'emplois, de manque de souplesse légale sur l'emploi, d'inefficacité du système scolaire coupé des réalités économiques. Pour chercher des solutions à mon avis il faut sortir de l'approche purement légale et macroéconomique des choses, se retrousser les manches, observer, réfléchir et innover. Tout au plus, comme solution miracle qui pourrait relativement bien marcher on peut s'intéresser au texte de Pierre JC Allard sur le sujet (je lui ai adressé une critique de méthode tout en partageant ses constats). "Demain, les richesses qui se trouveront sur la Terre seront forcément partagées, de gré ou de force" Là encore, c'est à mon avis un problème d'organisation. Sans innovation importante dans ce domaine, envisager que la force permette de partager les richesses c'est en général permettre à la force n'importe quoi y compris de plonger dans le chaos, ou de répéter des injustices similaires avec d'autres bénéficiaires, comme lors de la révolution qui a donné naissance à l'Empire Soviétique. Il y a aussi un discernement à faire car toutes les richesses ne sont pas forcément injustes. ________________ "Sans doute êtes-vous comme nous, auparavant. Vous pensez : L'économie est une science complexe, elle doit être réservée aux spécialistes. Dans ce site, nous allons tenter de vous démontrer l'inverse". De façon générale, je pense qu'il faut se garder de se servir de la bêtise ou l'aveuglement des spécialistes autoproclamés (y compris éventuellementdes points de vue officiels ou enseignés à l'université) comme excuse à son propre aveuglement et sa propre bêtise, même s'il est possible que certaines parties de la science établie ne soient effectivement que de fumeuses farces qui embrouillent tout sous une complexité déconnectée du réel. Personnellement je n'ai pas étudié l'économie de façon officielle de peur d'y perdre mon temps à "apprendre" des idioties, mais j'ai développé mes réflexions comme un système logique assez complexe, de façon comparable à la recherche en physique théorique et mathématique qui m'intéresse par ailleurs. "ultra-libéralisme totalitaire" Voilà un bel oxymore. Ya de gros problèmes de définition là-dessous. Pour compléter, voir la page de mon site sur l'équilibre monétaire (il peut y avoir d'autres références mais je ne les connais pas). Bon il y a effectivement quelque part de gros problèmes au niveau du système monétaire et du concept de création monétaire. Mon avis est que de toute manière, les systèmes monétaires tels qu'ils sont habituellement conçus, sont illogiques à la base, et donc il est assez vain de vouloir raisonner proprement dessus. C'est un système monétaire complètement nouveau qu'il faut cherche à définir et dont j'ai commencé à appréhender les concepts. Ceci rendra caduque toute la discussion de votre point 9). "Vous saurez qu'il n'y a pas "un gâteau à se partager", mais que ce gâteau peut être assez grand pour tous, mis à part les limites écologiques et de plein emploi qu'il impose. " Ben non, d'ailleurs j'ai été en Roumanie et là des gens m'ont expliqué un des problèmes qui empêchent le développement: c'est que les gens préfèrent ne rien foutre à leur travail. Si le partage était légalement parfaitement équitable, il n'y aurait plus de gateau à partager du tout et tout le monde serait dans la misère comme en URSS. = 6) Le Revenu citoyen De plus, l'organisation pratique du partage est irréalisable: il y a trop d'administrations intermédiaires qui mangeront chacune les trois quarts de ce qui transite par elles en frais de fonctionnement (c'est aussi ce qu'on m'a expliqué en Roumanie). Et la confiscation de la production au départ pour alimenter ce revenu est aussi irréalisable, forçant les gens à travailler au noir pour y échapper. Sinon je reconnais que c'est une bonne intention, le problème étant bêtement technique (une monnaie électronique attachée à une carte d'identité électronique pouvant éventuellement résoudre le problème). Mais à mon avis la vraie solution, qui pourrait enfin effectivement marcher, serait de développer une sorte de marché international du travail qui pourrait apporter enfin des emplois décents de télétravail internet ou autre jusque dans les lieux les plus reculés. "Vous saurez pourquoi, alors que nous sommes dans une période d'abondance, ous réagissons encore comme si nous étions en période de pénurie. " On est dans une pénurie artificielle créée par toutes les lourdeurs administratives qui empêchent les gens de travailler, les condamnent à gaspiller toute leur énergie vitale sur les bancs du secondaire et de l'université, les impôts etc et tout le gaspillage des finances publiques qui a lieu par ailleurs. "Vous saurez pourquoi l'intérêt ajouté au remboursement du capital d'une dette est inique, puisque cela équivaut à payer un intérêt sur un capital en majorité fabriqué par les banques sur un simple jeu d'écriture." Tout jeu d'écriture mis à part, si on construisait enfin un système fondé sur le réel on aurait un intérêt réel du fait de l'utilité qu'ont les entreprises à emprunter pour investir, accroissant leur productivité par de meilleurs outils, et que les capitaux (somme des bien de production accumulés au lieu d'être des bien de consommation consommés) sont insuffisants par rapport à la somme de ce que les entreprises voudraient investir si ce taux était nul. Donc la condition sine equa none pour annuler le taux d'intérêt est de se serrer la ceinture et de freiner les dépenses publiques justement. "Vous saurez que le jeu des importations - exportations étant de toute façon "à somme nulle", un pays dont la balance d'exportation est bénéficiaire, ne peut le faire qu'en en appauvrissant d'autres. " Si les échanges ne servent à rien, que chacun cultive son jardin potager pour se nourrir. "Vous saurez pourquoi les accords de Maastricht, imposant des déficits publics inférieurs à 3% des PIB, bientôt remplacé par ceux d'Amsterdam les réduisant à 1%, est une erreur fondamentale, empêchant l'Europe de s'enrichir en "biens réels" " "13) Nous ne pouvons pas faire ceci ou celà, ça va coûter trop cher !: Où il est démontré que des travaux d'utilité publique enrichissent la société et ne "coûtent" rien, ni à l'état, ni à la collectivité...( proposition -8 )" "Vous saurez que lorsque vous entendez "on ne peut pas construire cette crèche, cet hôpital, cette ligne de chemin de fer, cela coûte trop cher", il s'agit en fait d'argent qui ne coûterait rien à produire, qui créerait de l'emploi et de l'activité, et qui reviendrait intégralement à l'Etat. " Pas du tout d'accord. Cet argument a été réfuté par le fameux texte de Frédéric Bastiat, "Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas", écrit il y a 150 ans: http://bastiat.org/fr/cqovecqonvp.html "et limitant la nécessaire intervention de [la mafia administrative partout]" "Une production "ne coûte" que du travail, " façon de se représenter les choses. 2) Un Tribunal des Communautés et des Peuples La démocratie ça ne marche pas au niveau d'un pays puisque ça maintient au pouvoir la même classe politicienne corrompue; il n'y a pas de raison que ça marche tellement mieux avec d'autres découpages. D'ailleurs, vous l'avez remarqué: le désir d'un monde juste est universel. Si la démocratie marchait, elle reflèterait dans chaque pays le désir de son peuple à un monde juste et il n'y aurait pas de redécoupage à faire entre les droits des uns et des autres parce que tout le monde serait d'accord qu'il faut un monde juste. Mais il est évident que ce n'est pas le cas. Pourquoi il y a tant de dictatures totalitaires dans le monde : c'est parce qu'ils ont copié sur nous héros des droits de l'homme notre sacrosaint modèle Républicain. La différence de rouages est tellement insaisissable ! Il suffit que les mêmes postes administratifs soient affectés à des gens un peu plus bêtes ou avec une culture différente. Aucune législation ne pourrait y discerner une différence. (bon, j'exagère à peine, c'est pour donner l'idée). Parler de communautés d'idées est déjà un grand progrès. Vous pouvez voir un exemple de communauté d'idées sur http://www.freestateproject.org/ "Et pour un individu, le choix d'appartenance à une ou plusieurs communautés est une décision individuelle librement consentie." Là je suis parfaitement d'accord (pour une fois). Là enfin se trouve une méthode effective pour donner un sens pratique (permettre effectivement son expression) à la notion de volonté populaire. D'ailleurs la solution que je propose n'est autre qu'une généralisation systématique de cette idée. "Par exemple, la réprobation mondiale à l'égard de l'apartheid en Afrique du Sud a fini par en avoir raison mais les choses auraient peut-être été plus vite si une communauté anti-raciste bien représentée dans un gouvernement mondial des communautés avait pu mettre hors la loi le régime incriminé" Ya un problème pratique là-dessous: hors la loi ça veut dire quoi pour un régime ? Qu'on doit les bombarder comme on a bombardé les malheureux habitants de Belgrade qui n'y étaient pour rien ? Bref, ce n'est pas une mince affaire. Je rejette EN L'ETAT ACTUEL DES CHOSES la constitution d'un gouvernement mondial parce qu'il est dangereux de construire un totalitarisme de plus fondé sur la base pourrie de nos "démocraties" totalitaires corrompues. Il faut d'abord faire le ménage dans nos relations de pouvoir à petite échelle, et alors seulement on aura éventuellement un modèle généralisable à d'autres. Cette critique s'applique donc au paragraphe "Politique simultanée". Les systèmes de vote: un théorème mathématique dit de toute manière qu'il n'existe pas de système de vote raisonnablement cohérent. Voire ma solution, dans lequel il n'y a plus de votes ou seulement de façon négligeable face à des décisions particulières. "En dernier point, et ce n 'est pas le moindre, SP requiert, pour sa mise en oeuvre, le consensus de toutes les nations." On peut toujours courir. D'ailleurs, cela ne servirait-il pas de prétexte à la répresssion violente des communautés dissidentes du genre http://www.freestateproject.org/ sous prétexte de lutte contre les paradis fiscaux par exemple, alors que ce n'est en fait qu'un mouvement de résistance visant à se libérer du joug d'un régime totalitaire ? (D'ailleurs, ses intentions de départ sont similaires aux vôtres sauf que les solutions envisagées sont diamétralement opposées) "Les programmes politiques qui n'ont pas d'impact négatif sur la compétitivité nationale, relèvent quant à eux des affaires internes des états" C'est justement là qu'est le problème: l'écart énorme entre les intérêts d'un gouvernement et ceux de sa population. D'ailleurs, n'avez-vous pas dit vous-mêmes que les thèses officielles sur les problèmes de politiques économiques sont généralement fausses ? "dont le monde a le plus besoin mais que les nations ne peuvent mettre en place sans risquer de déclencher une fuite de capitaux ou la délocalisation des entreprises transnationales" Ceci repose le plus souvent sur une incompréhension des besoins du monde, notamment de ce qu'il y a d'à la fois profondément honnête et inévitable dans la loi du marché en général et les taux d'intérêts en particulier, je ne veux pas dire toujours mais dans une certaine mesure à analyser. Les taux d'intérêt traduisent des besoin réels du système de production, et contrer de front les mécanismes naturels d'auto-régulation du marché est aussi destructeur que dérisoire comme de mettre hors-la-loi les inondations. Ceci ne signifie en rien que le marché est actuellement parfait mais qu'il est nécessaire de prendre en compte ce qui s'y trouve de logique et d'inévitable pour discerner précisément ce qui bloque et arriver à définir des solutions effectives. Il y a quand même des domaines d'application valables que je reconnaîtrais à une telle structure: ceux de la pollution (gaz à effet de serre...), préservation de l'environnement, protection des droits de l'homme et autres choses du même style. Eventuellement, mais c'est beaucoup plus délicat, de contester le droit des Etats à tirer eux-mêmes le bénéfices de leurs ressources pétrolières, bénéfices qui devraient dans l'idéal revenir à un fonds commun de l'humanité, ce qui pose le très lourd problème de définir la structure légitime pour gérer ce fonds. Quant aux multinationales, je dirais ya pas de quoi se compliquer la vie à essayer de les contrôler par d'autres totalitarismes, quand yen a qui sont méchantes il suffit de ne plus appliquer les lois qui imposent le respect de leurs brevets et autres droits d'auteur ou secrets de fabrication, ça leur fera les pieds. "- que ces déficits sont équivalents à une création monétaire privée. Ils sont apparus quand les États ont abdiqué leur droit régalien de "battre monnaie" et ont emprunté auprès des institutions financières privées (contre intêret) pour financer le développement.."" Ceci contredit: "on puise inévitablement dans l'actif du pays et des citoyens par des mécanismes tels que la création de dettes, la perte de pouvoir d'achat (inflation)" Battre monnaie c'est la même chose que de faire de l'inflation qui confisque le pouvoir d'achat. "La question principale qui se pose, c'est "pourquoi l'État emprunte t'il au privé l'argent dont il a besoin"?" Ben pour ne pas tomber dans la spirale de l'hyperinflation pardi ! "les déficits publics sont une absolue nécessité pour assurer leur développement économique. " Totalement pas d'accord. Le développement économique passe par l'investissement consistant en l'achat sous forme de bien de production, des parties de la production non consommées. Si les déficits ont réussi à résoudre le marasme des années 30 c'est pour des raisons illogiques qui tiennent à l'absurdité des fondements des systèmes monétaires en vigueur. Si on sort de cette absurdité ça devient faux. Les déficits publics sont dus aux gigantesques gaspillages et détournements de fonds publics, au train de vie royal de l'administration de la sécu qui mange une bonne moitié des cotisations etc. Voir les études d'organismes comme Contribuables Associés (www.contribuables.net), l'IFRAP (www.ifrap.org) etc. 12) L'annulation totale de la dette des PVD (Pays en Voie de Développement) . La dette des pays pauvres a été octroyée par des Etats occidentaux (rois de la démocratie évidemment) ou autres administrations qui en dépendent comme le FMI, envers les Etats des PVD tout aussi démocratiques bien sûrs, suivant des conditions que nous pauvres contribuables n'aurions pas pu contester en évitant de telles banques irresponsables puisque ce ne sont pas des banques justement, cela relève de la diplomatie et aucunement du marché. Tout cela n'a donc rien à voir avec le capitalisme. "- Le matraquage publicitaire n'est t'il pas à l'origine de quelques uns des maux dont souffre la société?" Là je vous rejoins totalement (pour une deuxième fois) "- La mise en place d'une monnaie planétaire unique" aie aie gros problèmes pratiques là-dessous, autant pour la mise en place que pour définir la légitimité de la structure qui la contrôlerait. Et en l'état actuel des conceptions répandues sur la monnaie on n'est pas à l'abri d'une grosse crise. Comment forcer le monde entier à adopter un système monétaire qui risque de faire naufrage ? "- Faut-il que les candidats à des postes de responsabilité politique puissent subir, préalablement à leur candidature, un examen psychologique qui permettrait (peut-être) de vérifier leurs véritables motivations ?. ( article d'A-J Holbecq)" Certes mais impossible à imposer dans le cadre du régime actuel à cause de l'opposition de la classe politique en place. Pour arriver à établir quelque chose de comparable il faut d'abord renverser tout le système "démocratique". "Réflexion 2 : Le passage d'une économie d'endettement (celle dans laquelle fonctionne notre système économique) à une économie de crédit social (celle que nous proposons), suppose une suppression progressive des dettes bancaires." Non, ça suppose avant tout un frein aux dépenses publiques. Réflexion 3 : L'intérêt vérouille la production. Non. C'est une affaire de logique. S'opposer à l'intérêt c'est comme mettre hors la loi les inondations ou décréter par la loi que 2 et 2 font 5 au nom de bonnes intentions. Désolé mais c'est pas de ma faute je suis un mathématicien je peux pas poursuivre un tel débat ou je vais me facher. Je répète, le seul moyen de diminuer les intérêts c'est d'arrêter les gaspillages de l'argent public et de rembourser ainsi la dette. "Chaque crédit doit être couvert par un dépot de durée au moins équivalente" Tout l'argent est virtuel et donc incontrôlable. Si la monnaie officielle est contrôlée, des monnaies privées virtuelles concurrentes circuleront au noir à la vitesse des autoroutes de l'information et battront la monnaie officielle à plate couture. Les Banques centrales sont des dinosaures qui ne dureront pas plus de quelques décennies. "Mais les dividendes versés par les entreprises ne devront plus l'être sur le résultat financier " c'est ça, décrétons que 2 et 2 feront 5. Les délocalisations: si elles n'existaient pas, les pays pauvres seraient encore plus pauvres. Les interdire c'est nous garder pour nous tous seuls les riches le privilège d'accès à certains emplois. Répugnant. Et puis je suis fatigué de lire tant d'absurdités. Je m'arrête là. A moins que vous teniez vraiment à ce que je continue.